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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 08:00

 

 

 

Publié le mardi 02 octobre 2012

 

Des médecins lancent une pétition publique et en appellent aux élus pour qu'une loi encadre l'installation et l'utilisation des relais de téléphonie

 

 

En mai 2011, les ondes électromagnétiques, émises notamment par les antennes relais, ont été classées comme "peut-être cancérigènes" par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Quelques mois plus tard, les médecins de l'Association santé environnement France (Asef, qui réunit 2500 praticiens) lançaient une étude à Aix, auprès des habitants du quartier de la Pinette. Pas un lieu pris au hasard : depuis 2007, les locataires de ces immeubles menaient une croisade contre les antennes-relais, au nom du principe de précaution.


De façon intuitive, sans véritable fondement scientifique ou statistique, ils mettaient leurs maux de têtes, bourdonnements et autres vertiges sur le compte des antennes de téléphonie placées sur leur toit sans qu'ils aient eu voix au chapitre, et cachées de façon grotesque derrière d'immenses chats noirs... Faute de réponses données par les autorités, municipales ou sanitaires, les médecins de l'Asef, le Dr Patrice Halimi en tête, étaient donc allés interroger les habitants. "On ne peut pas dire aux gens : attendez, dans une quinzaine d'années on saura si c'est nocif pour vous ou pas, expliquait le Dr Halimi, redoutant une catastrophe lente, comme celle de l'amiante ou de l'essence sans plomb. Les résultats de cette consultation informelle, qui ont été publiés peu après (lire ci-dessous), ont renforcé "la nécessité et l'urgence de mettre en oeuvre le principe de précaution".


"Que chaque citoyen se trouve en situation d'égalité face au risque"


"La science s'inscrit dans un temps long, la médecine dans un temps court, explique Patrice Halimi. Mais le temps nécessaire aux études ne doit pas nuire aux populations comme ce fut le cas avec l'amiante. Alors, en attendant que la science nous apporte des réponses claires, il nous paraît essentiel d'adopter des mesures de prévention. Et seule une loi peut nous protéger des ondes électromagnétiques sans nous priver de nos téléphones". Autre intérêt de légiférer : "Que chaque citoyen se trouve en situation d'égalité face au risque. Il n'est pas concevable que certains locataires soient contraints de vivre sous une antenne car leurs propriétaires et les opérateurs de téléphonie ont passé un accord..." Face à un vide juridique qui s'est cruellement fait jour à La Pinette, l'Asef et plusieurs structures écologistes ont décidé d'accélérer le processus. Une lettre ouverte vient d'être adressée à tous les parlementaires français -députés et sénateurs- pour leur demander de proposer dès à présent une loi sur l'implantation des antennes relais.


Pourquoi une proposition de loi ?  

"Aujourd'hui, c'est l'anarchie qui règne, constate Patrice Halimi. Selon un arrêt de 2005, une antenne relais ne peut être implantée que si les propriétaires d'un immeuble l'acceptent à l'unanimité. Cet arrêt ne concède donc aucun droit aux locataires, ce qui explique pourquoi les HLM voient fleurir sur leurs toits des forêts d'antennes relais...Aucune loi non plus pour protéger certaines zones sensibles comme les écoles, crèches ou hôpitaux. Les opérateurs sont libres..."


Une pétition signée par des personnalités


Pour convaincre les parlementaires - dont certains s'étaient positionnés sur le sujet avec force durant la campagne des législatives- et pour fournir un socle à une éventuelle proposition de loi, l'Asef a listé dans sa lettre ouverte les principes fondamentaux qui synthétisent son travail de terrain et surtout ses propositions pour garantir "l'égalité face au risque". Chaque citoyen peut apporter son soutien à ces propositions en signant la pétition, au bas de la lettre ouverte, sur le site de l'Asef (1). Hier, cette pétition comptait déjà plusieurs centaines de signatures et soutiens dont ceux de Michèle Rivasi, Noël Mamère ou encore Yann Arthus-Bertrand. Mais Ni Jean-David Ciot (PS) ni Christian Kert (UMP), députés d'Aix, ni François-Michel Lambert (Europe Ecologie-Les Verts) député de Gardanne, ni Sophie Joissains (UMP) sénatrice des Bouches-du-Rhône n'avaient hier soir encore pris leur plume.


