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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:07

 

Par La rédaction d'Allodocteurs.fr
rédigé le 17 mars 2009, mis à jour le 15 octobre 2013

Selon l'association "Cancer du sein, parlons-en !", une femme sur huit risque de développer un cancer du sein. Chaque année, on recense 50 000 nouveaux cas, il reste au premier rang des décès par cancer chez la femme. C’est aussi l’un des cancers qui se soigne le mieux, dès lors que ses symptômes sont identifiés à temps. Néanmoins, pour certaines patientes, la chirurgie conservatrice n'est pas possible. Seul recours alors : la mastectomie totale, qui correspond à l'ablation intégrale du sein.

Sommaire

 

Cancer du sein : l’importance d’un diagnostic précoce


Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes expliquent le cancer du sein.


 

Les seins jouent un rôle important dans la féminité et dans l'image que la femme a de son corps mais d'un point de vue biologique, le sein est avant tout une glande : la glande mammaire. Elle est formée de plusieurs lobules et de canaux galactophores qui se regroupent dans un canal principal, le mamelon. Cette glande est entourée de fibres, de terminaisons nerveuses, de vaisseaux lymphatiques et sanguins, il y a également en grande partie du tissu graisseux et le tout repose sur un muscle : le pectoral.

Dans le cancer du sein, ce sont principalement, les cellules formants les canaux et les lobules, qui deviennent anormales. Elles se multiplient de façon anarchique et forment alors un amas de cellules, c'est une tumeur de type adénocarcinome.

Quand la tumeur est maligne et qu'elle reste localisée dans son tissu d'origine, c'est un cancer dit in situ (resté en place). Quand des cellules malades quittent leur point de départ et envahissent les tissus voisins, il s'agit alors d'un cancer invasif, infiltrant. Ces cellules peuvent aussi se détacher de la tumeur d'origine, se propager vers les vaisseaux lymphatiques et s'accumuler dans les ganglions voisins. Ces cellules cancéreuses peuvent enfin atteindre d'autres organes du corps et former des métastases. On dit dans ce cas que le cancer est métastatique.

Grâce à la recherche, c'est l'un des cancers que l'on connaît le mieux. Des traitements existent (chirurgie,radiothérapiechimiothérapie) mais leur efficacité dépend aussi du stade de développement du cancer, d'où l'importance d'un diagnostic précoce.


Cancer du sein : du côté de la recherche


Comment sont analysés les prélèvements de tumeur ?


 

Aujourd'hui la recherche sur les traitements tente de mettre au point des solutions de plus en plus personnalisées.

Par exemple à l'Institut Curie, plus de la moitié des cancers traités sont des cancers du sein. On ne fait pas que soigner, il y a également un important pôle de recherche.



De la tumorectomie à la mastectomie


Attention, images de chirurgie ! Pour certaines patientes la chirurgie conservatrice n'est pas possible. Seul recours alors, la mastectomie totale : une ablation intégrale du sein.


 

Grâce aux campagnes de dépistage, les tumeurs sont découvertes à des stades de plus en plus précoces offrant la possibilité de traitements conservateurs. La chirurgie du cancer du sein va donc permettre de ne retirer que la zone cancéreuse tout en conservant le sein.

Si la tumeur est bien délimitée et qu'elle fait moins de cinq centimètres, le chirurgien peut enlever la totalité de la tumeur sans enlever tout le sein. On parle alors de chirurgie conservatrice, de tumorectomie, ou encore de mastectomie partielle. Le sein n'est pas déformé, le mamelon et l'aréole sont conservés.

Si le cancer est invasif, la tumeur trop importante, ou qu'il y en a plusieurs dans un même sein une intervention plus lourde doit être envisagée. C'est toute la glande mammaire qui doit être retirée, y compris l'aréole et le mamelon, ainsi qu'une partie des ganglions lymphatiques au niveau de l'aisselle. Il s'agit d'une mastectomie totale. Les mastectomies totales représentent environ 37 % des opérations du cancer du sein.


