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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 15:10

A PROPOS

Course des heros

 

La Course des Héros fait partie du circuit européen “Heroes Race”, destiné à collecter des fonds pour des causes solidaires. C’est un événement ouvert à toutes les associations et ONG, qui se déroulent en France, en Hollande, en Belgique et en Allemagne.

 

C’est une opportunité unique pour toutes les associations de rassembler leurs salariés, leurs bénévoles, leurs partenaires et leurs supporters pour partager une expérience forte ensemble ! Pour les participants c’est une occasion de s’engager activement pour une cause et de ne pas seulement faire un don.

 

En vous inscrivant à la Course des Héros, vous rejoignez une communauté mobilisée pour des associations et vous vous engagez à collecter au moins 300€ de dons via votre page de collecte en ligne. Le jour de l’événement, vous pourrez courir ou marcher sur le parcours de 6 km, et participer à l’échauffement, au stretching et autres animations en musique avec l’ensemble des participants !

 

La première édition de la Course des Héros s’est déroulée à Paris en 2010. Depuis, cet événement a permis de collecter plus d’1 million d’euros pour de nombreuses associations. Consultez la galerie photos pour avoir un aperçu des éditions précédentes.

 

Les prix suivants seront décernés à la fin de la course :

 

1-      Le challenge entreprise récompensera les entreprises qui auront collecté les plus gros montants pour une association et celles qui auront le plus grand nombre de participants.

 

2-      Le challenge association récompensera les associations qui auront réussi à mobiliser le plus grand nombre de participants.

 

3-      Le challenge des Héros récompensera les participants qui auront collecté les plus gros montants.

 

 

 

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 08:10

 

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L’IRM ou imagerie par résonance magnétique, est un des examens radiologiques à disposition des médecins et des malades, comme par exemple la radiographie standart, le scanner ou l’échographie.
L’imagerie par résonance magnétique permet d’étudier les organes du corps de manière très précise affinant ainsi les diagnostics.

La technique de l’IRM

  • L' Imagerie par Résonnance Magnétique est une technique basée sur le principe de la résonnance des atomes de certaines molécules sous l'action de certaines ondes de radio-fréquences.
Le principe de l’IRM
  • L’IRM utilise les modifications provoquées par un champ magnétique, envoyé par la machine, dans les noyaux des atomes d'hydrogène présents dans l'organisme.
  • Cet examen est indolore, très fiable, et non invasif.
  • L'imagerie par résonance magnétique n'utilise pas les rayons X.
  • L'appareil est constitué d'un tunnel formé d'un aimant trés puissant entourant le lit d'examen sur lequel s'allonge le patient.
  • l’appareil d’IRM, pèse plusieurs tonnes, et ressemble à un gros cylindre percé au centre.
  • Un ordinateur reconstitue les images obtenues.
Différentes coupes

L'IRM permet de faire des coupes dans les 3 plans: horizontal, vertical et transversal appelées coupes coronale, axiale et sagittale.

Quand effectuer une IRM ?

L'IRM est un excellent examen pour visualiser les différents organes du corps humain , en particulier le cerveau, la moelle épinière, l e rachis, les articulations, les voies urinaires, les reins, les ovaires, l'utérus, la prostate, le sein, le foie, l’abdomen, le thorax,les artères ...

L’IRM permet de diagnostiquer certaines pathologies mais également de surveiller l’évolution des tumeurs au cours d’un traitement mais également à distance du traitement pour surveiller l'apparition une rechute.

  • Un scanner cérébral peut être demandé en cas de céphalées violentes, brutales, différentes de celles habituelles. Il permet ainsi de rechercher par exemple une malformation ou un anévrysme…
  • Douleurs du dos, du genou, de l’abdomen, du thorax, du bassin peuvent conduire à effectuer un scanner.
Diagnostic et surveillance des tumeurs
  • L'IRM permet un diagnostic des tumeurs.
  • Il permet également d’en surveiller leur évolution au c ours d’un traitement et à distance d’un traitement dans le cadre d’une surveillance régulière afin de decter une rechute.

Comment se déroule l’examen ?

  • Le patient est allongé sur un lit qui s’avance mécaniquement à l'intérieur de la machine qui ressemble à un gros boyau.
  • Il éprouve cette curieuse impression de rentrer dans une sorte de tunnel.
  • Le patient porte un casque qui permet d’écouter de la musique car la machine fait beaucoup de bruit.
  • Une sonnette permet d’appeler et d’interrompre éventuellement l’examen en cas de problème.
  • L'examen est pratiqué par un manipulateur et interprété par un médecin.
  • Le manipulateur de radiologie présent dans une cabine, observe le bon déroulement de l'examen et les réactions éventuelles de la personne.
  • Il est parfois nécessaire de donner un anxiolytique, médicament qui soulage les angoisses des personnes claustrophobes.
  • L'examen se pratique à jeun si une injection de produit de contraste est effectuée.
  • L'IRM se prolonge parfois plus longtemps qu’un scanner.

Injection d’un produit de contraste

L’IRM peut être effectuée avec ou sans injection d’un produit de contraste.

  • Le produit de contraste peut être injecté dans une veine d’un bras afin d’observer plus précisément l’organe ciblé.