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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 08:00

Inra

 

Domaine expérimental d’Epoisses, Inra Dijon. © Inra

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les enjeux actuels de sécurité alimentaire et de la protection de l’environnement imposent de conserver des niveaux de production agricole élevés mais avec le plus faible niveau d’intrants (pesticides, engrais...) possible. Dans les systèmes testés en protection intégrée par l’Inra Dijon sur le Domaine expérimental d’Epoisses, les résultats montrent qu’il est possible de maîtriser la flore adventice en ayant peu recours aux herbicides.

 

L’objectif affiché de réduction de 50 % d’utilisation de pesticides affiché par le plan Ecophyto 2018 est ambitieux, il ne pourra être atteint que par des modifications substantielles des systèmes de cultures actuels.

 
 Lire le communiqué de presse, 26/06/2012

 

 

Interview de Nicolas Munier-Jolain, unité Agroécologie, Inra Dijon

 


Date de dernière mise à jour : 20 Juillet 2012


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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 08:00

Ecophyto 2018 à l’Inra, de l’étude à l’action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Inra

 

 

L’Inra est pleinement engagé dans le plan national Ecophyto 2018 de réduction de 50 %, si possible, de l’usage des pesticides d’ici 2018. Depuis plusieurs années, l’Inra accompagne cette évolution de la protection des cultures en produisant des connaissances nouvelles sur la biologie, l’épidémiologie et la nuisibilité des bio-agresseurs, bases indispensables à une utilisation raisonnée des pesticides. L’Institut joue aussi un rôle de premier plan en matière d’alternatives à l’emploi de pesticides.

 

L’Inra s’est doté il y a 18 mois d’un ambitieux programme de recherche sur la gestion intégrée de la santé des plantes qui aborde les différentes dimensions de la protection des cultures, de la biologie aux sciences économiques et sociales, en passant par la science du sol ou l’agronomie. Enfin, pour s’assurer que les travaux de recherche conduisent à des innovations concrètes, l’Inra a pris l’initiative de développer des Groupements d’Intérêt Scientifique avec les différentes filières de production.

 

Télécharger le document 8 pages., PDF, 1 MO

 

Date de dernière mise à jour : 23 Mars 2012

 

 

 

 

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 08:00

Cliquez ici pour aller sur le site du ministère des Affaires sociales et de la Santé

 

 

 

Pollution de l'air et santé en Europe

 

Amélioration des connaissances et de la communication sur la pollution de l’air et la santé en Europe : Résultats du projet européen Aphekom

 

Entre 2008 et 2011, le projet européen de recherche Aphekom (Improving Knowledge and Communication on Air Pollution and Health in Europe [1]) coordonné par l’Institut de veille sanitaire (InVS) a rassemblé plus de 60 scientifiques chargés de répondre à cinq grandes questions :

  • Que sait-on aujourd’hui des impacts sur la santé de la pollution atmosphérique dans les villes européennes ?
  • Quelles évaluations d’impact sanitaire sont à réaliser pour favoriser le développement de politiques et de recommandations visant l’amélioration de la qualité de l’air en zones urbaines ?
  • Les politiques de réduction de la pollution de l’air sont-elles efficaces ?
  • Quels bénéfices sanitaires et économiques peut-on associer à une réduction de la pollution atmosphérique ?
  • Comment améliorer la communication entre les scientifiques et les décideurs concernés par les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique ?

Cofinancé par la Commission Européenne et par les institutions participant au projet, Aphekom a porté sur 25 grandes villes européennes (soit 39 millions d’habitants) de 12 pays européens (Cf. figure 1) et s’est appuyé sur les solides bases de l’étude européenne Apheis d’évaluation de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique en Europe (www.apheis.net).

Aphekom a étudié l’impact de la pollution de l’air sur la santé (en termes de mortalité et d’hospitalisations) pour la période 2004-2006 et en considérant comme polluants atmosphériques : les particules en suspension (PM2,5 et PM10 [2]) et l’ozone. Ces estimations sanitaires ont de plus été complétées par les évaluations économiques associées.

 

 

Les 25 villes européennes du projet APHEKOM

 

 

Figure 1 : Les 25 villes européennes du projet APHEKOM et les villes du comité scientifique externe (Source : APHEKOM).


En mars 2011, ont été rendus publics les premiers résultats d’Aphekom. Il a notamment été mis en évidence que diminuer davantage les niveaux de particules fines dans l’air des villes européennes entraînerait un bénéfice non négligeable en termes d’augmentation de l’espérance de vie et de réduction des coûts pour la santé. Il révèle qu’habiter à proximité du trafic routier augmente sensiblement la morbidité attribuable à la pollution atmosphérique. Il montre que l’application de la législation européenne ayant visé à réduire les niveaux de soufre dans les carburants s’est traduite par des bénéfices en termes de santé et économiques.