Reconstruction mammaire : la renaissance de la féminité


Parfois ces reconstructions se font en plusieurs étapes. Attention, images de chirurgie !


 

Après une opération, la reconstruction mammaire est souvent le moyen pour une femme de se réconcilier avec son corps et de retrouver une part de féminité. Cette reconstruction est possible environ un an après la fin du traitement de radiothérapie. Parfois, elle peut être réalisée en même temps que la mastectomie, c'est la reconstruction immédiate.

Deux techniques existent. Soit on pose une prothèse, en silicone ou remplie de sérum physiologique, soit on reconstruit le sein à partir de tissus d'une autre partie du corps, la peau et la graisse de l'abdomen ou des muscles situés dans le dos (le grand dorsal). L'aréole et le mamelon, eux, sont reconstruits deux à trois mois après cette première reconstruction. Sachez qu'elle est prise en charge à 100 % par l'Assurance maladie.


Un suivi perfectionné


En quoi consiste le suivi après un cancer du sein ?


 

L'Institut Curie a mis en place une nouvelle organisation pour que la surveillance après un cancer du sein soit la plus efficace possible.

Depuis l'annonce de la maladie, et tout au long du parcours thérapeutique les femmes ont souvent besoin d'être accompagnées par un psychologue qui peut aussi recevoir le conjoint lorsque la maladie perturbe le couple.

Certains instituts de cancérologie proposent aussi les services d'une esthéticienne qui pourra seconder la femme dans son parcours et dans la réappropriation de son corps.


Cancer du sein : questions/réponses, adresses utiles


 

Sur Allodocteurs.fr 

Questions/réponses : 

Et aussi :

Dans les médias :

Livre :

 Contacts utiles et sites web :

  • Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer

  • Psychisme et cancer
    Centre Pierre-Cazenave
    80, rue de la colonie - 75013 Paris
    Tél. : 01 43 13 23 30

  • Société française de psycho-oncologie
    Association Psychologie et cancers
    Tél. :  05 56 20 14 72

  • Etincelle
    27 bis, boulevard Victor-Cresson - 92130 Issy-les-Moulineaux
    Tél. : 01 44 30 03 03
    Association offrant un espace d'accueil et de bien-être pour les femmes atteintes d'un cancer du sein.

  • L'Embellie
    29, boulevard Henri-IV - 75004 Paris
    Tél. :  01 42 74 36 33 
    Boutique entièrement dédiée aux personnes subissant des chimiothérapies ou traitements lourds. Elle propose perruques et autres kits de maquillages pour sourcils.

  • La vie, de plus belle...
    ateliers, conseils maquillage et coiffure pour toutes les patientes en traitement pour un cancer.

  • Vivre comme avant
    Mouvement de soutien et d’aide morale animé par des femmes bénévoles ayant toutes vécu la maladie.
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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 08:06

 

 

 

 

 

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 15:11
Revoir la conférence sur CANAL U

 

 

Le 26 juin 2012

 

> L'hypnose dans les soins en cancérologie.

 

Conférence débat ERI du Centre de Lutte contre le Cancer de Nancy (Centre Alexis Vautrin) -

CAV 2012 hypnose : l'hypnose dans les soins en cancérologie.


Intervenants : Catherine PEIGNER (médecin anesthésiste CLCC Nancy), Etienne REMY (Infirmier CLCC Nancy).

 

 
Résumé :


Hypnose : Technique propre  à induire un état de sommeil partiel, différent du sommeil habituel (Larousse).
Etat voisin du sommeil, provoqué par des suggestions, des actions physiques ou mécaniques, ou par des médicaments hypnotique (Petit Robert).
Les précautions d’usage visent à rassurer le patient sur le déroulement d’une séance d’hypnose.


- Fixer l’indication  
- Dépister les contres – indications
- Rassurer le patient en lui décrivant une séance type
- Proposer des objectifs et programmer le nombre des séances


L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.
Conférence enregistrée lors de la conférence du Centre de Lutte Contre le Cancer (CLCC) Alexis Vautrin de Nancy.
Organisé avec le partenariat de l’Institut National du Cancer.
Réalisation, production : Canal U/3S
Mots clés : CAV, CLCC, 2012, oncologie, cancer, hypnose, anesthésie, sommeil

 

 

 

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 08:00
Revoir la conférence sur CANAL U

 

Le 22 mai 2012

 

Accompagner un proche atteint d'un cancer.