Contrindications de l’IRM

En raison du champ magnétique puissant, certaines contrindications doivent être respectées :

  • La présence d’un pacemaker
  • Certaines valves cardiaques comprenant une partie métallique
  • Certains clips cérébraux
  • Certaines prothèses
  • Certaines prothèses auditives …Liste non exhaustive

Précautions

Les objets métalliques ou magnétiques comme des clés, une carte bancaire, des pièces de monnaie doivent être déposés à l'extérieure de la salle d'examen : en effet, il est interdit de porter d’objet métallique sur soi en raison de la présence de champs magnétiques.

Sources : Institut National du cancer( INCA)

En savoir plus

 

 

 

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 15:03

 

 

Orchestre des HCL Concert le 20 juin

 

Concert le 20 Juin

 

 

Cette année, c’est vers le cinéma et les musiques de film que s’est tourné l’Orchestre des Hospices Civils de Lyon. Nous donnerons ainsi un concert au cours duquel vous pourrez entendre des musiques composées pour le cinéma mais aussi des grandes pages du répertoire que le cinéma a utilisées.

Le programme

Au programme, les musiques de Harry Potter, Indiana Jones, Chicago, Pirates des Caraïbes, James Bond et des grandes pages telles que l’Ouverture de Lohengrin, le célèbre second mouvement de la 5ème de Mahler, la Bacchanale de Saint-Saëns, l’ouverture de la Force du Destin de Verdi et la 5eme danse hongroise de Brahms.


Ce merveilleux moment de musique sera donné à la Bourse du Travail, le 20 juin à 20h30, sous la direction de Vincent THOMAS.


Comme chaque année ce concert est donné en partenariat avec de nombreuses associations qui œuvrent auprès des malades (France Parkinson, France Alzheimer, France Lymphome Espoir, APTED, ARTC, Europa Donna, …). Les bénéfices du concert leur seront reversés.


Ce concert sera l’aboutissement du premier festival de musique à l’hôpital organisé par l’association du 5 au 20 juin 2012 dans divers établissements des Hospices Civils de Lyon.

Les billets

Tarif des billets sur place : Plein tarif : 15 € 

Tarif réduit (étudiant chômeur) 12€ 

Gratuit pour les moins de 12 ans,

billets exonérés à retirer sur place le soir du concert.


Cette année, la prévente des billets offre le tarif réduit pour tous.


Prévente en ligne ici sur http://www.ohcl.org  ou par courrier.


Téléchargez ici le bulletin de commande par courrier

 

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 08:00

 

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le jeudi 7 juin 2012

 

 

 

Ginseng114166s

     - Une nouvelle étude de la Mayo Clinic aux Etats-Unis, présentée cette semaine à l'occasion du rendez-vous annuel de la American Society of Clinical Oncology, montre que de fortes doses de ginseng peuvent réduire les symptômes de fatigue chez les personnes atteintes d'un cancer.

Les sujets de l'étude qui avait consommé des doses quotidiennes de 2000 mg de ginseng pur en pillule pendant deux mois ont vu leurs symptômes de fatigue décliner de façon significative par rapport au groupe de contrôle qui avait consommé un placébo.
Le ginseng disponible en magasin n'était pas employé par les chercheurs, car certaines marques y ajoutent de l'éthanol, un ingrédient qui peut entraîner des complications de santé chez les personnes atteintes de cancer du sein.
Sur une échelle de 1 à 100, les sujets qui avaient consommé du ginseng rapportait une réduction de leur sensation de fatigue de l'ordre de 20 points par rapport au groupe de contrôle. La racine de ginseng ne présentait pas d'effets secondaires.
Parmi les 340 sujets de l'étude, 60% étaient des patientes qui suivaient ou avaient terminé un traitement pour le cancer du sein.
La fatigue est l'un des symptômes dont se plaignent le plus les malades atteints de cancer. Elle est causée par l'augmentation des cytokines pro-inflammatoires dans le système immunitaire. L'un des principaux ingrédients actifs du ginseng, les ginsénosides, inhibe la formation de cytokines et régule l'hormone du stress.

Publi-information

 

 

 

 

 

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 08:38

 

logo.Santé.net

 

Minceur

Entreprendre un régime ne s'improvise pas. Il faut du temps, de la persévérance et prendre conscience de l'importance d'une alimentation équilibrée pour réussir à stabiliser son poids et éviter l'effet-yoyo. Le sport peut-être un allié très important à la perte de poids et pour rester mince.

Régime hypocalorique, , Régime Dukan, régime Cohen, régimes Okinawa, régime Weight Watchers... De nombreuses méthodes existent. Mais avant de s'engager dans un régime, il est conseillé de prendre conseil auprès de son médecin pour faire un petit bilan de santé et pourquoi pas calculer son IMC, ou indice de masse corporel, afin d'évaluer son surpoids. Un petit coup de pouce sous forme de médicament ou de complément alimentaires pourra vous être prescris dans certains cas.

 

Minceur

 

 

 

 

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 08:00

 

logoInfCancer

 

  • LA CONSULTATION INITIALE DE CHIMIOTHÉRAPIE 


POURQUOI ?

Comme 270 000 patients en France, en 2009, on vous propose de traiter votre cancer avec une chimiothérapie.
Votre dossier a fait l'objet d'un avis émis lors d'une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire ou RCP qui " est un lieu d'échanges entre spécialistes de plusieurs disciplines sur les stratégies diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie ".
 

UNE CONSULTATION LONGUE...

