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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 09:44

 

 

 

Pour traiter le cancer du sein, la radiothérapie peut avoir lieu au cours de la tumorectomie.

Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) site René Gauducheau

 

 

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Une séance unique de radiothérapie et non plus… une trentaine comme c’est actuellement le cas.

C’est la révolution que vivent certaines femmes traitées pour un cancer du sein.

A l’heure actuelle, seules des patientes de plus de 60 ans, traitées pour des tumeurs de petite taille, peuvent bénéficier du système Intrabeam, installé depuis peu au Institut de Cancérologie de l'Ouest (ICO) site René Gauducheau de Nantes.

Cette radiothérapie per-opératoire progresse encore lentement et le plateau technique nantais est le seul dans le pays à en disposer.

En effet, tout se passe pendant le temps chirurgical : celui durant lequel l’équipe procède à la tumorectomie, ou ablation de la tumeur.

A l’extrémité du bras mobile de l’Intrabeam, l’équipe de radiothérapie insère une sphère correspondant à la taille de la tumeur qui vient d’être retirée. Placé dans le lit tumoral, l’appareil irradie pendant 20 à 40 minutes la zone exacte située autour de la sphère.

Résultat : une observance parfaite du traitement et un moindre risque de récidive, grâce à la plus grande précision de l’irradiation.

Un bénéfice pour les patientes

La qualité de vie des patientes s’en trouve considérablement améliorée.

Celles qui bénéficieront de cette méthode n’auront pas à se rendre ensuite, à la trentaine de séances de radiothérapie.

Des séances épuisantes… et coûteuses. « Le coût des déplacements est élevé car les patientes viennent souvent de loin, souligne en effet Magali Leblanc-Onfroy, chef du service de radiothérapie du centre René Gauducheau. Et elles sont également très fatiguées. »

C’est une première en France.

Notre pays intègre enfin l’étude Targit, menée depuis 2000 par 28 centres anticancéreux de 9 pays.

Dans une prochaine étape, ce travail sera élargi à des femmes plus jeunes, présentant d’autres types de tumeurs.

Rappelons qu’avec 50.000 nouveaux cas chaque année en France, le cancer du sein est le plus fréquent des cancers de la femme.


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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 14:31

Centre Léon Bérard :

Premier Établissement de Santé

Rhônalpin à s’équiper de la

Tomothérapie

 

 

 

Centre Léon Bérard, Lyon 

Le département de radiothérapie du Centre

Léon Bérard (CLB), Centre de lutte contre le

Cancer de Lyon et Rhône‐Alpes, s’équipe de

                                     la Tomothérapie.


Cette technique innovante associe, deux équipements dans un même appareil : un qui sert à traiter le patient avec un accélérateur de particules et un dédié à l’imagerie avec un scanner intégré.

 

Il s’agit d’une radiothérapie guidée par l’image qui permet d’adapter l’intensité du rayonnement et de garantir un contrôle encore plus précis de l’irradiation des tumeurs grâce à l’imagerie instantanée.

De nombreux avantages

La tomothérapie est un appareil conçu pour le traitement des tumeurs. Elle se présente sous forme d’un anneau qui tourne autour d’une plateforme où le patient est installé. L’anneau est composé de 64 lames qui s’ouvrent pour laisser passer le rayonnement ou pas.

Avec une vitesse d’ouverture et de fermeture de 17 millisecondes, ces lames mobiles permettent de cibler de façon très précise la tumeur à atteindre et ainsi de moduler les doses en fonction du traitement du patient.

La plateforme peut également se déplacer dans l’appareil, ce qui permet d’irradier des très petits champs mais surtout à l’inverse des champs pouvant aller jusqu'à 1m80 sans s’arrêter, contrairement aux accélérateurs classiques qui irradient jusqu'à 40 cm de longueur au maximum.

 

 

Il s’agit d’un avantage notoire : la tomothérapie permet d’éviter les risques de sur ou sous‐dosage que l’on peut rencontrer avec les autres appareils.

De même, les vitesses de rotation de l’anneau, de déplacement de la plateforme et de mouvement des lames sont modifiables à tout moment durant le traitement.

Le docteur Christian Carrie, coordonnateur du département de radiothérapie du CLB.

 

 

Enfin, l’utilisation de l’imagerie via le scanner intégré, offre des informations très précises sur les organes ou tissus à irradier et donne la possibilité de réajuster les réglages de tirs de la machine si besoin.

La tomothérapie est l’accélérateur « idéal » pour les indications complexes comme les tumeurs ORL et de la thyroïde mais aussi les tumeurs urogénitales et pelviennes, les tumeurs du médiastin supérieur (région de la cage thoracique située entre les poumons), les tumeurs de la paroi thoracique, les tumeurs spinales (moelle épinière), les sarcomes et les cancers pédiatriques.

 

Traitement du patient au Centre Léon Bérard

Une séance de tomothérapie dure en moyenne 20 minutes, soit le même temps qu’avec un accélérateur classique.

Le nombre de séances prescrites varie selon l’indication et peut s’étaler de 3 à 45 séances. Mise en service le 7 janvier 2013, la tomothérapie permet actuellement de traiter une vingtaine de personnes par jour.