En septembre 2012, l’Institut de veille sanitaire (InVS) publie les résultats spécifiques aux neuf agglomérations françaises suivies dans Aphekom : Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse. Dans ces neuf agglomérations totalisant 12 millions d’habitants, dont 6,5 millions dans la zone de Paris, les concentrations en particules et ozone sur la période 2004-2006 ne respectaient pas les valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Or, le respect de ces valeurs aurait permis des bénéfices sanitaires et économiques tout à fait substantiels :

  • concernant les particules fines PM2,5, en respectant la valeur de l’OMS, l’espérance de vie à 30 ans pourrait augmenter de 3,6 à 7,5 mois selon la ville, ce qui équivaut à différer près de 3 000 décès par an ; le bénéfice économique associé est estimé à près de 5 milliards d’Euros par an.
  • En respectant la valeur de l’OMS pour les particules PM10, près de 360 hospitalisations cardiaques et plus de 630 hospitalisations respiratoires par an pourraient être évitées, ce qui conduirait à un bénéfice économique de près de 4 millions d’Euros par an.
  • Si les niveaux d’ozone respectait la valeur de l’OMS, 69 décès et 62 hospitalisations respiratoires pourraient être différés chaque année, soit une économie de prés de 6 millions d’Euros par an.

Ces résultats mettent en évidence l’enjeu de santé publique que représente la pollution de l’air et les importants bénéfices sanitaires et économiques qui résulteraient d’une amélioration de la qualité de l’air que nous respirons. Le projet Aphekom apporte sa contribution aux travaux de la Commission européenne de réviser les directives relatives à la qualité de l’air en 2013.


L’ensemble des informations relatives à Aphekom et des résultats obtenus sont disponibles sur le site Internet d’Aphekom.

 

 

 

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 08:00

Vendredi 27 avril 2012


L’Unité Cancer et Environnement du Centre Léon Bérard, centre régional de lutte contre le cancer, coordonnée par le Dr Béatrice Fervers, en collaboration avec le Centre International de Recherche sur le Cancer et l'Université Lyon 1, mène actuellement une étude qui a pour objectif de construire une méthode capable d’estimer le niveau d’exposition environnementale aux pesticides de la population générale en fonction du lieu de résidence.

 

L’estimation s’appuie sur la superficie des champs à proximité des habitations et sur la distance de celles-ci aux champs ainsi que sur différents éléments du décor (forêts, etc.). Le travail d’évaluation de ces niveaux d’exposition repose en grande partie sur des données géographiques (cartes, photo satellite) où les différentes zones émettrices de pesticides (cultures, espaces verts…) ont été détaillées.

 

Pour construire, valider et étalonner cette méthode, des mesures réelles sur le terrain doivent être réalisées. Il s’agit de mesures de pesticides dans les habitations à proximité des différentes cultures représentatives de la région (vergers, vignes et grandes cultures) dans le but de cartographier les niveaux de pesticides en Rhône-Alpes.

 

Ces mesures permettront à l’équipe de chercheurs de mieux comprendre comment la concentration de pesticides évolue avec la distance, les reliefs ou les vents dominants. Les pesticides ayant tendance à s’accumuler dans les poussières des ménages, ce sont donc ces dernières qui sont prélevées afin de pouvoir analyser différents pesticides agricoles, sélectionnés au préalable.

 

Cette étude s’intéresse aux pesticides utilisés pour 3 cultures représentatives de la région : l’arboriculture dans la Drôme, la culture céréalière dans l’Ain et la viticulture dans le Beaujolais et le sud de la Drôme.

 

Ce projet bénéficie d’un financement recherche de la Fondation de France et du soutien de la Région Rhône-Alpes.

 

 

Pourquoi des mesures réelles sont effectuées ?


Ces mesures permettront de vérifier la fiabilité de la méthode mise en œuvre dans cette étude, en comparant des mesures théoriques à des mesures réelles. Les poussières intérieures mesurées sont les témoins de l’exposition parce qu’elles reflètent le niveau environnemental de pesticides, quelque soit la propreté des lieux. En effet, les pesticides sont relativement stables dans les milieux intérieurs. Une fois cette méthode validée, elle permettra de caractériser l’exposition environnementale aux pesticides de différents milieux (urbain, périurbain et rural) à différentes époques. Les données recueillies pourront être ensuite réutilisées dans différents projets étudiant l'impact des pesticides sur la santé (dont le cancer).