Cet avis vous sera communiqué et placé dans votre dossier. Dans ce cas, une consultation avec un médecin oncologue va être programmée. Un oncologue est un médecin spécialisé dans le traitement du cancer et, par conséquent, expérimenté à l'usage de la chimiothérapie. L’objectif de cette consultation est de confirmer l'utilité de la chimiothérapie pour votre traitement, de déterminer le type de programme de chimiothérapie à utiliser et de répondre aux questions que vous pouvez vous poser.
Au cours de la consultation, le médecin vous questionnera sur vos antécédents médicaux et pratiquera un examen clinique. Il peut avoir à discuter de votre cas avec d'autres membres de l’équipe médicale amenés à vous prendre en charge (staff), si le traitement fait appel à différentes techniques. Cette discussion à pour objectif de coordonner tous les traitements comme la chirurgie, la radiothérapie, afin de vous assurer les meilleurs soins possibles. Au terme de la consultation, l’oncologue recommandera ou non l'usage de la chimiothérapie dans votre traitement. Si cette option n'est pas retenue, il vous en expliquera les raisons.

EN PRATIQUE...

  En France, en 2009, 473 établissements, privés ou publiques sont agréés pour réaliser les traitements de chimiothérapie. Il y a donc un près de chez vous ! La répartition géographique des centres peut être consultée sur le site Internet de l' INCa .
Plus de 90 % des chimiothérapies sont réalisées en hôpital de jour, c'est-à-dire que vous ne restez pas dans l'établissement le soir. Dans les autres cas, une hospitalisation complète est parfois utile.
Le nombre de séances est variable selon le type de cancer, la moyenne étant de 7 (5 à 10). 

 

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  • LE PROTOCOLE DE CHIMIOTHÉRAPIE

 

ASSOCIER PLUSIEURS MÉDICAMENTS...

Le plus souvent, plusieurs médicaments sont associés. On parle alors de polychimiothérapies. Ce pet être, des doublets associant 2 médicaments, des triplets avec 3 médicaments, voir jusqu’à 7 médicaments différents !
Plusieurs principes doivent être respectés pour un protocole de polychimiothérapie :

  • Essayer d'associer des produits appartenant à des familles différentes : extraits de plantes, antibiotiques, alkylants plus un ou plusieurs antimétabolites puisque ceux-ci peuvent se combiner
  • Associer des médicaments intervenant à des phases différentes du cycle cellulaire de façon à pouvoir atteindre le maximum de cellules dans une tumeur

EN PRATIQUE...


Le protocole de chimiothérapie décrit précisément, les buts, les modalités, les effets secondaires et les résultats attendus du traitement. Il sert de référence tout au long de la chimiothérapie. Il comprend les informations détaillées sur les points suivants.

- Le rationnel de la prescription

  • Le type de cancer, sa localisation, son histologie et son stade pour lequel une chimiothérapie est prescrite
  • La place dans la stratégie thérapeutique, adjuvante, curatrice ou palliative
  • Les indications et les contre-indications à son utilisation
  • Le rationnel scientifique (références de la littérature)

- La description des médicaments utilisés

  • La dose rapportée à la surface corporelle (m²) ou à la concentration sanguine souhaitée (AUC), etc.
  • Le jour voire l'heure d'administration, l'ordre de passage des médicaments,
  • Le mode d'administration,
  • Les thérapeutiques associées nécessaires ou utiles (hydratation, antiémétiques, etc.),
  • Les précautions particulières d'utilisation et de surveillance.

- La description des cycles de traitement

  • L'intervalle prévu entre deux cycles de traitement (ou cures) ce qui définit la dose - intensité,
  • Le nombre de cures programmées
  • Les effets secondaires (toxicités) attendus
  • Les conditions de reprise du traitement pour la cure suivante (récupération clinique et biologique du patient)
  • Les effets secondaires (toxicités) nécessitant un arrêt définitif ou un retard du traitement
  • Les mesures préventives et/ou curatives utilisées en cas de toxicité majeure et les modifications du traitement en raison de l’apparition d’effets secondaires sérieux
  • Les règles générales d'adaptation de posologie

 

 

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  • LE PROTOCOLE PREND EN COMPTE LES EFFETS SECONDAIRES PRÉVISIBLES



POURQUOI ?

De nombreux agents de chimiothérapie affectent aussi les cellules et les organes sains. Ceci implique donc une surveillance par des examens de laboratoire.


LA SURVEILLANCE 

La surveillance est réalisée de façon régulière, avant la chimiothérapie, avant chaque séance de chimiothérapie et dans les semaines suivant la dernière administration. Toute anomalie peut nécessiter un réajustement des doses de médicament, voire le report du traitement . Cette surveillance porte plus particulièrement sur :

  • La surveillance de la numération formule sanguine (NFS) : nombre de globules blancs, de plaquettes, de globules rouges et taux d'hémoglobine (Hb)
  • Le suivi de s fonctions rénales et hépatiques

 En fonction de la chimiothérapie, d'autres paramètres peuvent nécessiter une surveillance particulière avant l'administration.

EN PRATIQUE... 

Des actions, dites pré-thérapeutiques, comme des apports liquidiens ou l'administration de médicaments antihistaminiques, antiémétiques ou des corticoïdes peuvent être nécessaires pour diminuer les effets secondaires.

 


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  • LES DIFFÉRENTES VISITES DURANT LE TRAITEMENT

 

- Les visites avec l’oncologue sont planifiées

ous allez voir votre médecin oncologue durant toute la chimiothérapie. De temps en temps, un rendez-vous avec votre médecin oncologue ou avec l'infirmière sera programmé pour avoir lieu juste avant vos séances de chimiothérapie. Par exemple, un patient qui reçoit une chimiothérapie 3 à 5 fois par semaine peut ne voir son oncologue qu'une fois par semaine. Votre médecin discutera avec vous de la fréquence des rendez-vous.