Conférence enregistrée lors de la conférence-débat au Centre de Lutte Contre le Cancer (CLCCL - Centre Alexis Vautrin (CAV)

Intervenants : SISSPO

 

 

Titre : CAV 2012 – Accompagner un proche atteint d’un cancer.


Intervenant : Etienne DUFLOT (Psychiatre), Virginie ADAM (psychologue – clinicienne) au Centre Alexis Vautrin de Nancy


Résumé :

Conférence-débat : équipe de Psycho-Oncologie. Animation : Etienne DUFLOT (Psychiatre)


L’information de l’entourage : cadre légal. Le diagnostic de cancer. Qu’attend de vous la personne malade ?

Les relations aux différentes étapes de la maladie : l’annonce,  l’entrée dans les traitements, la période des traitements, l’arrêt des traitements, la récidive, la fin de vie.
Les relations de couple, les relations sexuelles, les relations avec les enfants.
Les rôles essentiels des proches.
La communication avec le malade, avec le médecin.
Eclairage psychopathologique sur les difficultés de communication. Le risque d’épuisement des aidants. L’offre d’aide à l’entourage.
L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.
Conférence enregistrée lors de la conférence-débat au Centre de Lutte Contre le Cancer (CLCCL – Centre Alexis Vautrin (CAV) Vandoeuvre-les-Nancy le 22 mai 2012.
Réalisation, production : Canal U/3S
Mots clés : CAV, 2012, cancer, psycho-oncologie, communication, traitement, diagnostic, récidive, aide

 

 

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 15:22

logo prioritesantemutualiste trans1

 

 

Expert invité : Marc Espié, cancérologue

 

  • Maitre de Conférence des Universités - Praticien Hospitalier Titulaire (depuis octobre 1990)
  • Responsable de l'Unité Fonctionnelle, Centre des Maladies du Sein, Hôpital Saint Louis 

 

 

Compte-rendu :   link

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 16:43

cav_2011_activite_physique_et_cancer.jpg

 

 

Cancer et environnement
CAV 13/09/2011
Titre : CAV 2011 - cancer et environnement : état actuel des connaissances


Intervenant (s) : Julien CARRETIER (Unité Cancer et Environnement, pôle des Sciences Cliniques, Centre Léon Berard, Lyon) et Elisabeth LUPORSI (médecin oncologue du Centre Régional de Lutte contre le Cancer, Centre Alexis Vautrin de Nancy, Centre d’Investigation Clinique de Cancérologie)


Résumé : Les répercussions des modifications de l’environnement et des habitudes alimentaires sur l’homme et plus particulièrement sur l’augmentation constatée de l’incidence de certains cancers sont devenues une préoccupation majeure de santé publique. Le thème « cancer, environnement et nutrition »constitue une thématique importante des plans de santé publique, notamment du Plan Cancer 2 (2009 – 2013) et du Plan National Santé Environnement 2 (PNSE 2, 2009 – 2013. Les liens entre exposition et environnement (y compris en milieu professionnel) et le risque de cancer représentent aussi de plus en plus souvent une interrogation chez les individus et un sujet émergent de la relation médecin-patient.


Les auteurs n’ont pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.


Conférence enregistrée dans le cadre des rencontres thématiques du CAV, la ligue de lutte contre le cancer et l’atelier sciences et vie de Vandœuvre les Nancy.