D’ici fin février 2013, le département de radiothérapie, ouvert de 7h30 à 20h, du lundi au vendredi, pourra accueillir une trentaine de patients par jour sur cette machine.

 

Acquisition de la tomothérapie

Reçue le 17 novembre 2012 au Centre Léon Bérard, l’appareil présente l’avantage d’être livrée sous formes de plusieurs pièces préalablement montées. L’installation a duré une semaine et les paramétrages de la machine trois semaines.

Cette acquisition, dont le coût total est de 4.5 millions d’euros, vient enrichir l’équipement actuel du département de radiothérapie, composé de 7 accélérateurs dont un Cyberknife VSI Système, de 2 blocs chirurgicaux de curiethérapie et d’un scanner dédié.

 

Formation du personnel

L’équipe du département de radiothérapie du Centre Léon Bérard a suivi des formations spécifiques : deux physiciens du CLB se sont rendus pendant une semaine à l’Hôpital universitaire d’Anvers (Belgique), où une tomothérapie est dédiée à la formation des personnels en Europe et Moyen‐Orient.

Deux oncologues du CLB ont passé deux jours à Nantes afin de participer à la formation dispensée à l’Institut de cancérologie de l’Ouest René Gauducheau, possédant la même machine.

Pour finir, un membre de la société Accuray, société qui commercialise l’appareil de tomothérapie, était présent durant deux semaines au Centre Léon Bérard pour former les six manipulateurs en electroradiologie (MER) et pour finaliser la formation des deux physiciens.

A noter que l’arrivée de latomothérapie a permis le recrutement d’un physicien et deux MER.

 

Plus d'informations

Contacts presse :

Nathalie Blanc
Tél. :             04 78 78 51 43      
E-mail : nathalie.blanc@lyon.unicancer.fr

Maryline Céa
Tél. :             04 78 78 51 86      
E-mail : maryline.cea@lyon.unicancer.fr

Le site Internet du Centre Léon Bérard

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 18:40

 

 

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  • traitement par irradiation du cancer du sein

LES TECHNIQUES

LE PRINCIPE 

C'est l'utilisation de rayons à haute énergie, soit des photons (rayons X) ou des electrons, pour détruire les cellules cancéreuses ou de les empêcher de se multiplier. 

Comme la chirurgie, c'est un traitement loco-régional car l'irradiation ne peut atteindre que les cellules cancéreuses dans la zone traitée. 

La radiothérapie est utilisée après la chirurgie et/ou la chimiothérapie, c'est le cas le plus fréquent, ou parfois avant. 

LES MODALITÉS TECHNIQUES 

La radiothérapie externe (RTE ) 

C’était, autrefois, une « bombe au cobalt », maintenant il s’agit d’un accélérateur linéaire qui génère des flux de photons ou d'électrons, utilisés dans le traitement des cancers. 
La radiothérapie conformationnelle est devenue le standard de traitement. Elle est définie comme étant une irradiation transcutanée dans laquelle le volume traité est adapté au volume cible reconstruit en trois dimensions. Elle permet ainsi de diminuer l’irradiation des organes à risque.

La curiethérapie ou brachythérapie 

C’est l'utilisation, dans le traitement des tumeurs, de sources radioactives, naturelles ou artificielles, placées dans les tissus ou à leur contact. 
La curiethérapie peut soigner à de nombreux cancers, pourvu qu'ils soient accessibles et de petit volume (moins de 4 à 5 cm de diamètre). 


LES NOUVEAUTÉS

 

  • Après mastectomie
    • La méta-analyse montre que 4 rechutes locales évitées à 5 ans permettent d’éviter un décès à 15 ans
  •  

     

  • Après chirurgie conservatrice
    • Chez les patientes âgées de plus de 60 ans, l’étalement de la radiothérapie du sein peut être raccourci
    • La radiothérapie partielle accélérée du sein
  •  

     

 


 

 

 

LES INDICATIONS DANS LE TRAITEMENT DU CANCER DU SEIN.


 LA RADIOTHERAPIE ADJUVANTE

Un petit retour en arrière... 

Le pionner de cette technique fut un radiologue américain de l'Université de Stanford, le Dr Henry Kaplan qui décrivit la technique dès les années 1950.

Son objectif 

Dans ce cas, la radiothérapie est appliquée après la chirurgie pour détruire toutes les cellules cancéreuses pouvant rester dans la zone opérée. 

Après chirurgie conservatrice du sein 


L’irradiation mammaire complémentaire est indiquée, quel qu’en soit le type, tumorectomie ou quadrantectomie.
Les résultats de l’ Early Breast Cancer Trialist Collaborative Group (EBCTCG), publiée en 2011, portant sur 10 801 patientes a montré une réduction absolue très significative du risque de récidive à dix ans de 15,7 % (Intervalle de confiance allant de 19 %  à 35 %), avec en parallèle une diminution de la probabilité de mortalité spécifique (par cancer du sein) de 25,2 % à 21,4 %, soit un bénéfice absolu de 3,8 %.