- La visite de « fin de traitement »

Dès que votre chimiothérapie est terminée, vous aurez une visite finale avec votre médecin oncologue. Cette visite intervient juste après l'administration du dernier traitement. Au cours de cette visite, votre médecin pratiquera un examen et discutera du suivi médical à mettre en œuvre. Les soins de suivi Les rendez-vous de suivi médical interviennent généralement entre 2 et 6 semaines après la fin de la chimiothérapie. Après cela, vos progrès seront suivis et vous serez examinés régulièrement. Il est compréhensible que vous souhaitiez consulter d'autres médecins. Cependant, il est très important de participer à ce suivi médical pour que tout problème, relevant de la chimiothérapie, puisse être identifié tôt et traité dès son apparition.

 

 

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  • AVANT LA CHIMIOTHÉRAPIE, LES PRÉCAUTIONS A PRENDRE...

- Pourquoi ?

Au moment du diagnostic et avant d’entreprendre le traitement. Il est préférable d’éliminer toute source d’infection avant de débuter une chimiothérapie. La source d’infection la plus fréquente est dentaire. Si votre traitement de chimiothérapie n’est prévu que dans 2 ou 3 semaines, vous avez le temps de faire examiner et traiter vos dents chez votre dentiste, avant de débuter.

 

- Comment ?

Une prise de sang sera systématiquement réalisée avant la chimiothérapie pour s’assurer du bon fonctionnement d’organes essentiels pour le métabolisme et l’élimination des médicaments, tels que le foie et le rein. Dans cette prise de sang, il sera également vérifié que les cellules circulantes du sang (globules blancs, globules rouges et plaquettes) sont à un taux satisfaisant, car ce sont les cellules saines de l’organisme dont la production est la plus sensible aux médicaments de la chimiothérapie. Si le taux de globules rouges (ou plus précis, le taux d’hémoglobine) est trop bas, il vous sera proposé de recevoir une transfusion de sang (culots globulaires) avant de réaliser la chimiothérapie.

 

- Les « organes » à risque lors d’une chimiothérapie …

Certains médicaments de chimiothérapie peuvent présenter une toxicité orientée vers certains organes précis. Des examens peuvent alors être utiles pour vérifier que cet organe fonctionne de façon satisfaisante chez vous avant d’administrer le médicament. Ainsi, une échographie ou une scintigraphie cardiaque est souvent proposée avant d’administrer certains médicaments comme les anthracyclines qui peuvent être toxiques sur le cœur à des doses plus importantes que les doses habituelles.

 

- La contraception

Pour les femmes en âge de procréer, la réalisation d’un test de grossesse avant traitement est nécessaire et le maintien d’une contraception, pendant le traitement, est vivement recommandé.


 

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  • COMMENT S'ADMINISTRE LA CHIMIOTHÉRAPIE

 

UN TRAITEMENT SYSTÉMIQUE

Les médicaments de chimiothérapie circulent dans le corps au travers du flux sanguin. Les médicaments peuvent être administrés, très souvent par voie injectable, parfois par voie orale ( per os ), très rarement par voie cutanée (topique)

 

 UN TRAITEMENT EN PERFUSIONS, LE PLUS SOUVENT...


- Dans une veine du bras

La chimiothérapie est souvent administrée directement par voie intraveineuse au moyen d’une aiguille qui est placée temporairement dans une veine du bras. Les médicaments de chimiothérapie sont injectés dans cette veine grâce à une perfusion. Une perfusion est une poche de plastique remplie de liquide et placée en hauteur pour que le liquide coule dans un tube de plastique fin et flexible (ou tubulure) qui relie la poche à l’aiguille de la veine du bras.
Les médicaments de chimiothérapie sont soit dilués dans le liquide de la poche, soit injectés dans la tubulure par l’intermédiaire d’une seringue. L’injection des médicaments de chimiothérapie directement dans les veines du bras est une solution qui peut être proposée dans les cas suivants :

  • Une durée de perfusion courte pour chacun des médicaments
  • Un nombre prévu réduit d’injections
  • Un bon capital veineux

- Les cathéters centraux

Si un médicament doit être administré sur plusieurs heures et à fortiori sur plusieurs jours, si la durée de la chimiothérapie peut être assez longue, si les veines du (ou des) bras ne sont pas suffisantes ou si les injections précédentes de chimiothérapie ont entraîné une inflammation des veines (veinite), il peut vous être proposé la mise en place d’un cathéter central pour la durée de la chimiothérapie.
Ce type de cathéter est appelé central car une des extrémités du tube fin est située au niveau d’une grosse veine centrale, avant que celle-ci rejoigne le cœur (veine cave supérieure). Les cathéters sont composés de matériaux biocompatibles (silicones, polyuréthanes) qui sont bien supportés par l'organisme.
Avec un suivi approprié, ces cathéters peuvent rester placés aussi longtemps que nécessaire ce qui évite au patient d’être piqué dans le bras à chaque séance de chimiothérapie.

- Les cathéters extériorisés à la peau (tunélisés)

Ils ont leur extrémité qui ressort à travers la peau, par une petite incision généralement située sous la clavicule, l’os qui relie le sternum à l’épaule. Ils sont installés sous anesthésie locale. On pose la perfusion directement au niveau de l’extrémité du tube du cathéter qui ressort.