 

Réalisation, production : Canal U/3S – CERIMES

 

 

 

 

 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 17:16

 

 

Compte-rendu du chat du 28/03/2012

 

[ Publié le 30 mars 2012 ]
Dépistage du cancer colorectal

 

Expert invité : Jérôme Viguier, responsable du département Dépistage à l'INCa

 

 

 

 

 

lien

 

 

 


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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 18:31

 

Les responsables de COURIR POUR ELLES on eu l'idée d'organiser une conférence-débat-santé sur les cancers féminins avec 5 oncologues et 1 enseignante chercheur. Conférence filmée et diffusée gratuitement sur internet. Ensuite selon la demande, possibilité de diffusion sur un support dvd gratuitement (voir ensuite pour les frais de postage)

 

 

Conférence à la mairie de LYON 7ème organisée par COURIR POUR ELLES sur les cancers féminins.

 


 

CONFERENCE CPE PRESENTATION2012

 

Chapitre présentation

 

 

 

CONFERENCE CPE2012 Dr DUBERNARD


 Chapitre Dr DUBERNARD

 


 

CONFERENCE CPE2012 Dr MARTIN

 

Chapitre Dr MARTIN

 

 

 

CONFERENCE CPE2012 Dr PAVIC

 

Chapitre Dr PAVIC

 

 

 

CONFERENCE CPE2012 BERTHOUZE ARANDA

 

Chapitre Mme BERTHOUZE-ARANDA (enseignant chercheur à l'Université)

 

 

 

CONFERENCE CPE2012 Dr FERVERS

 

Chapitre Dr FERVERS (oncologue médicale au Centre Léon Bérard)

 

 

 

CONFERENCE CPE2012 Dr ROMESTAING

 

Chapitre Dr ROMESTAING (oncologue radiothérapeute à l'Hôpital Privé Jean Mermoz

 

 

 

CONFERENCE CPE2012 LE DEBAT

 

Chapitre le débat (à regarder du début jusqu'à la fin !)

 

 

 

 

 

Raymond Charras

 

Quand j'ai su que COURIR POUR ELLES organisait cette conférence, j'ai trouvé l'idée formidable et spontanément j'ai proposé mes services. Merci à jean qui est venu m'aider. De plus en mettant les caméras devant l'assistance et en filmant au plus près les intervenants, les vidéos donnent l'impression que les intervenants s'adressent directement aux auditeurs. Par respect et par pudeur, je n'ai pas voulu filmer l'assistance

 

 

 

 


 

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 17:31

 

 

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Ch@t : le cancer du sein

 

rédigé le 4 octobre 2011 par La rédaction de Bonjour-docteur.com / 4

Chat du 04/10/2011 :
Les réponses à vos questions avec le Dr Marc Espié, cancérologue et le Dr Corinne Pachet, chirurgien plasticien.

Sommaire

 

Les réponses du Dr Marc Espié, cancérologue

 

  • A la palpation du sein, comment faire la différence entre de la graisse et une tumeur ?

Une tumeur est plus ferme, la graisse étant plus "molle".

 

Les allaitements longs, de plus d'un an au total réduisent en effet le risque de cancer du sein.

 

  • Comment faire la différence entre mastite inflammatoire et mastite cancéreuse ?

Une mastite inflammatoire est généralement de survenue plus brutale, elle est plus douloureuse qu'une mastite cancéreuse, mais c'est souvent la biopsie qui va permettre de faire la différence.

 

  • Mon arrière grand-mère et ma grand mère ont eu un cancer du sein avant 50 ans mais pas ma mère ni mes tantes, ai-je un risque plus important de développer ce cancer et une seule  mammographie tous les deux est-elle suffisante ?

Il est difficile de répondre, il faudrait faire un arbre généalogique recensant tous les cancers quels qu'ils soient et présenter cet arbre à un oncogénéticien qui pourra alors vous renseigner.

 

  • Dommage que vous ne parliez pas souvent du cancer du sein chez l'homme ! Si j'avais été prévenu il y a 4 ans je n'en serais peut-être pas où j'en suis maintenant. Signalez s'il vous plait que cette maladie peut aussi atteindre les hommes !

Oui le cancer du sein chez l'homme existe mais il est très rare, on observe 1 à 3% de cancers du sein chez les hommes, le risque est plus important en cas d'antécédents familiaux multiples.