La radiothérapie partielle accélérée du sein 

C'est une nouvelle technique moins agressive qui est en cours d'évaluation. Il a pour but, d’une part, de diminuer le risque de toxicité tardive, et, d’autre part, de réduire la durée totale de la radiothérapie (quelques minutes à quelques jours au lieu de six à sept semaines).
Différentes techniques d’irradiation partielle accélérée sont utilisées :

  • Les techniques dites "invasives", telles que la curiethérapie, l’irradiation avec le Mammosite® et l’irradiation per-opératoire
  • Les méthodes dites "non-invasives", comme l’irradiation externe conformationnelle tridimensionnelle, la protonthérapie et la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité.


Actuellement, peuvent en bénéficier, les patientes remplissant tous les critères suivants :

  • Âge ≥ 60 ans
  • Taille tumorale ≤ 2 cm (T1) ; pN0 (i-, i+)
  • Marges négatives à au moins 2 mm
  • RE+
  • Sans embol vasculaire


Dans les autres cas 

La radiothérapie est également souvent indiquée après mammectomie pour diminuer le plus possible le risque de récidive.
Les études convergent et ont montré que pour les patientes atteintes de cancer à « haut risque » de rechute, la radiothérapie réduit après la mastectomie le taux de risque de rechute à cinq ans de 23 % à 6 %, soit une différence de 17 %, et surtout une réduction du taux de mortalité à 15 ans de 60 % à 55 %, soit une différence de 5 % ; p < 0,0002). Le bénéfice de la radiothérapie est observé dans toutes les catégories d’âge et quelles que soient les caractéristiques tumorales, taille de la tumeur (T) et envahissement ganglionnaire (N).

Quand ?

Si une chimiothérapie et une radiothérapie adjuvantes sont indiquées, la chimiothérapie est le plus souvent réalisée en premier. Dans ce cas, la radiothérapie doit être débutée au plus tard 6 mois après la chirurgie et au maximum 5 semaines après la chimiothérapie. 

LA RADIOTHERAPIE NÉO-ADJUVANTE 

Elle est réalisée avant la chirurgie, seule ou en association avec la chimiothérapie ou l’hormonothérapie. 
Elle est utile pour détruire les cellules cancéreuses et réduire la taille de la tumeur. Cette option est le plus souvent proposée dans les cas où la tumeur est importante ou difficile à extirper. 


EN RÉSUMÉ...

 

  • Irradiation sur le sein
    • 50 Gy délivrés en 25 fractions de 2 Gy par séance
    • 5 séances par semaine
    • Photons de 4 à 6MV ou cobalt
  •  

     

  • Complément sur le lit tumoral (surimpression ou  boost )
    • 10-16 Gy délivrés en 1 à 2 semaines
    • Pas de boost pour les patientes âgées et en cas de marges saines ou de facteurs de risque faible
  •  

     

  • Autres zones d'irradiation
    • La paroi thoracique
    • La chaîne mammaire interne (CMI) avec ou sans irradiation sus-claviculaire
  •  

     

  • Durée totale du traitement 5 semaines

 


EN PRATIQUE 


LES CONDITIONS D'UN TRAITEMENT EFFICACE 

Les trois grands principes gouvernent le traitement par radiothérapie sont : 

  • D'administrer une dose de rayons nécessaire et suffisante pour obtenir une stérilisation de la tumeur
  • De délivrer la dose de rayons de façon uniforme dans tout le volume cible
  • De minimiser la dose délivrée externe au volume cible

C’est pourquoi, la précision du repérage, la vérification du contenu anatomique des faisceaux délivrés et leur dosimétrie sont très importantes.
Des progrès, tels que la radiothérapie conformationnelle et la modulation d’intensité, qui réduisent l’irradiation des tissus sains, permettent une réduction des effets secondaires.
  
LE DÉBUT DU TRAITEMENT

Le délai maximum du début de la radiothérapie après l'opération, en l’absence de chimiothérapie adjuvante, doit être inférieur à 3 mois.


Si une chimiothérapie et une radiothérapie adjuvantes vous ont été prescrites, la chimiothérapie est le plus souvent réalisée en premier. Dans ce cas, la radiothérapie sera débutée au plus tard 6 mois après l'opération et 5 semaines après la fin de la chimiothérapie.

LA MISE EN ROUTE DU TRAITEMENT 


Il débute habituellement 4 à 6 semaines après l'opération ou la fin de la chimiothérapie.
Vous rencontrerez en consultation un médecin radiothérapeute qui vous examinera et vous expliquera votre traitement, sa durée et le rythme des séances. 
Si vous ne suivez pas de chimiothérapie, la radiothérapie commence dès la cicatrisation de la plaie, habituellement dans les huit semaines suivant l'intervention chirurgicale. On recommande de ne pas repousser la radiothérapie au-delà la 12ème semaine après l'intervention chirurgicale, même si rien ne le prouve scientifiquement. 
Si vous suivez une chimiothérapie, la plupart des centres recommandent d'attendre la fin de la chimiothérapie pour entreprendre une radiothérapie. 
Parfois, les deux types de traitements sont administrés ensemble, on parle alors de radiochimiothérapie, « RCT ». 