 

Concrètement comment ces mesures sont elles effectuées ?


Après accord pour participer à cette étude, un membre de l’équipe de recherche vient déposer un filtre (format A4) au niveau de l’entrée de l’habitation du participant. C’est une lingette électrostatique, fixée sur deux morceaux de bois, qui va récupérer des poussières présentes dans le domicile pendant 1 mois. Un deuxième rendez-vous est ensuite pris pour récupérer ce filtre, également appelé piège à poussière. Lors de cette même entrevue, un autre prélèvement a lieu : le sol est essuyé avec une nouvelle lingette sur un mètre carré, à proximité de la porte d’entrée. Les rendez-vous ont lieu durant la période d’utilisation des pesticides, c’est-à-dire entre mars et juin 2012 suivant le type de culture locale.

 

 

 

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 08:00

 

 

Cette fiche présente des recommandations ou mesures préconisées pour réduire certaines expositions à des substances avérées ou suspectées cancérogènes, dans son environnement de vie.

Les objectifs de cette fiche sont de:

  • vous aider à mieux hiérarchiser les risques de cancer en lien avec des expositions environnementales
  • vous permettre d’identifier les recommandations et les informations disponibles en matière de prévention des risques de cancer en lien avec l’environnement.

Aussi, à travers ces informations, il vous sera possible de repérer les actions sur lesquelles il est possible d’agir au quotidien pour réduire vos risques de cancers.


Seuls sont présentés ici les facteurs pour lesquels il existe des recommandations, c’est-à-dire pour lesquels des actions concrètes ont été identifiées afin de s’en protéger, et ainsi réduire son risque de cancer.

 

SOMMAIRE

    CANCEROGENES AVERES


Tabac


Exposition aux rayons ultraviolets

 

    CANCEROGENES SUSPECTES


Polluants de l’air intérieur


Radiofréquences émises par les téléphones portables


Substances à effet perturbateur endocrinien


Polychlorobiphényls (PCB) et poisssons d'eau douce

 

 

 

 

Mise à jour le 31 août 2012

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 20:16
pesticides
Les pesticides sont utilisés en quantités considérable depuis plus d’un demi siècle par l’agriculture intensive. On retrouve des résidus de pesticides partout: dans l’eau bien sûr, mais aussi dans l’air, les brouillards et l’eau de pluie !

Les pesticides sont présents dans nos aliments également : plus de 50% des fruits et des légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent. Ils finissent finalement dans nos organismes, apportés là par l’eau et les aliments consommés. Nos organismes hébergent ainsi des centaines de molécules toxiques dont de très nombreux pesticides.

Ces pesticides posent un véritable problème de santé publique, et pas seulement pour les utilisateurs qui sont les plus exposés, mais aussi pour la population générale. En effet, les effets de faibles quantités de pesticides , en mélange, pendant des périodes longues posent de nombreux problèmes de santé. L’épidémiologie nous montre ainsi que les personnes exposées aux pesticides ont plus de risque de développer de nombreuses maladies que les autres : cancer, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques ou encore système immunitaire affaibli sont plus fréquent chez eux !


Face à cette situation, une seule solution : mieux évaluer les pesticides pour interdire à priori tout ceux qui présentent un potentiel toxique pour l’homme avéré ou même suspecté et surtout diminuer considérablement l’usage des pesticides en changeant d’urgence le type d’agriculture pratiquée dans notre pays !

 

 


LE SOMMAIRE DU DOSSIER PESTICIDES


1. Qu'est ce qu'un pesticide ?
2. Les pesticides dans notre environnement.
3. Les pesticides dans nos maisons.
4. Les pesticides dans nos organismes :
5. Pesticides et santé : toxicité aiguë.
6. Perturbation hormonale
7. Problème de fertilité
8. Développement du fœtus
9. Impact des pesticides sur le système immunitaire.
10. Pesticides et cancers
11. La neuroxicité des pesticides
12. La question de l’évaluation
13. OGM et agriculture raisonnée sont ils des solutions ?
14. Des alternatives pour en utiliser moins.
15. La contribution des associations
16. Des exemples à l’étranger.

 

 

 


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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 16:25

 

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Actualités santé

 

[ Publié le 23 avril 2012 ]

Le perchloroéthylène, ce solvant utilisé dans les pressings vit-il ses derniers jours ? Classé comme « potentiellement cancérogène » par l'Union européenne (UE) et néfaste pour l'environnement, il est pour le moment toujours autorisé en France.

