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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 00:02


Conférences Eurocancer, Paris, 24, 25, 26 juin 2008
lien:
http://eurocancer.jle.com/
puis cliquez sous l'image eurocancer2008 sur « Retrouvez en ligne l'ensemble de ces textes » pour retrouver toutes les conférences de 2008 à 2001 ci-dessous.
 



Toutes les Conférences Eurocancer, Paris

SOMMAIRE GÉNÉRAL
Pour connaître le contenu de chaque partie, cliquez sur la ligne qui vous intéresse

Vous trouverez ici les comptes rendus des trois journées de Eurocancer 2008 :


Vous pouvez aussi retrouver le dossier de presse 2008 (ainsi que le dossier de presse 2007) et le livre des résumés du congrès 2008 dans la partie "Contenu" du site
http://www.eurocancer.com  



Eurocancer vous donne rendez-vous l'an prochain au Palais des Congrès de Paris les 23, 24 et 25 Juin 2009.


Bonne lecture,

Dominique

 

 

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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 01:36


JIM 04/07/2008 Dr Jean-Fred Warlin


Présentée dans un numéro récent d’une revue canadienne, une observation clinique illustre le dilemme parfois posé entre le respect du secret professionnel et le souci d’informer sur un risque grave et potentiellement évitable, dilemme qui comporte donc à la fois des implications légales et médicales.


Il s’agit de Madame B., que des antécédents familiaux de KS amènent à s’inquiéter pour elle-même et consulter à ce sujet son médecin, le Dr T. qui lui prescrit un test génétique, lequel retrouve une mutation BRCA1. Le praticien lui explique alors clairement les conséquences de ce résultat pour elle-même et pour sa fille de 29 ans, patiente du même Dr T. Ce dernier recommande à Mme B. d’informer sa fille, ou propose de le faire en son nom, mais celle-ci refuse obstinément, au motif que sa fille est sur le point de se marier et qu’elle ne veut pas assombrir son bonheur par ces révélations affligeantes.


De son côté, la jeune femme, ayant pris connaissance d’une brochure sur les risques familiaux du KS,  va également consulter le Dr T. Celui-ci est alors confronté à un difficile problème éthique : doit-il révéler les résultats du test génétique contre la volonté de Mme B. ou exposer Mlle B. à ignorer une information qui lui permettrait de prendre des mesures adaptées, c'est-à-dire subir à son tour d’un test génétique, commencer plus tôt les mammographies, voire prendre des décisions concernant son mariage et ses grossesses ? Bien que médicalement justifiée, cette seconde attitude affecterait sans nul doute la relation de confiance qui le lie à Mme B. ainsi que les liens de celle-ci avec sa fille et aurait des conséquences psychologiques délétères pour les deux femmes.


Parmi les différentes options qui s’offrent au Dr T., il pourrait choisir une position intermédiaire, une situation exceptionnelle, (gravité du risque, possibilité d’une prévention) méritant une attitude exceptionnelle. Il pourrait ainsi encourager Mlle B. à reconstituer son arbre généalogique, discuter de ses risques sans faire  référence au test de sa mère et lui conseiller également de le subir à son tour, tout en sachant que Mme B pourrait en concevoir quelque ombrage.


Cependant, le problème resterait entier si Mlle B avait consulté pour un tout autre motif.


La législation canadienne (et française) n’impose pas le devoir d’informer en matière génétique, à l’inverse de ce qu’elle prévoit pour certaines maladies transmissibles à déclaration obligatoire.
Autrement dit, si le médecin ne parvient pas à convaincre sa malade de la nécessité de partager l’information avec sa famille, ou d’accepter qu’il la transmette en son nom, il doit savoir que la divulgation de cette information, non seulement n’est pas obligatoire, mais peut même lui être reprochée en justice alors même que le bénéfice de cette transmission est urgent et concret.

 

 

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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 00:00

NOUVELOBS.COM  25.06.2008


De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le projet du directeur de l’Assurance maladie de ne plus rembourser à 100% les médicaments traitant les affections de longue durée (ALD) . L’hypothèse est repoussée par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.


De nombreuses voix se sont élevées mardi 24 juin pour dénoncer le projet du directeur de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) Frédéric van Roekeghem de ne plus rembourser à 100% les médicaments traitant les affections de longue durée (ALD). “Il faut préserver cette prise en charge à 100% des malades atteints d’une affection à longue durée”, a promis mardi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, sans préciser si les dépenses seront supportées par la “Sécu” ou par les mutuelles.
Cette hypothèse a par ailleurs été repoussée par le ministre du Budget. Le gouvernement ne prévoit “aucune remise en cause du remboursement à 100% des affections longue durée”, a assuré Eric Woerth sur France Culture. “Ce n’est pas un plan, mais des propositions de l’assurance-maladie”, a-t-il précisé.
Dans un entretien aux Echos, Frédéric Van Roekeghem juge nécessaire un plan de redressement de l’assurance-maladie destiné à économiser plus de trois milliards d’euros en 2009.
Selon lui, la prise en charge à 100% des affections de longue durée (ALD) comme le cancer ou le diabète, dont bénéficient actuellement 8 millions de malades devrait être réservée “aux pathologies qui sont véritablement longues et coûteuses”, ce qui n’est notamment pas le cas des personnes souffrant d’hypertension artérielle ou de certains diabètes.