 

  • Un cancer du sein triple négatif au stade 1 sans ganglion sentinelle atteint et traité par chimio a t-il plus de risque de métastaser ?

Les cancers du sein triple négatifs sont plus agressifs mais également plus sensibles à la chimiothérapie pour un stade I les chances de guérison sont excellentes.

 

C'est parfois nécessaire si la tumeur était volumineuse ou si elle était profonde près du muscle pectoral...

  • Ma mère ayant eu un cancer à chaque seins, une mammographie tous les 2 ans est-elle suffisante pour moi ?( J'ai 43 ans).

Il faudrait faire un arbre généalogique pour vérifier s'il existe d'autres cas dans la famille, si votre mère est la seule une surveillance habituelle tous les deux ans peut en effet suffire.

 

  • Ai subi une mastectomie avec reconstruction immédiate en 2007 (je n'ai pas eu d'autre traitement à l'époque). En 2009, j'ai eu une rechute avec cette fois-ci des méta osseuses. La reconstruction immédiate peut-elle être responsable de cette récidive ?

Non la reconstruction, immédiate ou non, n'augmente pas le risque de métastases.

 

  • Le chirurgien qui m'a opéré pour une ablation de tumeur m'a dit qu'à moins de 35 ans, le traitement qui suit est toujours constitué de chimiothérapie et de  radiothérapie, pourquoi ?

Si le chirurgien a gardé le sein et retiré la tumeur la radiothérapie est nécessaire pour éviter les rechutes locales (au niveau du sein) on propose souvent une chimiothérapie aux femmes jeunes pour réduire au maximum le risque de métastases et donc augmenter les chances de guérison.

 

  • Est-ce que la pilule provoque un adénofibrome ?

Non la pilule ne provoque pas les adénofibromes, les femmes qui prennent la pilule en développent plutôt moins.

 

Non la pilule ne provoque pas le cancer du sein. Cependant lorsque le cancer du sein se développe il peut pousser plus vite sous l'action d'hormones c'est pourquoi on ne conseille pas la pilule aux femmes qui ont eu un cancer du sein.

 

  • Des microcalcifications malignes d'un sein (carcinome intracanalaire = mastectomie totale) et d'autres microcalcifications mais bénignes dans l'autre sein peuvent-elles évoluer en carcinome intracanalaires à +/- court terme ?

Il existe en effet divers variétés de microcalcifications les unes toujours bénignes et certaines parfois associées à un cancer. Les bénignes ne se transforment pas en malignes, il faut cependant surveiller qu'il n'en apparaissent pas d'autres.

 

A priori non, les pathologies thyroïdiennes sont très fréquentes et il n'est pas rare d'avoir une pathologie mammaire et une pathologie thyroïdienne mais c'est une coïncidence.

 

  • Le risque génétique BRCA 1 ou 2 concerne-t-il le fils de mon épouse décédée d'un  cancer du sein métastasé ?

Pas obligatoirement mais peut-être, il y a un risque sur deux si sa mère était porteuse d'une mutation BRCA.

 

  • Peut-on suivre une stimulation ovarienne dans le but d'une AMP après un carcinome intracanalaire ayant entrainé une mastectomie totale ?

A priori cela doit être possible après avoir fait un examen clinique, une mammographie, une échographie et éventuellement une IRM pour être certain que l'autre sein est normal.

 

Oui l'ovariectomie, en fait l'ablation des ovaires et des trompes réduit le risque de développer un cancer de l'ovaire mais également le risque de développer un cancer du sein.

 

  • Quels sont mes risques si toutes les femmes du côté de mon père (grand-mère, tantes, cousine qui a 30 ans) ont un cancer ?

Le risque passe également par la lignée paternelle, une consultation avec un oncogénéticien peut être envisagé.

 

  • Après une mastectomie lors de la reconstruction peut-on augmenter le volume du sein contro-latéral en cas de petits seins ?

C'est en effet possible et souvent proposé.

 

  • J'ai eu une mastectomie  avec reconstruction immédiate par prothèse il y a 3 semaines. Au bout de quel délai peut-on apprécier le résultat définitif ?