LE RENDEZ-VOUS DE CENTRAGE 

Cette première consultation a pour but de définir précisément la région à irradier, les zones à protéger et la technique d’irradiation la mieux adaptée à votre cas. 
Pour cela, des clichés radiologiques seront réalisés grâce à un « simulateur », appareil possédant les mêmes caractéristiques techniques que le futur appareil de traitement. La zone à irradier sera repérée par des marques au feutre sur la peau (à ne pas effacer) ou par de petits points de tatouage de la taille d’une pointe de stylo (ces points de tatouages ne restent plus de manière permanente). Cette étape de repérage dure 40 à 60 minutes. 

LES SÉANCES DE RADIOTHÉRAPIE 

Dès la première séance de radiothérapie, vous rencontrerez l’équipe de manipulateurs qui effectuera chaque jour votre traitement : un cliché de contrôle sera réalisé, validé par le médecin radiothérapeute. 
Vous serez installée par les manipulateurs qui quitteront ensuite la salle tout en restant en contact avec vous par l’intermédiaire d’un interphone et d’une caméra.

Votre installation sur la table 

Vous serez allongée sur le dos (décubitus dorsal). Dans certains cas particuliers, d'autres positions, sur le côté (décubitus latéral) ou sur le dos (décubitus ventral) sont utilisées.
Le contention est assuré par un plan incliné, ajusté en fonction de la morphologie de votre thorax et la taille de votre sein. Pour votre confort et une optimisation de exposition, vos bras seront relevés et reposeront sur des supports ajustables.

Les séances 

La radiothérapie est habituellement réalisée une fois par jour cinq jours sur sept et ne nécessite pas d‘hospitalisation. Sa durée est en moyenne de 6 semaines. Une séance de radiothérapie dure moins de 15 minutes et l'irradiation proprement dite 3 à 5 minutes. Le rythme et la durée du traitement sont déterminés par le radiothérapeute doivent être respectés. 
Une consultation hebdomadaire de surveillance pendant les « séances de rayons » aura lieu avec votre radiothérapeute.


QUELQUES TRUCS...

 

  • Se laver quotidiennement en évitant les bains chauds et en privilégiant des douches tièdes et courtes avec utilisation d’un savon neutre non irritant
  • Bannir le port des vêtements synthétiques serrés et leur préférer des vêtements amples en coton avec des sous-vêtements sans armature afin d’éviter l’irritation causée par la transpiration et la macération
  • Observer de bonnes règles de photoprotection
  • Prendre soin de la peau irradiée en évitant les traumatismes et les frottements. Le moment de l’hydratation quotidienne de la zone traitée doit être l’occasion de traquer une rougeur débutante et de la signaler au médecin
  • Ne jamais appliquer de topiques locaux ou prendre des médicaments par voie orale sans l’aval du médecin traitant

 


 

 

 

 

 

 

MISE À JOUR

8 janvier 2013

 

Clic VOIR LE SITE

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 07:30

 

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  • DE MEILLEURES PERFORMANCES AVEC UNE SÉCURITÉ ACCRUE..

LA RADIOTHERAPIE CONFORMATIONNELLE
Cette technique repose sur un repérage précis des positions anatomiques des volumes cibles tumoraux, afin de réduire les dimensions des faisceaux et, ainsi, de mieux protéger les tissus sains. Elle est de plus en plus utilisée et tend à devenir le traitement standard.

Avec cette méthode, l’irradiation du sein est réalisée durant ou à distance de l’intervention conservatrice du sein.
 L'HYPOFRACTIONNEMENT
C'est une nouvelle méthode consistant à délivrer les rayons sur période plus courte. Une étude récemment publiée a montré qu'une irradiation de 42,5 Gy délivrée en 16 fractions sur 3 semaines permettait d'obtenir les mêmes résultats que les irradiations sur 5 semaines.

L'IRRADIATION PARTIELLE ET ACCÉLÉRÉE A RADIOTHÉRAPIE CONFORMATIONNELLE « Ipas »
- En pré-opératoire

La totalité de la dose est délivrée en une seule fraction par un faisceau direct et en utilisant différents types de rayonnements.

- En post-opératoire

Elles font appel à la curiethérapie interstitielle à bas débit (BDD) ou à haut débit (HDD). De fins tubes plastiques sont tout d'abord placés dans le tissu mammaire près de la tumeur afin de guider les produits radioactifs vers la zone malade. Des petites pastilles, contenant la substance radioactive, appelée iridium 192, sont alors insérées dans ces tubes et enlevées au bout de quelques jours.
La dose totale en BDD3 est de 50 à 55 Gy. Elle est de 34 à 38 Gy en HDD, soit 8 à 10 fractions, à raison de deux séances, espacées de 6 heures, par jour.
Maintenant, on peut aussi utiliser un dispositif avec ballonnet, appelé Mammosite™. Une source d’iridium 192 à HDD est projetée à travers le cathéter puis positionnée au centre du ballonnet pour délivrer en quelques minutes la dose totale à 1 cm autour de la surface du ballonnet.

