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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 09:29


00003Rose magazine

Catherine Adler-Tal psychologue et Catherine Cerisey bloggeuse et ancienne patiente, viennent à votre rencontre pour échanger et vous apporter des clés pour mieux vivre avec une maladie métastatique.

Venez avec vos proches ! 
Le jeudi 26 septembre de 14h30 à 16h "Aux mots bleus", 
40 rue Poquelin Molière à Bordeaux. 


Inscription gratuite auprès

de Sonia au 05 57 97 19 10 ou sur sonia.bousbiat@comm-sante.com

 

 

Bordeau-cancer-du-sein-metastas.png

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 09:20

00003Rose magazine

 

   De passage

Nous sommes de passage, l’affaire est entendue.

Peu de choses à partager; nos solitudes additionnées, quelques étreintes, des amitiés, ces miettes d’humanité qui parfois, au bout du chemin, esquissent une existence.

Avec Valérie Benguigui nous avons partagé de vrais grands fous rires, des moments de légèreté où la joie flirtait avec l’émotion. Valérie Benguigui est morte à l’heure où l’été refuse de s’éteindre.

A Rose, nous savions Valérie malade. La nouvelle de son décès est tombée lundi soir, au cours d’une soirée sensée célébrer la rentrée des classes dans un groupe de parents d’élèves. Cette annonce donna à la fête un tour inattendu. Au centre de la conversation, notre hôtesse, une sexagénaire en pleine forme, grillant clope sur clope et carburant au JW, nous expliquait ce qu’était vraiment le cancer. Elle n’en avait jamais eu, c’est vrai, mais elle connaissait vachement bien, d’ailleurs bientôt « on en aurait tous un », donc il fallait relativiser –ça allait « devenir un truc anodin, genre une grosse grippe ». Sauf pour Valérie Benguigui qui, accordait-elle, experte, à l’assemblée médusée, n’avait pas eu de chance.

Je m’accrochais ferme à mon mojito et à mon sens aigu de l’urbanité pour ne pas me lever et claquer la porte.

Je regardais mon verre, rempli de rhum, avec la jolie petite feuille verte de menthe qui surnageait courageusement et je me souvenais des mois passés à ne pouvoir avaler que de la bouillie, naufragée dans mon lit entre deux chimios. Je pensais à Maryse, Bénédicte, Monique, Laurence, Patrick, tous les amis que nous avons perdus depuis deux ans. Qu’auraient-ils fait à ma place ? Balancé une vanne bien sentie ? Une baffe ? Et Valérie qu’aurait-elle dit ?

Puis je pensais à toutes les vivantes. Aux journalistes de la rédaction qui se battent inlassablement contre le cancer. A toutes nos lectrices qui chaque jour mettent dans la balance toute leur volonté, toutes leurs forces et toutes leurs histoires.

Je pensais à mon amie Céline C, actuellement en chambre stérile après une greffe.

Je pensais surtout à une petite fille qui a perdu sa maman au printemps dernier et qui vient d’être, elle aussi, admise à l’hôpital avec une leucémie.

Une « grosse grippe » vraiment ?

Les experts en communication qui repeignent le mois d’octobre couleur chamallow pour le grand barnum de la consommation, ont parfaitement réussi leur coup. Tout ce rose c’est frais, ça remet un peu de douceur en cette fin de l’automne. On pavoise des opéras, des montagnes, des monuments. On farde la mort pour convaincre les foules. On rend la douleur, la peur, la souffrance, enfin fréquentables.

Une « grosse grippe ».

Alors au nom de toutes les copines mortes et plus encore au nom des vivantes, j’ai fini par mettre fin à la péroraison de notre « experte ès cancer » en lui renversant mon mojito sur la jupe. Ce qui l’a fait taire illico. Je ne crois pas en la vie éternelle mais je ferais bien semblant, juste pour imaginer que Valérie Benguigui a souri, à ce moment là.

Je ne serais sans doute plus invitée chez cette dame.

Tant pis. Pas grave.

De toutes façons on est tous de passage…

Lire les Réactions sur Rose Magazine

 

 

 

 

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 10:19
100% CHIC ET GLAMOUR

Le samedi 18 mai 2013

Cour Mably et salle capitulaire

VESTIAIRE-DE-ROSE.jpg

Rose Magazine, 1er féminin haut de gamme et gratuit pour les femmes atteintes d'un cancer, lance en partenariat avec la mairie de Bordeaux, une grande journée de solidarité à Bordeaux lors de la sortie du n°4 printemps/été.