- Les chambres implantables

Elles n’ont pas leur extrémité qui ressort à travers la peau, car elles sont reliées à un réservoir ou chambre (Port-A-Cath™, Infusaport™, etc.) qui est inséré sous la peau.
La première chambre implantable fut posée en 1982 par Niederhuber. Depuis, ses indications se sont multipliées afin de préserver le capital veineux, pour la chimiothérapie essentiellement, mais aussi la nutrition parentérale, les transfusions itératives. Il existe deux techniques d’implantation les plus répandues sont :
La chambre est mise en place sous la peau du thorax, au-dessous de la clavicule, généralement assez loin du sternum pour des raisons esthétiques. La chimiothérapie est administrée en piquant dans le réservoir avec des aiguilles spéciales.

- En pratique...


L e cathéter et la chambre sont implantés sous anesthésie locale ou sous anesthésie générale de courte durée.
Les avantages et les désavantages des deux types de cathéters sont résumés dans le tableau ci-dessous :

 

 

 

  CATHÉTERS À LA PEAU

CHAMBRE

Nombre de tuyaux

1 à 3

1

Maintenance

Tous les jours

Utilité mise en question

Restriction d’activités

Douche, natation

Aucune

Prises de sang

Aisées

Peu fiables

Accès

Externe

Aiguille spéciale

Débit

Fonction du diamètre du tuyau

Complications

Possibles

Plus rares

Ablation

Facile en ambulatoire

Petite intervention

 
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PENDANT LA CHIMIOTHÉRAPIE

COMMUNIQUEZ !

Certains patients souhaitent s’investir totalement dans tous les aspects de leur maladie et de leur traitement. D’autres choisissent de ne se préoccuper que de l’information. Le choix vous appartient, mais il y a quelques questions sur lesquelles chaque patient sous chimiothérapie devrait s’informer.
Vous devez toujours vous sentir libre de poser à votre médecin ou à votre infirmière autant de questions que vous souhaitez !

  • Si vous avez un doute, demandez des détails jusqu’à ce que vous ayez compris.
  • Vous pouvez trouver utile de faire une liste de questions avant votre rendez-vous.
  • Certains patients ont même une liste permanente sur laquelle ils notent chaque nouvelle question qui leur vient à l’esprit.
  • Vous pouvez souhaiter prendre des notes pendant votre rendez-vous.
  • Ne craignez pas de demander à votre médecin de vous expliquer lentement pour que vous ayez le temps de noter ses explications.
  • Il y a peut-être une note explicative déjà existante sur votre cas précis. Demandez à votre infirmière si certaines informations sont déjà notées pour vous. Souvent, l'équipe soignante a l'idée de recenser les idées concernant les réponses aux questions que peuvent se poser les patients au cours de leur traitement.

- Comment la chimiothérapie affecte-elle vos émotions ?

La chimiothérapie peut amener de grands changements dans votre vie. Elle peut affecter votre santé, déranger vos activités quotidiennes et limiter vote vie personnelle. De nombreux patients sont inquiets, soucieux, en colère ou déprimés au cours de leur chimiothérapie. Ces émotions sont normales et compréhensibles. Cependant, elles peuvent aussi être dérangeantes. Heureusement, il y a différentes façons de résoudre ces effets secondaires émotionnels, comme il y a des façons de traiter les effets secondaires physiques de la chimiothérapie.

 

- Comment trouver l’aide nécessaire ?

Vous pouvez trouver de l'aide auprès de plusieurs sources.

  • Si vous avez des questions au sujet de votre traitement, parlez-en avec les membres de l’équipe soignante. De plus, il existe des conseillers qui peuvent vous aider à vous exprimer, à vous comprendre. Selon vos préférences et vos besoins, vous pouvez souhaiter rencontrer un psychiatre, un psychologue, une assistante sociale.
  • Le fait de parler avec des membres de votre famille ou avec des amis peut vous aider à vous sentir beaucoup mieux. Ils peuvent vous réconforter et vous rassurer. Vous pouvez être amenés à constater que vous devez les aider à vous venir en aide. Quelquefois, alors que vous pouvez vous attendre à ce qu'ils se pressent pour vous venir en aide, il peut être nécessaire que vous fassiez le premier pas pour les solliciter.
  • De nombreux malades trouvent une aide en communiquant avec d'autres malades qui se trouvent dans leur situation. Parlez avec d’autres patient(e)s. Vous serez surpris de constater que vos pensées sont très partagées. Il est d'une grande aide pour certains patients de constater qu'ils ne sont pas les seuls dans leur cas.
- Que puis-je faire pour rendre la séance de chimiothérapie plus agréable ?

Vous pouvez prévoir des lectures, des travaux manuels, des CD ou une radio avec casque ou tout autre passe-temps et distraction. Certains patients en chimiothérapie ont un goût métallique dans la bouche. Des pastilles mentholées peuvent aider à détruire ce goût désagréable. Vous pouvez aussi souhaiter apporter des petits gâteaux ou d’autres friandises. Un membre de votre famille ou un(e) ami(e) est aussi le bienvenu. La présence d'un parent ou d'un(e) ami(e) est quelquefois utile pour vous conduire à votre traitement. Sa présence pourra à vous sentir moins tendu pendant le trajet et la durée du traitement. Il ou elle vous ramènera chez vous au cas où vous ne vous sentiriez pas très bien. Apprendre à connaître les autres patients qui traversent la même épreuve et le même traitement que vous, peut aussi se révéler être une expérience positive.