- Les indications possibles

Les critères d’utilisation sont actuellement, un âge supérieur à 50 ans, une tumeur de moins de 2 cm et une forme histologique de cancer canalaire invasif, un curage ganglionnaire négatif, une cavité opératoire supérieure à 3 cm. Des essais thérapeutiques en cours devraient apporter plus d'informations à ce sujet au cours des prochaines années.

 

Mise à jour

11 février 2010

 

 


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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 11:44

 

 

cav 2011 activite physique et cancer

 

      CAV 2010 - Innovation en radiothérapie.

 

Les rayons qui sauvent : la radiothérapie - Pr Jean-Marc COSSET Professeur d'Oncologie-Radiothérapie, Institut Curie - Paris. Membre de la commission internationale de Protection Radiologique.

 

Après un rappel historique, Jean-Marc COSSET décrit les nouvelles technologies accompagnant un diaporama permettant un parfaite compréhension. Les précautions sécuritaires sont exposés, ainsi les mesures de management permettant d'éviter les accidents. un panégérique ce ce qu'il faut savoir dans ce domaine

 

 

Diaporama :

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 11:40

 

 

cav 2011 activite physique et cancer

 

Présentation par le Professeur PEIFFERT, des dernières avancées en radiothérapie-curiethérapie et sécurité des soins.

 

 

 

 

 

 


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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 14:06

 

Avec 4 accélérateurs, 1 CyberKnife® et 1 TomoTherapie®, le CLCC de Caen propose une des offres de soins de radiothérapie la plus complète de France.


L'inauguration du CyberKnife®, nouveau système de radiothérapie, aura lieu le mercredi 21 mars 2012 en présence de Pierre-Jean Lancry, Directeur de l’Agence Régionale de Santé de Basse-Normandie, de Pascale Flamant, Déléguée générale d’UNICANCER et de la Fédération Française des Centres de Lutte contre le Cancer, de Laurent Beauvais, Président de la Région Basse- Normandie, du Pr Khaled Meflah, Directeur général et du Pr Jean-Louis Habrand, chef du service de radiothérapie.


Le Centre de lutte contre le cancer François Baclesse renforce ainsi son arsenal thérapeutique de radiothérapie. En France, 7 systèmes CyberKnife® sont actuellement en service à Caen, Lille, Nancy, Lyon, Nice, Tours et Bordeaux. Cette acquisition permet au service de radiothérapie de s’inscrire dans de nombreux protocoles de recherche nationaux et internationaux.


Le CLCC et Accuray poursuivent ensemble leur engagement auprès des patients en facilitant l’accès aux dernières avancées technologiques, CyberKnife® et TomoTherapie®.

 

Une nouvelle ère en radiothérapie

A l’heure actuelle, 60 % des patients atteints de cancer sont traités par radiothérapie. Compte tenu de l’augmentation de l’espérance de vie de la population et par conséquent de l’incidence croissante des cancers du fait du vieillissement, le nombre de patients concernés par la radiothérapie devrait augmenter.


La radiothérapie occupe une place incontournable dans le traitement du cancer. Cette discipline a connu depuis deux décennies d’importantes innovations, intégrant les progrès de l'imagerie (meilleure définition de la cible), de l'informatique (progrès de la dosimétrie) et de l'innovation technologique (nouvelles machines de traitement).

La radiothérapie moderne se révèle plus précise, plus efficace et moins toxique pour les organes sains environnants grâce aux différentes techniques IMRT (intensity modulated irradiation therapy), IGRT (image guided radiation therapy), Radiothérapie 3D, TomoTherapie®, CyberKnife®, Protonthérapie.


Ces avancées révolutionnent les pratiques et élargissent les indications d'un mode de traitement du cancer en constante et rapide évolution.

 

CyberKnife® et tomoThérapie® : deux systèmes innovants, différents et complémentaires

TomoTherapie® et CyberKnife® sont reconnus à la fois pour leur haute précision d’irradiation des cibles tumorales de l’ordre du millimètre et pour les bénéfices rendus améliorant considérablement la qualité de vie du patient.


Le système de radiothérapie stéréotaxique robotisée CyberKnife®, disponible en France depuis 2006, est le premier capable de délivrer de hautes doses de radiations sur la tumeur, avec une précision infra-millimétrique.

 


CyberKnife® présente de nombreux atouts par rapport à la radiothérapie classique. Il autorise une radiothérapie stéréotaxique sans système de contention invasif. Les cibles « fixes » peuvent bénéficier de cette technique, notamment en intracrânien ou près de la moelle épinière. Il apporte également de nouvelles perspectives dans le traitement des tumeurs mobiles et difficiles d’accès comme les tumeurs pulmonaires, hépatiques et pelviennes.


Autre caractéristique importante, le CyberKnife®, grâce à sa grande précision balistique, permet d’effectuer un traitement sous forme hypofractionnée, c'est-à-dire avec un nombre réduit de séances et une dose plus importante par séance (3 à 6 séances en moyenne) et permettant de préserver au maximum les organes avoisinants.