 

Le ministère de l'Ecologie a mis en consultation, fin 2011, un projet d'arrêté encadrant « les installations de nettoyage à sec utilisant du perchloroéthylène ».

 

« Contrairement à ce que l'on peut entendre ici et là, il ne s'agit là que d'un projet d'arrêté ministériel », nous a expliqué Patricia Blanc de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) auprès du ministère en charge de l'Ecologie. « Avant d'être adopté, il sera soumis, cet été, à la signature du ministre de l'Ecologie ».

 

Ce texte prévoit :

-« L'interdiction immédiate du perchloroéthylène dans les nouvelles installations ;
- La fermeture immédiate des installations induisant une contamination des riverains supérieure à 1 250 microgrammes par mètre cube ;
- L'arrêt au 1er janvier 2014 des installations de plus de 15 ans ;
- L'arrêt des installations existantes dites non NF au 1er janvier 2018 ; - L'arrêt au 1er janvier 2022 des installations NF qui ne respecteraient pas certaines distances de rejet par rapport aux bâtiments voisins. »

Le perchlo, qu'est-ce que c'est ?


Le perchloroéthylène est le solvant le plus utilisé par les pressings pour le nettoyage à sec. Il sert également à dégraisser les pièces métalliques dans les industries automobile et métallurgique. On le trouve également dans quelques produits d'usage ménager comme des solvants pour la peinture ou pour enlever les taches. Il est classé par l'Union européenne (UE) comme « cancérogène suspecté de catégorie 3 ». Autrement dit, ses effets sont probables, mais les preuves scientifiques sont insuffisantes.

Le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) le classe quant à lui comme un cancérigène probable (catégorie 2A). « En cas d'exposition fréquente et intense, le perchloroéthylène peut se révéler toxique pour les reins et le système nerveux, et provoquer des irritations des yeux et des voies respiratoires, ainsi que des vertiges et des nausées », précise le ministère en charge de la Santé dans un communiqué.
Qui est exposé ?

Selon le collectifs associatif, Réseau environnement santé (RES), « lors de l'ouverture du hublot d'une machine de nettoyage à sec, les vapeurs de perchloroéthylène s'échappent. Les personnes travaillant ou habitant au-dessus d'un pressing sont exposées à ces vapeurs. Ces dernières peuvent traverser le béton et les planchers.

Les alentours des pressings au perchloroéthylène sont aussi très souvent contaminés et sont dangereux pour les passants, clients et voisins des pressings au perchloroéthylène » Pour étayer son propos, le RES rappelle le cas d'une septuagénaire décédée en 2009 et dont l'appartement était situé au-dessus d'un pressing. Son autopsie avait révélé la présence du solvant dans presque tous ses organes. Le procès du gérant, pour homicide involontaire, est d'ailleurs en cours à Nice.

Source : Ministère de l'Ecologie, du développement durable, des Transports et du Logement ; Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé - Réseau environnement santé, 19 avril 2012 - Interview de Patricia Blanc, 20 avril 2012

 


(Destination santé ©)

 

 

 

 


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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 12:48

 

 

affiche article la mort est dans le pré

 

 

Documentaire. Un film inédit écrit et réalisé par Eric Guéret.
Une production Program33. Avec la participation de France Télévisions.


"Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides, ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Je n’ai pas de raisons de me taire." L’agriculteur qui nous parle est atteint d’un cancer à 47 ans. C’est une victime des pesticides qu’il manipule tous les jours. Des centaines d’agriculteurs sont frappés. Victimes des produits phytosanitaires que l’on croyait "anodins". Ces élèves issus de l’école agricole intensive les utilisent depuis les années cinquante sur leurs exploitations jusqu’au jour où les maux de tête, la fatigue, les comas successifs les ont conduits à l’hôpital. Diagnostics : maladie de Parkinson, leucémie, cancers,… Ce qui ressemble à une épidémie apparaît au grand jour.
Ce documentaire est une immersion auprès de ces agriculteurs atteints de maladies mortelles. Nous allons partager le destin de ces familles ébranlées, dans l’intimité de leur itinéraire médical, de leur combat pour être reconnu par la MSA, sur l’exploitation pour changer de pratiques, au tribunal aussi… Premières victimes de ce système agricole intensif, les agriculteurs en sont aussi les acteurs principaux. Remise en question de leurs pratiques, de leur héritage, du sens même donné à leur mission de "nourrir la planète", quand la maladie arrive, elle bouleverse un idéal solidement ancré. Malgré tout, la majorité d’entre eux continuent à utiliser ces produits qui les rongent à petit feu. Pourquoi ? D’autres organisent la résistance. Alerter les agriculteurs et les citoyens, entamer une procédure symbolique contre le géant des produits phytosanitaires, Monsanto : rien n’est perdu pour ces victimes qui entendent révolutionner leurs pratiques.