 

En résumé, quelques suggestions :

  • Essayez de garder la finalité de votre traitement à l'esprit. Ceci vous aidera avoir une attitude positive les jours où les choses semblent plus difficiles.
  • Garder en tête qu'une alimentation équilibrée est importante. Votre corps a besoin de nourriture en quantité normale mais saine, pour reconstruire ses tissus.
  • Prenez soin de vous ! Certains jours vous aurez envie de rester à la maison en pyjama. Ceci peut être une bonne thérapie. Cependant, autant que possible, essayez de conserver vos habitudes de soins quotidiens (coquetteries). Si vous avez perdu vos cheveux et que vous portez une perruque, prenez soin de votre perruque. Informez-vous pour savoir comment procéder.
  • Informez-vous autant que vous voulez sur votre maladie et son traitement. Ainsi vous aurez moins peur de l'inconnu et vous augmenterez votre sentiment de mieux contrôler la situation.
  • Faites un journal intime pendant que vous êtes en traitement. Ceci vous aidera à comprendre les sentiments qui vous animent pendant que vous êtes sous traitement et à vous souvenir des questions que vous voulez poser à votre médecin ou à votre infirmière. Vous pouvez aussi utiliser votre journal pour vous rappeler les étapes de votre lutte contre les effets secondaires et comment vos efforts portent leurs fruits. Ainsi, vous pourrez savoir quelles méthodes sont les plus efficaces dans votre situation.
  • Fixez-vous des objectifs réalistes et ne soyez pas trop dur avec vous-même ! Vous pouvez ne pas avoir la même énergie qu'avant. Ainsi, essayez de vous reposer dès que vous en avez besoin, laisser passer les petites choses à régler et concentrez-vous sur les actes essentiels pour vous.
  • Essayez-vous à de nouveaux violons d'Ingres et apprenez de nouvelles choses. Pratiquez-les si vous pouvez. Utiliser son corps (yoga, sophrologie, etc.) peut contribuer à vous réconcilier avec vous-même et à vous débarrasser des tensions ou de la colère.

- Faites-vous plaisir !

Vous en avez besoin. Le diagnostic et les traitements sont de fortes frustrations. Alors, pensez à vous en premier lieu.

 

 

 

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  • LES QUESTIONS QUE VOUS VOUS POSEZ SUR LE DÉROULEMENT DU TRAITEMENT...

 

COMMENT?

La chimiothérapie est administrée sous forme de cycles ou cures. Chaque cycle consiste en des jours de traitement suivis d'une période de repos pendant laquelle les cellules normales peuvent régénérer. Puis, le cycle est répété.
Votre médecin choisira le meilleur schéma pour votre cas personnel. Ce schéma est basé sur un certain nombre de facteurs, tels que le type de cancer et son stade, le type de médicament utilisé, les autres traitements reçus, la réponse au traitement lui-même.
Il est très important de respecter strictement le schéma du traitement. C'est la condition indispensable pour optimiser le résultat.

Le schéma ainsi décidé peut cependant être réajusté en raison d’évènements spéciaux et parfois les vacances. Dans ce cas, parlez-en au médecin ou à l'infirmière pour reprogrammer un rendez-vous.


À L'HÔPITAL OU À LA MAISON?

La plupart des patients reçoivent la chimiothérapie dans un hôpital de jour ou en ambulatoire. Les chambres de chimiothérapie procurent des équipements confortables où les patients reçoivent leur traitement et sont soigneusement surveillés par une infirmière de chimiothérapie qui est spécialisée et entraînée à administrer la chimiothérapie.
Quelquefois, les patients reçoivent leur traitement à l'hôpital. C'est le cas lorsque les effets secondaires des médicaments doivent être surveillés de près ou si le médicament doit être administré pendant plusieurs heures.
Enfin, plus rarement, des patients reçoivent certains types de chimiothérapie à la maison.


EST-CE DOULOUREUX ?

La plupart des médicaments de chimiothérapie ne provoquent pas d'inconfort pendant le traitement.
Si la chimiothérapie est administrée par voie veineuse, signalez à votre infirmière toute brûlure, sensation de froid, douleur ou autre sensation inhabituelle à l'endroit où le produit est injecté.
Signalez à votre médecin tout gonflement, rougeur ou inconfort après le traitement.



Mise à jour

26 janvier 2011

 

 

 

 

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 12:10

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Catherine Bordala

Accompagnatrice en santé des ERI AP-HM

ERI de l'Hôpital Nord (Pavillon Mistral)

tél: 04 91 96 84 24

Chemin des Bourrely

13015 Marseille

Email: eri@ap-hm.fr

Site web: www.ap-hm.fr/eri

 

 


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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 11:29

 

 

 

Conférence le Lymphodème 17 mars 2012

 

 

 

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 15:03

Alors que les progrès de la chirurgie permettent de rendre un sein à une femme, on pourrait s’attendre à autant de reconstructions que de mastectomies. Il n’en est rien, car la reconstruction met en cause bien autre chose que la seule réparation physique.

Malgré de réels progrès techniques, seulement 40% des patientes choisissent la reconstruction après une mastectomie. Beaucoup s’en étonnent. Pourtant le choix n’est pas simple.

Les questions se bousculent : aspect du nouveau sein, sensibilité, choix de la technique chirurgicale, craintes liées à
une nouvelle intervention. Un grand espoir est mis dans la rencontre d’une femme « comme moi », montrant combien
la traversée de cette expérience inquiète. Le traumatisme psychologique infligé par le diagnostic de cancer aggravé par la mastectomie peut expliquer l’angoisse des patientes face à un choix qui concerne aussi directement leur image d’elles-mêmes.