 

Qualité et sécurité des soins

Le CLCC François Baclesse s’inscrit dans une démarche permanente visant à améliorer la qualité et la sécurité des soins. Il réalise ses traitements dans le respect des protocoles nationaux et internationaux et met l’accent sur l’investissement dans des matériels permettant l’utilisation de techniques innovantes. Ainsi, il s’inscrit dans une démarche d’amélioration de la qualité des soins.


La sécurité est également une préoccupation permanente du centre, qui effectue plus de 22 500 contrôles qualité par an et a en outre intégré une démarche systématique d’analyse des risques a priori et a posteriori.


Depuis 2008, il s’est impliqué dans un programme d’Evaluation des Pratiques Professionnelles organisées par le groupe UNICANCER visant à l’amélioration de la sécurité, de la qualité et de l’efficience en radiothérapie.

 

 

Plus d'informations

Contact presse :
Sophie TAILLARD
Centre François Baclesse

Téléphone : 02 31 45 51 74
E-mail : s.taillard@baclesse.fr

Le site Internet du centre François Baclesse

 

 

 

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 19:51

http://www.unicancer.fr

06/03/2012

 

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En phase pilote, sous l’égide de l’INCa, la technique per-opératoire est un “traitement minute” de radiothérapie novateur contre les cancers du sein.


Depuis le 8 février, l’Institut Paoli-Calmettes propose à des patientes touchées par un cancer du sein une technique de radiothérapie nouvelle et prometteuse : la radiothérapie per-opératoire.


Pratiquée tout de suite après l’ablation de la tumeur, en salle d’opération, elle offre l’avantage de la précision sans majorer la toxicité par rapport aux radiothérapies classiques, et, comme ces dernières, elle réduit à moins de 5% le risque de récidives.

En associant la chirurgie et la radiothérapie, la radiothérapie per-opératoire de contact est donc une innovation majeure.


En contact direct avec la zone de la tumeur, l’irradiation est plus précise. Elle préserve mieux les tissus, sains, voisins de la zone à traiter, et, comme la radiothérapie externe, elle évite une ablation lourde d’organe. Elle remplace environ 25 séances de radiothérapie généralement pratiquées dans les semaines suivant la chirurgie. Ainsi, elle réduit le nombre de venues à l’hôpital, et épargne la pénibilité, et le coût, des trajets.

 

 

 

Désescalade thérapeutique contre le premier cancer affectant les femmes

C’est donc une technique très prometteuse contre certains cancers du sein. Avec plus de 50 000 cas par an en France, le cancer du sein est le plus fréquent des cancers chez les femmes. Si l’on ne sait pas le prévenir, depuis deux décennies, les progrès ont révolutionné les soins, et les pronostics de guérison pour ces cancers. La radiothérapie per-opératoire s’inscrit dans cette dynamique qui se caractérise également par des soins moins contraignants et moins invalidants.


Le traitement du cancer du sein fait appel à la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, les thérapies ciblées.


Dans chacune de ces ressources thérapeutiques, des découvertes récentes améliorent encore les chances de guérison, avec des soins moins invalidants. Ainsi, la chirurgie, qui était très mutilante autrefois, est de plus en plus préservatrice, et de moins en moins douloureuse : aujourd’hui, plus de 70 % des femmes conservent tout ou partie de leur sein.


Dans cette dynamique de désescalade thérapeutique - des traitements plus efficaces et moins pénibles, une dizaine d’essais ont prouvé qu’une chirurgie conservatrice - n’enlever que la tumeur, suivie de la radiothérapie, était aussi efficace que la mastectomie.


Pour permettre une chirurgie conservatrice, la radiothérapie adjuvante est indispensable afin d’éviter à la patiente un risque de récidive à 5 ans qui, en son absence, survient dans un tiers des cas.


Les techniques de radiothérapie pratiquées juste après l’ablation de la tumeur présentent deux avantages : la réduction substantielle des séances de radiothérapie et une irradiation partielle, et mieux ciblée, du sein. L’irradiation partielle du sein consiste en une irradiation du “lit tumoral" uniquement, au lieu d’irradier l’ensemble de la glande mammaire.

 

 

Le “boost” (dose concentrée) : réduire le risque de récidive à moins de 5%

La radiothérapie adjuvante permet de réduire de deux tiers les récidives locales, ramenant donc les 30% de récidive constatées à 10%, en traitant l’ensemble du sein à la dose de 50 Gy en 25 fractions de 2 Gy.


Depuis 15 ans, il a été montré que l’on peut encore réduire ce taux de 10%, en ajoutant un “boost”, c'est à dire une dose concentrée délivrée à l’emplacement de la tumeur. Plusieurs techniques de boost présentent des efficacités équivalentes : l’irradiation externe (en photons ou en électrons) et l’irradiation interstitielle (par curiethérapie). Deux essais randomisés ont prouvé que le boost réduisait de moitié le taux de récidive par rapport à une radiothérapie classique du sein. Le taux de récidive à 5 ans après irradiation de la glande mammaire sans boost, descend donc à 5% lorsque l’on ajoute un boost.