En organisant la 1ère édition du "Vestiaire de Rose" - vide-dressing 100% chic et fashion - Rose Magazine fait appel à la générosité des Bordelaises, pour offrir de belles pièces (vêtements, chaussures, et accessoires femme) qui seront exposées et vendues au profit de l'association Rose (loi 1901) pour financer le magazine. 
 
L'argent récolté permettra au journal de continuer sa mission de soutien et d'accompagnement auprès des femmes fragilisées par le cancer. 

facebook3

 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 11:20

 

00003Rose magazine

 

 

 

France 2 soutient ROSE Magazine

France 2, en liaison avec France Télévisions Publicité, offre gracieusement à l’association Rose des espaces publicitaires sur son antenne entre le 2 et le 8 mars avec la diffusion de ce spot réalisé conjointement par Carole Mathieu Castelli et l’équipe de la direction artistique de France 2.

Les responsables de l’association sont invitées dans le magazine

« Toute une histoire » du 7 mars, dont le thème est

« Cancer : rester femme malgré tout »,

ainsi que dans les émissions

« C’est au programme » du vendredi 8 mars et

« Thé ou café » du dimanche 10 mars.


Clic Pour faire à don à rose

Clic Voir la Vidéo 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 16:14

 

Vous pouvez lire ROSE MAGAZINE en ligne

 

Rose-Magazine-n-1.jpg

Clic  Rose Magazine n° 1

 

Rose-Magazine-n-2.jpg

Clic Rose Magazine n° 2

 

Rose-Magazine-n-3.jpg

 

Clic Rose Magazine n°3

 

Sigle-Rose-Magazine.jpg

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 08:00

 

 

Le 6 septembre 2012, Rose Magazine a reçu une mention au titre de “Meilleur lancement de l’année 2012” et a été “nominé” pour le prix du “Meilleur magazine de presse 2012.”

 

 

PLUS D'INFOS

 

 


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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 14:15

 

 

L-amour-a-l--epreuve-du-cancer-article-Rose-Magazine.jpg

 

Samantha, 38 ans, mariée

 

La maladie transforme le corps mais aussi, souvent, les rapports de couple. Comment passer, à deux, l’épreuve de l’opération, des traitements et de l’hormonothérapie. Témoignages et conseils. NATHALIE VALLEZ

 

"Et sexchwuellement, comment ça va ?" Cécile se souvient encore de la question balbutiante et embarrassée de son oncologue, regard fuyant et teint rouge tomate, lors de la consultation clôturant huit mois de chimiothérapie. "Un sein et 18 kilos en moins, des semaines branchée à une perf, une voisine de chambre à l’hosto… Qui peut faire l’amour dans ces conditions ? Pour me marrer, j’ai failli mentir et lui répondre que, oui, je m’étais éclatée et que j’avais emballé tous les internes du service ! » Trois ans après, la jeune femme en rit encore. Pourtant, peu de malades prennent le sujet à la plaisanterie. Selon une enquête menée en 2010*, près de 30 % des femmes soignées à l’institut Curie pour un cancer du sein non métastatique n’ont toujours pas, entre six mois et cinq ans après l’arrêt des traitements, retrouvé d’activité sexuelle. Raisons invoquées : manque d’intérêt, problèmes physiques ou grande fatigue. Sur les 70 % qui témoignent d’une activité, 58 % se plaignent d’une altération du désir et 51 % de difficultés à atteindre l’orgasme.

 

Clairement, « sexchwuellement », ça va mal. Comment, à une époque qui prône le plaisir érotique comme objectif ultime de réalisation personnelle, en est-on là ? Élodie, ravissante trentenaire rescapée d’un cancer du col de l’utérus, a sa petite idée. « On a "le" cancer, on est donc censées être reconnaissantes de simplement rester en vie. On parle du sexe des vieux, des ados, des handicapés, des gros, des maigres. Tout le monde a droit à sa tournée, sauf les cancéreux, quoi ! Moi, quand j’ai évoqué d’éventuelles relations durant les traitements, l’onco m’a répondu sèchement qu’on s’y intéresserait "après". Après quoi ? J’avais 24 ans. Après les traitements ? La rémission ? La guérison ? Et si je ne guérissais pas ? Ceinture en attendant le cercueil ? » Six ans plus tard, guérie, la jeune femme ne cache pas son incompréhension. Mais combien de (saines) colères exprimées pour des milliers de silences résignés ?