C’est que la reconstruction doit en fait réparer une double blessure, la perte visible du sein opéré et l’effraction non moins douloureuse infligée par le diagnostic de cancer et les traitements. Blessures qui fragilisent toutes les patientes au moment où devra se prendre la décision de se faire reconstruire
le sein.

Un choix personnel et difficile

C’est pourquoi un temps d’élaboration du traumatisme est indispensable, la reconstruction restera toujours un choix
difficile et personnel. Lors du diagnostic de cancer du sein toute femme ressent ce qui est une trahison de son propre
corps, la perte de son sein peut évoquer la peur, plus difficile à exprimer, de celle de la vie.
Le cancer s’inscrit dans une histoire qui facilitera ou non l’acceptation de la perte et donc celle de la reconstruction. Pour accepter la reconstruction il faut avoir élaboré la perte.
Elle doit être proposée à toute femme subissant une mastectomie, et sans exigences financières excessives. Proposée, mais, me semble-t-il, pas discutée lors de la consultation d’annonce, pour permettre l’élaboration décrite plus haut.

Elle demande aux patientes de faire un choix presque toujours angoissant : rester avec une prothèse externe ou se faire refaire un sein. Ensuite vient le choix entre différentes techniques, imaginer le sein reconstruit, comment sera-t-il ?
consistance, apparence, sensibilité ? Il ne s’agit pas d’une chirurgie simple, il faut souvent plusieurs interventions.
Enfin pour les femmes actives cela veut dire un nouvel arrêt de travail et des sacrifices matériels que toutes ne peuvent
ou ne veulent pas faire. Une place à part doit être faite aux mastectomies pour petits cancers in situ, très difficiles à admettre. La reconstruction immédiate est légitime, mais l’écart entre l’importance du geste et une pathologie peu
grave crée une situation complexe. Enfin il ne faut pas oublier les femmes pour qui la reconstruction est laconditionpour accepter la mastectomie.

Dans tous les cas la décision de se faire ou non refaire le sein impose un choix angoissant. Il oblige la femme à décider pourquoi elle veut se faire réparer, le prix qu’elle accorde à son image.
L’acceptation de la reconstruction va bien au-delà de celle des propositions du chirurgien, elle implique celle d’une
réparation de l’image interne de soi, une forme de réconciliation avec soi même.
Certaines femmes seront aussi satisfaites d’une autre acceptation, celle de leur cicatrice. Encore une fois c’est un
choix strictement personnel.

La relation avec l’autre mise à nu

L’attitude du partenaire compte bien sûr, surtout s’il sait laisser - avec sa propre sensibilité, sa possibilité de s’identifier à l’autre - sa liberté à sa compagne. Certaines ne vont pas mieux supporter « je t’aime comme tu es » ou « choisis
c’est ton corps » si sincères que soient ces phrases. Tout dépend de la communication dans le couple et cela bien avant le cancer. Le traumatisme du cancer met à nu, pour le pire mais aussi pour le meilleur, on ne le dit pas assez, la relation avec l’autre. Le choix de la reconstruction peut être alors le signe que la femme se permet, pour elle comme pour son compagnon, de réparer son image.

Un univers d’angoisse et d’espoir

La qualité de la relation avec le chirurgien est capitale, confiance assortie du respect du temps psychique nécessaire à
chacune. Ici plus qu’ailleurs il faut proposer sans imposer. La tolérance du chirurgien aux questions répétées, à
l’angoisse, permet entre lui et sa patiente, une alliance thérapeutique nécessaire à faciliter une décision. Celle-ci peut être immédiate ou demander des mois voire des années, témoignant de l’importance du temps psychique nécessaire
à l’acceptation de la reconstruction et différent pour chacune.
L’appropriation par chacune du sein refait comme son propre sein demandera aussi un temps variable fonction de la
structure et de l’histoire psychologique de chacune.
Il y a dans la chirurgie de « reconstruction » un univers de représentations, d’angoisses mais aussi d’espoir et de restauration de l’image du corps blessé par le cancer qui en font la difficulté mais aussi la grande richesse.

      Nicole Alby, psychologue

 

 

 

RÉFLEXIONS DE FEMMES

«L’acceptation du nouveau sein ne va pas de soi. Il n’efface pas la déception de la perte du premier »

«J’ai récemment lu dans un article que les greffés ont droit à un accompagnement psychologique afin d’accepter le corps étranger. Mais une prothèse mammaire, n’est-ce pas un corps étranger ? »

« Au départ, j’avais l’impression que ce sein ne m’appartenait pas. J’étais toujours prête à le montrer comme on montreun dessin de ses enfants… »

« La reconstruction… pourquoi employer un terme emprunté au bâtiment ?
Une femme n’est pas un building, que je sache !  »

« La reconstruction c’est différent d’avoir envie de se faire refaire les seins.
Alors pourquoi est-on dans le même service à l’hôpital ? Pourquoi est-on considéré de la même façon ? »

« Je ne suis pas complètement satisfaite du résultat... « C’est tout de même mieux qu’avec la cicatrice » m’a répondu finement le chirurgien. Vu sous cet angle… évidemment ! »

« Le nouveau sein n’est jamais comme l’ancien... il est souvent mieux, mais ce n’est pas vraiment le vôtre. Il faut du temps pour l’adopter. »

« Pour moi la reconstruction était le point final au traitement que j’avais subi, mon passeport pour une vie nouvelle. Je m’aperçois avec le recul que c’était certainement nécessaire mais… pas suffisant ! »

B u l l e t i n d e l ’ A s s o c i a t i o n E u r o p a D o n n a F o r u m F r a n c e
Avec le patronage du Ministère de la Santé, de la Ligue nationale contre le cancer et de l’Institut National du Cancer

 

 

 

 

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 10:15

 

Anne-Françoise Lof, psychologue clinicienne exerçant en crèches et RAM (relais d'assistantes maternelles), aborde dans son ouvrage « Cancer et maternité » un sujet tabou : la rencontre a priori « impensable » entre cancer du sein et grossesse, au travers de témoignages et de points de vue de professionnels ; une thématique encore peu traitée dans la littérature française.