 

La participation à une étude et un programme pilotes au niveau national

L’IPC a été retenu par l’INCa (Institut National du Cancer), dans son appel à projets pour participer à une étude pilote nationale sur l’évaluation scientifique de cette nouvelle modalité thérapeutique en irradiation partielle pour la prise en charge des cancers du sein, étude pilotée par l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO), membre comme l’IPC de la Fédération UNICANCER, et qui a mené les premiers essais.

 

Avec plus de 2 000 patientes prises en charge en 2010, l’IPC figure parmi les références en matière de recherche et de prise en charge des cancers du sein en France.

 

L’IPC est déjà engagé dans une démarche d’hypofractionnement. La radiothérapie per-opératoire s’inscrit dans cette dynamique de progrès thérapeutiques.

 

Le programme s’intègre dans une coordination nationale pour participer à une étude scientifique et économique dont le but est de préciser les modalités de mise en oeuvre de cette technique nouvelle :

  • La définition des bonnes pratiques chirurgicales et de radiothérapie,
  • La définition des critères d’inclusion des patientes,
  • La validation des protocoles de traitements.

 

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Un équipement et une organisation opérationnels à l’IPC

Doté des infrastructures, des ressources humaines et de l’organisation pluridisciplinaire nécessaires, l’IPC a investi dans un appareil de radiothérapie de contact par photons de 50 Kv d’une valeur de 540 000 Euros. Une salle d’opération a été aménagée en radioprotection.

 

En plus des fonds propres de l’IPC, la subvention de l’INCa (à hauteur de 300 000 Euros) et l’aide de la Fondation d’Entreprise du Crédit Agricole Alpes Provence (d’un montant de 150 000 Euros) contribuent au financement de ce nouvel équipement, et des aménagements qu’il réclame.

 

Dans le cadre de ce programme pilote sur le plan national, en faveur de la recherche de progrès thérapeutiques, l’INCa alloue à l’IPC 300 000 Euros à l’IPC pour : contribuer à l’investissement dans un appareil de radiothérapie de contact ; et mener une évaluation scientifique et médico-économique de l’efficacité thérapeutique de cette méthode par rapport aux traitements standards.

 

 

Une technique accessible à l’IPC depuis le 8 février

L’appareil de radiothérapie per-opératoire est accessible à des patientes de l’IPC depuis le 8 février dernier. La phase d’essai durera 24 à 30 mois. Après évaluation, cette technique innovante sera ensuite généralisable sur le territoire national.

 

L’étude pilote validée doit permettre de déterminer les protocoles thérapeutiques de la radiothérapie per-opératoire en irradiation partielle : critères d’inclusion des patientes, protocoles d’administration, notamment dosimétriques. Les patientes doivent avoir plus de 60 ans, avec un certain type de tumeurs (tumeur unique sur bilan IRM, de type canalaire infiltrant, à récepteurs hormonaux positifs et Her 2 non suprexprimé) A ce jour, l’IPC estime à 80 le nombre de patientes qui pourraient être incluses dans la phase de démarrage.

 

 

Une généralisation de cette avancée thérapeutique pour d’autres formes de cancers

Les résultats de l’évaluation pilote nationale seront publiés à la fin 2013, pour une généralisation en France à partir de 2014, d’abord dans le cadre des cancers du sein. Car, s’il est aujourd’hui un recours thérapeutique de choix dans le traitement des cancers du sein, l’appareil de radiothérapie per-opératoire peut également être utilisé dans une variété de circonstances, comme le traitement des carcinomes colorectaux, ou l’irradiation per-opératoire de certaines récidives pelviennes ou gynécologiques.

Dès maintenant, cependant, cette technique de soins est utilisée pour des patientes qui peuvent bénéficier de traitements conservateurs du sein, comme une dose concentrée et immédiate après l’intervention : elle cible la zone atteinte du sein avant que celle-ci se modifie dans les semaines suivant l’intervention et avant la radiothérapie, quand le sein se reconstitue, rendant difficile l’identification de la zone initiale de la tumeur.

 

Photos copyright IPC
Crédit photos : Jean-Michel DUREY, Communication IPC

 

 

Plus d'informations

Contacts presse :

Jérôme Vernant
Téléphone : 33 (0)4 91 22 33 25 - vernantj@marseille.fnclcc.fr

Elisabeth Belarbi
Téléphone : 33 (0)4 91 22 37 48 - communication@marseille.fnclcc.fr

Le site de l'Institut Paoli-Calmettes

 

 

 

 

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 17:23

 

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rédigé le 9 mars 2012 par La rédaction d'Allodocteurs.fr avec AFP, mis à jour le 9 mars 2012

 

 

Depuis février, l'Institut Paoli-Calmettes, centre de lutte contre le cancer de Marseille, propose à ses patientes souffrant d'un cancer du sein, une nouvelle technique de radiothérapie pratiquée juste après l'ablation de la tumeur. Une thérapie innovante, déjà testée à Nantes depuis un an et demi. Explications en images.