 

 

 

Voir le documentaire diffusé le 17 avril : link

 

 

Un agriculteur de 47 ans, atteint d'un cancer, s'exprime : «Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides, ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé». Des centaines d'agriculteurs sont victimes des produits phytosanitaires.

 

 

 

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 15:44

 

 

top-logo RNSA

 

L´allergie

Plus de 20% de la population française souffre d´allergie respiratoire. De nombreux facteurs peuvent être à l´origine de ces manifestations. Ils peuvent être classés en 3 catégories :

• Les facteurs environnementaux intérieurs : il s´agit de tous les allergènes potentiels respirés avec l´air intérieur des locaux : acariens, moisissures, poils de chat, poils de chien, etc…
• Les facteurs environnementaux extérieurs : il s´agit de tous les allergènes potentiels respirés avec l´air extérieur : pollens, moisissures.
• Les facteurs de pollution atmosphérique : il existe des relations triangulaires entre pollution, pollens et allergie. La pollution peut à la fois agir sur les pollens en modifiant leur structure biochimique extérieure et par là même leur allergénicité et sur les muqueuses respiratoires de l´homme en modifiant sa sensibilité immunologique aux grains de pollens.
Comment se manifeste une pollinose ?

La rhinite allergique saisonnière : nez bouché, éternuements, nez qui coule et démangeaisons.

La conjonctivite allergique saisonnière : yeux rouges qui piquent, avec sensation de sable dans les yeux.

Les petits pollens, qui peuvent pénétrer jusque dans les bronches, peuvent provoquer des crises d´asthmes : diminution du souffle, sifflements bronchiques, toux persistante souvent nocturne.

Oedèmes et urticaire sont plus rares. Il faut tenir compte de la saison, de la météo. Toutes ces réactions sont améliorées par la pluie et aggravées par le vent. Elles sont plus importantes à l´extérieur qu´à l´intérieur.
Pollens et allergie

Pollens : les grains de pollens mâles contribuent au développement de la végétation qui assure la régénération de l´oxygène et ont un rôle essentiel dans l´alimentation.

Cependant, pour 10 à 20% de la population, ils sont responsables de réactions allergiques, en général saisonnières, appelées " rhumes des foins ".

Voici une vidéo du site sante pratique.fr qui décrit comment se déclenchent les réactions d'allergie aux pollens dans notre organisme : Vidéo.

L´augmentation de ce type d´allergie, qui aurait doublé en 10 ans, justifie la surveillance du contrôle de la qualité de l´air.

C´est l´Aérobiologie (ou Aéropalynologie) qui étudie les pollens disséminés par le vent des plantes dites anémophiles.
Tous les pollens ne sont pas dangereux :

Pour provoquer une réaction allergique, il faut :

• Que le pollen d´arbre ou herbacée soit émis en grande quantité. C´est le cas des plantes anémophiles graminées, ambroisies, cyprès, bouleau. Les pollens de plantes entomophiles comme le mimosa (reproduction et transport par les insectes) peuvent provoquer des réactions de voisinage.
• Qu´il soit de petite taille. Les grains de pollen resteront d´autant plus longtemps dans l´atmosphère, et pourront parcourir de plus grandes distances qu´ils sont petits et légers. Pour cette raison on trouvera les pollens allergisants aussi bien dans les villes qu´à la campagne.
• Qu´il ait un fort pouvoir allergisant. Il faut qu´il puisse libérer ses particules protéiques responsables de la sensibilisation.
Conclusion

D´autres facteurs peuvent intervenir : la présence simultanée de plusieurs pollens allergisants, la pollution atmosphérique, l´existence de réactions croisées entre des pollens de la même famille ou avec certains aliments. Enfin, il faut un terrain génétique particulier pour développer cette allergie : le terrain atopique.

Le RNSA est une association dont l´ensemble des membres (près de 100 en 1997) sont impliqués de façon active dans le fonctionnement du réseau que ce soit au niveau local, qu´au niveau national. C´est son gage de qualité et d´universalité. Le RNSA est le réseau français du réseau Européen EPI (European Aerobiology Network) ayant sont propre site : http://www.polleninfo.org

 

 

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