 

Livre cancer-et-maternite-couv

 

 

C'est une « impensable rencontre » qu'Anne-Françoise Lof nous raconte dans son ouvrage intitulé « Cancer et maternité ». Ce projet, démarré en 2009, fait état d'une observation dans plusieurs crèches où des propos sur un diagnostic de cancer pendant la grossesse avaient été recueillis. C'est ainsi que quatre femmes de différentes nationalités témoignent de leur quotidien de jeune mère ou de femme enceinte et malade.

 

Le livre décrit ainsi leur parcours semé d’embûches et de questionnements :

  • Marie, une Égyptienne de 33 ans dont le cancer a été diagnostiqué huit mois après la naissance de son fils ;
  • Malika, une Franco-Marocaine de 36 ans, diagnostiquée deux mois après la naissance de son fils ;
  • Claire, une Française âgée de 43 ans dont le diagnostic a été appris le jour de son accouchement
  • Estelle, une Libanaise 33 ans, dont le diagnostic a été établi aux 32 SA de sa fille.

 

 

« La grossesse et le cancer du sein ne devraient pas avoir

à être associés et pourtant ces situations rares existent »

 

Dans un tel contexte, tout est vécu différemment. Au travers des passages marquants par lesquels sont passés les jeunes mamans, de la découverte de la maladie, aux traitements, en passant par les premières interactions mère-enfant, ce livre nous immerge dans deux mondes antinomiques.

 

Les différents témoignages illustrent bien le décalage existant entre ces deux univers, notamment lorsqu'il faut assumer son rôle de maman, comme l'explique Estelle : « Malgré la chimio, je vais me réveiller, je vais lui donner le biberon, moi... ». Claire, quant à elle, souligne les difficultés à faire l'annonce à ses proches : « Les visites ? Il fallait dire : « Valentin est né et... et... je suis malade. » De plus, comme le fait remarquer dans la préface Hélène Romano, psychologue clinicienne, cette situation peut engendrer différents traumatismes. Ces derniers sont évoqués tout au long de l'ouvrage au travers de l'expérience des jeunes mères.

 

Malika raconte avec émotion le jour où la nouvelle lui fut assénée : « Il est vendredi après-midi, je suis toute seule avec mon bébé. Et je dis (au gynécologue au téléphone) : « Mais comment ça un cancer ? C'est pas sympa du tout dès le départ, donc... pas très sympa, je ne vois pas ce que vous voulez dire. Il me reste quoi ? Il me reste six mois ? »

 

 

 

L’ouvrage pose aussi la question du « partage du traumatisme »entre la patiente et le soignant.

 

En plongeant dans l'intimité de ces femmes, on se rend compte de la difficulté à gérer ces traumatismes, qu'ils soient liés aux problématiques de la souffrance, de la douleur, de la mort pour la mère et pour le bébé, ou associés à l'histoire individuelle et familiale cachant parfois un douloureux passé. Marie déclare notamment : « Je pensais à m'inquiéter pour mon bébé. C'est si grave... Comment il va faire après moi, si je meurs ? Tout ça, c'étaient des questions... »

 

L'ouvrage met également en exergue le fait que ce choc émotionnel n'est pas uniquement vécu par la future mère ou par la famille. Se pose aussi la question du « partage du traumatisme » entre la patiente et le soignant. En effet, d'un côté, le transfert peut être préjudiciable, à cause notamment des attitudes contre-transférentielles douloureuses du soignant à l'égard de la patiente, et, d'un autre côté, la force contaminante du trauma, lorsqu'elle est connue, peut aider à la thérapie.

 

 

« Quand on a un enfant, tout se reporte sur lui »

 

Au-delà des témoignages de ces mères ayant vécu cette épreuve durant ou juste après leur grossesse, des professionnels de la santé issus de différents métiers qui ne sont pas habitués à se rencontrer tels que gynécologue-obstétricien, sage-femme, oncologue, pédiatre, psychiatre, psychologue clinicien, se sont également exprimés sur le sujet. Marc Espié, oncologue, déclare notamment que « La grossesse et le cancer du sein ne devraient pas avoir à être associés et pourtant ces situations rares existent ...». Cette co-recherche entre patients et professionnels permet de confronter les savoirs des jeunes mères malades mais aussi les savoirs et non-savoirs des professionnels. L'idée générale était de co-penser l'impensable simultanéité cancer et maternité, afin de proposer des pistes pour une prise en charge plus ajustée de ces femmes et de leurs familles.

 

 

 

Découvrez ici l'auteur présentant son ouvrage :

 

 

 

Bibliographie

  • Lof A-F, Cancer et maternité. L’impensable rencontre, éditions érès, janvier 2012, 260 p., 28 euros ; www.editions-eres.com

 

 


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