La maladie, un redoutable “tue l’amour”

« Au moins un patient sur deux aimerait qu’on lui parle de sexualité. Et les trois quarts des soignants ne l’abordent pas spontanément, analyse Sarah Dauchy, psychiatre et oncologue à l’institut Gustave-Roussy. Pendant les traitements, de nombreuses patientes s’en accommodent, anticipent une baisse de la libido. Mais il ne faut pas attendre l’après-cancer pour soulever la question, car les dégâts au sein du couple peuvent s’avérer irréversibles. »

 

Comme « tue l’amour », le cancer n’a en effet pas son pareil. Épuisement (notamment dans le cadre de chimiothérapies), peur de la mort, « désérotisation » du corps dans le cadre de l’hôpital… Avec en plus, dans le cas des cancers féminins qui restent les plus fréquents (sein-utérus-ovaires), perte des symboles de la séduction ou de la reproduction, assortie (souvent) d’un traitement inhibiteur des hormones « Ce sont, finalement, les facteurs psychologiques qui ont le plus d’impact sur la sexualité, explique Anne Brédart, psycho-oncologue à l’institut Curie, qui a dirigé l’étude auprès des femmes en rémission d’un cancer*. Les malades ont une perception altérée de leur corps, mais n’arrivent pas à en parler à leur conjoint. Elles se dévalorisent et se mettent elles-mêmes souvent "hors-jeu" sexuel. D’ailleurs, 25 % des ex-patientes interrogées ont le sentiment que c’est leur partenaire qui craint le rapport sexuel. » L’enjeu essentiel devient donc de préserver la communication au sein du couple.


Une consultation de sexologie préalable aux traitements ?

Annie, quinquagénaire libertine, témoigne de ce bouleversement : « Quand on m’a enlevé un sein, c’est comme si on m’avait volé ma féminité. Jouer la séduction, monter des scénarios coquins, me mettre de la lingerie hot pour une soirée, je ne peux plus. Je me sens "décalée" et, pour tout dire, un peu ridicule. J’espère que les fantasmes, la légèreté, le plaisir reviendront après ma reconstruction. » Tout comme Annie, bien des femmes subissent la mastectomie comme le deuil de leur sex-appeal. Ainsi, une étude Novartis sur l’après-cancer du sein** démontre que seulement une femme sur huit se définit comme attirante, et que moins d’une sur deux (45 %) se sent encore « femme à part entière ». Dès lors, comment accepter les caresses d’un homme, son amour, son désir ? Et pour les cancers des ovaires ou de l’utérus, les peurs ou la méconnaissance des conjoints viennent encore s’ajouter au mal-être des femmes. « L’ignorance de l’appareil génital de la femme peut être lourde de conséquences pour la vie d’un couple : peur d’une cicatrice pas solide, de faire ou d’avoir mal, interrogations sur la plasticité d’un vagin reconstruit… Il est primordial d’informer et de ré-informer les patients, insiste Sarah Dauchy. Il faudrait même intégrer une consultation dès le début du traitement : les patientes et leurs compagnons sauraient qu’ils risquent de se trouver confrontés à des écueils et les aborderaient mieux. » Daniel Habold, sexo-oncologue à Annecy, va plus loin : « C’est l’ensemble du personnel entourant les malades qui devrait être formé : médecins, psychologues et infirmières, mais aussi assistantes sociales, esthéticiennes… »

 

Aucun problème n’est insoluble avec du dialogue, de la sensualité et de l’amour. Anne Lesur, onco-sénologue au centre Alexis-Vautrin de Nancy, prône les vertus du simple bon sens : « Dès la première consultation, j’évoque avec mes patientes les obstacles à venir. La baisse de la libido durant la chimiothérapie est normale. Je les rassure, je leur explique que c’est une période, certes, difficile, mais qu’il faut se laisser du temps. J’explique au mari que leur femme a besoin d’être bichonnée, chouchoutée, et n’a aucune envie de faire des acrobaties devant un porno. Lorsque les hommes et les femmes communiquent, échangent, se caressent, le couple est préservé. Et même, dans bien des cas, contrairement à ce que l’on peut raconter, cette épreuve rapproche les êtres. » N.V.


 

Publié par Nathalie Vallez le 14 mai 2012

 

* « Prévalence et facteurs de risque de difficultés sexuelles chez des femmes en rémission d’un cancer du sein non métastatique », 2010.