Démenti d’Eric Woerth et de Roslyne Bachelot
:


Ces dernières ne seraient plus remboursées qu’à 35% par la Sécu et le reste serait pris en charge par des mutuelles complémentaires.
Le démenti d’Eric Woerth n’a pas empêché de nombreuses voix de s’élever pour défendre les malades.
Pour le Parti socialiste, “les franchises médicales imposées le 1er janvier dernier étaient bien un préambule au démantèlement de notre système de santé”.
Les mesures de déremboursement envisagées “s’attaquent directement au principe de solidarité”, déplorent dans un communiqué commun Pascal Terrasse, secrétaire national à la Santé, et Claude Pigement, responsable national à la Santé.
Pour le député socialiste Jack Lang, envisager de ne plus prendre en charge à 100% les médicaments des personnes en ALD est “inimaginable”.
“Il faut garder un haut niveau de prise en charge solidaire”, c’est à dire par l’Assurance-maladie et les assurances complémentaires, a assuré la ministre lors des questions d’actualité à l’Assemblée nationale. “C’est ce que nous nous attachons à faire: il faut préserver cette prise en charge à 100% des malades atteints d’une affection à longue durée.”
La ministre Roselyne Bachelot a aussi dit qu’elle allait “analyser avec l’ensemble des partenaires sociaux” les propositions de l’assurance-maladie visant à ne plus rembourser qu’à hauteur de 35% (au lieu de 100%) les médicaments traitant les affections longue durée (ALD). Le reste serait pris en charge par les mutuelles complémentaires.
Roselyne Bachelot ne s’est pas prononcée explicitement sur cette proposition.


Violence
:


“Le gouvernement est-il capable d’aller jusqu’à cette ultime mesure, qui serait une véritable décapitation de notre système de santé et qui serait pour les familles concernées (…) une source de désespérance et parfois même de ruine ?”, s’est-il interrogé sur LCI.
“Je ne peux pas concevoir que dans un pays qui s’appelle la France, dont la colonne vertébrale est ses services publics, on puisse s’attaquer avec cette violence à notre système de protection sociale”, a ajouté l’ancien ministre.
“On n’a pas le droit” de faire des économies de la santé, a renchéri sur Canal+ le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot, pour qui “le trou de la Sécu ne tombe pas du ciel, il est créé politiquement”.
Pour résorber le déficit de l’assurance-maladie, la LCR propose d’arrêter d’exonérer les grands groupes de cotisations sociales.


Ramener le déficit à 2,8 milliards d’euros
:


“Chaque année, il y a 25 milliards d’euros en exonération de cotisations sociales”, a dit Olivier Besancenot qui voit dans cette somme “largement de quoi” financer le déficit de la sécurité sociale et la création de 130.000 emplois dans l’hôpital public.
La CGT dénonce pour sa part des propositions “inacceptables”, qui s’inscrivent “dans la logique anti-sociale des franchises médicales qui imposent à des malades de payer plus cher leur santé pour financer la recherche pour d’autres malades”.
Selon Les Echos, l’assurance-maladie proposera jeudi un plan de redressement de 3,2 milliards d’euros en 2009. L’objectif est ramener le déficit de 4,1 milliards d’euros cette année à 2,8 milliards en 2009, alors que la “croissance naturelle” des dépenses conduirait à un déficit de 6 milliards.
Selon Frédéric Van Roekeghem, l’essentiel des économies (deux milliards d’euros) devra provenir de la maîtrise des prescriptions de la baisse des prix des médicaments.
L’Uncam propose de n’appliquer cette règle qu’aux nouvelles demandes afin d’en amortir l’impopularité.
L’assurance-maladie avance aussi des mesures visant à améliorer la productivité des hôpitaux avec des plans de redressement “pour les 100 établissements les plus mal en point”.
Roselyne Bachelot a de son côté insisté sur le déficit de l’Assurance-maladie, qui n’est “pas satisfaisant”. “Quelle génération serions-nous si nous faisions payer nos soins par nos enfants et nos petits-enfants”, a-t-elle interrogé pour expliquer la nécessité de nouvelles mesures d’économies.
Quant aux malades qui souffrent d’une affection à longue durée, “ça représente 15% de la population de notre pays et 60% des dépenses d’Assurance-maladie”, a-t-elle précisé.
(Avec AP et Reuters)

 

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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 22:21

Santea.com
Source : Journal of the National Cancer Institute, en ligne le 27/05/08

 

Les conclusions d’une récente étude américaine suggèrent que la prise d’anti-oxydants pourrait nuire à l’efficacité des chimiothérapies et de la radiothérapie anticancéreuse.


Une équipe de chercheurs, dirigée par Brian Lawenda (Naval Medical Center of San Diego), a passé en revue le petit nombre d’études consacrées à la prise d’anti-oxydants pendant un traitement anticancéreux. Les résultats, notamment de la plus importante d’entre elles, indiquent une diminution de la survie globale.
Selon les chercheurs, la prise d’anti-oxydants – dont les plus connus sont le bêta-carotène, les vitamines C et E, les polyphénols et le lycopène – induirait une réduction de l’effet des chimiothérapies. Les radiations et les médicaments anticancéreux détruisent en effet les cellules tumorales en générant des radicaux libres qui endommagent leurs protéines et leur ADN. Une supplémentation en anti-oxydants interfèrerait ainsi avec les radicaux libres et diminuerait leur efficacité.
Des recherches complémentaires apparaissent nécessaires, mais les auteurs conseillent tout de même, en attendant, d’arrêter la prise d’anti-oxydants durant les traitements anti-cancéreux.

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