 

 

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-cancer-du-sein-une-nouvelle-technique-de-radiotherapie-a-marseille-6381.asp?1=1

 

- Nouvelle technique de radiothérapie à l'Institut de Cancérologie de l'Ouest -René Gauducheau  

de Nantes (octobre 2010) -

 

 

Grâce à une nouvelle technique de radiothérapie, certaines patientes souffrant d'un cancer du sein pourront éviter les allers-retours fatigants en radiothérapie. Généralement, après l'ablation de la tumeur, durant 5 semaines, du lundi au vendredi, les patientes devaient se rendre à 25 séances de radiothérapie dans les semaines suivant la chirurgie.

 

Depuis le 8 février 2012, l'Institut Paoli-Calmettes propose cette nouvelle technique de radiothérapie à ses patientes, pratiquée tout de suite après l'ablation de la tumeur, en salle d'opération, juste après l'intervention. Caractérisée par une irradiation partielle et mieux ciblée du sein, directement sur la zone de la tumeur, elle permet de réduire à moins de 5 % le risque de récidive sans majorer la toxicité par rapport aux radiothérapies classiques, en appliquant des doses concentrées appelées "boost". Grâce à cette technique, la patiente n'a pas à retourner en radiothérapie. Ce qui épargne aux patientes la pénibilité des trajets, et permet une économie importante pour la Sécurité sociale.

 

Sept autres centres de radiothérapie ont été retenus par l'INCa en France pour réaliser l’évaluation de cette radiothérapie peropératoire dans les cancers du sein. Nantes, Brest et Bordeaux la pratiquent déjà.

 

Les patientes pouvant être traitées par cette technique doivent avoir plus de 60 ans et un certain type de tumeurs, une tumeur unique sur bilan IRM de type canalaire infiltrant. À ce jour, l'Institut Paoli-Calmettes estime à 80 le nombre de patientes qui pourraient être incluses dans la phase de démarrage. L'IPC a été retenu par l'Institut national du Cancer (INCa) pour mener ce programme pilote qui a nécessité l'achat d'un appareil de radiothérapie de contact par photons de 50 Kv d'une valeur de 540 000 euros et l'aménagement en radioprotection d'une salle d'opération.

 

Avec la modernisation des traitements, désormais plus efficaces et moins pénibles, la chirurgie qui était autrefois très mutilante est de plus en plus préservatrice et de moins en moins douloureuse, plus de 70 % des femmes conservent tout ou une partie de leur sein. "Une dizaine d'essais ont prouvé qu'une chirurgie conservatrice suivie de la radiothérapie était aussi efficace que la mastectomie", se félicite l'équipe de l'IPC.

 

En 2010, plus de 2 000 patientes souffrant d'un cancer du sein ont été prises en charge à l'IPC. Avec 53 000 nouveaux cas attendus en 2012, le cancer du sein reste le premier cancer chez la femme, responsable de 11 000 décès par an.

Cette radiothérapie per-opératoire pourrait également être utilisée dans le traitement des carcinomes colorectaux ou "l'irradiation de certaines récidives pelviennes ou gynécologiques".

 

 

En savoir plus


Sur Allodocteurs.fr :

Ailleurs sur le web :

  • Institut Paoli-Calmettes
     - "Une technique pilote de radiothérapie débarque à l'IPC : La radiothérapie per-opératoire."

 

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 18:45

Lundi, 13 Février 2012

 

Depuis fin septembre 2011, l'antenne d'Auxerre du centre de radiothérapie du Parc dispose de deux machines de traitement. Vendredi soir, le deuxième accélérateur de particules était inauguré.

« Grâce à cette seconde machine, les délais d'attente pour débuter un traitement de radiothérapie sont raccourcis », a indiqué le Dr Christian Pichon, l'un des radiothérapeutes du centre auxerrois.

Les patients, « comme les ambulanciers », apprécient également les nouvelles plages horaires de traitement. Avec une seule machine, les rendez-vous pouvaient aller jusqu'à 23 h 30. Désormais, au plus tard, ils sont fixés à 19 heures.

L'an dernier, le centre de radiothérapie a traité 650 nouveaux patients et repris une cinquantaine d'autres en rechute. Soit environ 700 sur l'année. Depuis début 2012, il compte déjà 110 nouveaux dossiers.

 

Des patients de l'Yonne et de Clamecy

L'arrivée de la deuxième machine joue-t-elle sur la fréquentation du centre ? « C'est possible. Maintenant, tout le monde sait que le service de radiothérapie existe à Auxerre. C'est acté. Et avec le développement des réunions interdisciplinaires, nous avons récupéré quelques patients du nord du département », indique le Dr Pichon. L'an dernier, ils étaient une centaine à venir de Sens pour recevoir leur traitement. « Avant, on en accueillait une soixantaine seulement. »

Outre les patients icaunais, la radiothérapie du Parc reçoit également ceux de Clamecy, puisqu'une convention existe entre les hôpitaux de ces deux villes.

En constante évolution, la radiothérapie devrait faire appel, d'ici juin, à la technique du VMAT. « Elle permet de diminuer la dose délivrée au niveau des organes sains, et donc, de réduire les effets secondaires.

 

- Art. extrait :  www.lyonne.fr

 

 

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