** « Étude Face/Novartis sur les femmes atteintes d’un cancer du sein et entourage ».

 

 

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 11:15

 

N'hésitez pas et passer prendre votre exemplaire gratuit au Comité  !  Premier magazine pour les femmes touchées par le cancer, il veut être utile à ses lectrices au quotidien.

" Nous avons choisi le sourire d’Émilie parce que Rose n’est pas un magazine qui parle de maladie, mais un magazine qui parle de vie. Parce qu’il y a, aujourd’hui, urgence au bonheur.

Dans ces pages estivales, nous parlerons donc beaucoup de bonheur. Et d’amour, avant toute chose. Du désir à l’épreuve de la maladie. De l’amour avant et pendant le cancer. Pas plus ou moins fort. Non, juste différent, parce que nous ne sommes plus les mêmes. L’accepter est aussi une (é)preuve d’amour. "

 

Rose-magazine-n-2.jpg

 

 

   00003Rose magazine 

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 11:22

 

Chères lectrices de Rose,

  

Vous avez été des milliers à nous réclamer la version papier de Rose parce que vous ne trouviez pas le magazine dans votre établissement de soins ou, tout simplement, parce que vous souhaitiez le recevoir chez vous.

  

Aujourd'hui nous vous proposons, non un simple abonnement - puisque, par principe, Rose doit rester gratuit - mais une adhésion à l'association des « 343 », outil de défense de nos droits à des soins équitables, à l'assurance, aux prêts bancaires, à des aides réelles pour les femmes atteintes de cancer.

  

L'adhésion annuelle, d'un montant de 20 euros, vous permettra de recevoir régulièrement une newsletter éclairant nos actions et de recevoir par courrier, chez vous, nos deux numéros annuels de Rose (Printemps-Été /Automne-Hiver).

  

Rose est votre journal, chacune de vos inscriptions nous aide à publier le numéro suivant. 

  

Pour  adhérer et vous abonner, c'est tout simple : il vous suffit de cliquer sur ce lien : www.rosemagazine.info

  

Rendez-vous au mois de mai pour la sortie de Rose n°2 !

  

Amicalement

L'équipe de Rose Mag

http://www.rosemagazine.fr

 

 

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 18:21

 

PASSER L'HIVER

Notre amie Maryse Khoriaty nous a quittés.
 

Maryse était une directrice artistique et une graphiste de talent. Maryse était aussi une maman passionnée, fière de l'éducation qu'elle avait donnée, seule, à sa fille Claire ; une femme magnifique, tignasse rousse, peau et regard translucides ;  une amie généreuse qui malgré le mélanome qui a fini par gagner la course, a accompagné avec passion les premiers pas de Rose Magazine.
 

L'été dernier, lorsque nous additionnions les nuits blanches pour sortir notre premier numéro, Maryse, depuis sa chambre de l'hôpital Saint Louis, téléphonait à toute heure pour donner son avis, des conseils, nous recommandant tel ou tel photographe.
Il y a un mois, hospitalisée en soins palliatifs
, elle continuait à projeter des voyages, des lectures, guettant, à la fenêtre enneigée, le printemps qui finirait bien par arriver.
 

Il y a quelques semaines, Delphine nous a également quittés. Delphine avait témoigné dans Rose numéro 1 de son quotidien de maman malade, parlant avec justesse et sensibilité de ses enfants, de son mari Michael et du grand amour qui les liait.

Aucune condoléance, aucun mot, ne suffisent à dire notre profonde peine.
 

Et puis il y a nous toutes, journalistes, lectrices,  amies et familles, qui sommes toujours en vie. Une vie fragile, certes, parfois suspendue au fil d'un traitement chimique, aux mains d'un chirurgien qu'on espère compétent. Une vie remise, malgré nous, à la sagacité, à la technique d'un autre. Une vie « confiée ».
 

C'est aussi parce que la perte et la peur sont devenues notre quotidien que nous aimons toutes autant la vie.
 

Certains, à la sortie du magazine, nous ont reproché de mettre en scène dans Rose un monde sucré et guimauve, loin de la réalité des malades.
 

C'est vrai, la réalité du cancer, la réalité de nos vies, n'est pas toujours rose.
 

Mais nous ne cessons de  guetter, comme le faisait notre amie, en plein cœur de l'hiver, l'arrivée du printemps.
 

Céline Lis-Raoux
Directrice de la rédaction

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