Il faut souvent attendre un an avant d'apprécier le résultat définitif.

 

  • On parle toujours des ganglions lymphatiques mais les cellules cancéreuses ne peuvent-elles pas circuler par la voie sanguine ?

Vous avez raison les cellules cancéreuses peuvent également circuler par voie sanguine.

 

  • Le risque de lymphoedème du bras après mastectomie  totale en 2010 et curetage ganglionnaire (3 ganglions négatif = pas de traitement radio ni hormonaux) est-il présent pour toute la vie comme on me l'a dit lorsque la mastectomie est totale ? Même si actuellement je n'ai aucune douleur quelque soit l'activité ?

Le risque de lymphoedème existe dès que l'on a retiré des ganglions et persiste au long cours, il est cependant plus faible s'il y a eu peu de ganglions retirés (ganglion sentinelle) et s'il n'a pas été effectué de radiothérapie.

 

  • J'ai 36 ans, j'ai un cancer de grade 3, j'ai commencé par la chimio afin d'éviter une ablation    du sein gauche. Après ma  chimiothérapie, lors de l'opération est-ce que je risque d'avoir une ablation ou non du sein ?

Si la tumeur a bien "fondu" sous chimiothérapie et que l'analyse au microscope le confirme on pourra sans doute conserver votre sein.

 

  • Puis-je reprendre le sport en salle après mastectomie   et curage axillaire 15 ganglions, je n'ai pas mal à l'épaule (reconstruction avec prothèses bilatérales par avancement abdominal) cela fait trois mois.

Oui vous pouvez reprendre une activité physique. Si cependant vous avez mal, arrêtez les mouvements qui vous font mal et essayez une autre activité sportive.

 

  • Au bout de combien de temps après un    cancer du sein hormono-dépendant, her 2 ++, intracanalaire infiltrant, peut-on envisager une grossesse ? (sachant que le 1er a été découvert pendant l'allaitement de mon 1er enfant).

On conseille d'attendre trois ans après le diagnostic pour envisager une grossesse ou la fin de l'hormonothérapie (soit 5 ans) tout dépend de votre âge.

 

  • Le   cancer du sein  de ma mère (54 ans) a été révélé lorsque celle a pris un traitement pour la ménopause, est-ce le traitement qui l'a provoqué ou le cancer était déjà là ?

Non je ne pense pas. Le traitement de la ménopause peut cependant accélérer la vitesse de croissance d'un cancer du sein lorsqu'il existe.

 

  • Combien de temps après une  mastectomie on peut reprendre le sport en général ?

Dès que vous n'avez plus mal.

 

  •  Radiothérapie en 2009, sein et mamelon toujours gonflé est-ce normal ?

Oui la radiothérapie peut faciliter la persistance d'un oedème au niveau du sein traité qui finira par s'atténuer à la longue.

 

  • Quels contrôles effectuer après une   mastectomie  faite en 2000 ?

Au minimum un examen clinique et une mammographie annuelle.

 

  • Un    cancer du sein avec KI67 très élevé et non hormono-dépendant est-il chimio sensible ?

Logiquement oui.

 

  • Est-ce que le risque de récidive est plus important avec un cancer her2++ ?

Grâce au nouveaux traitements (herceptine®) le risque de rechute est identique à un cancer non HER2.

 

  • J'ai arrêté le tamoxifène® après 4 ans de prise dois-je craindre une récidive (trop d'effets secondaires) ?

4 ans c'est mieux que rien, auparavant on prescrivait le tamoxifène® pendant deux ans mais des essais ont montré que 5 ans de traitement permettait de réduire davantage le risque de rechute.

 

  • Une  ablation bilatérale préventive protège t-elle complètement d'un cancer ?

 Presque le risque de développer un cancer du sein sur cicatrice est très très faible probablement inférieur à 2%.

 

 

 

 

Les réponses du Dr Corinne Pachet, chirurgien plasticien

 

 

 

 

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-ch-t-le-cancer-du-sein-4766.asp?1=1&IdBloc=2

 

 

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 17:22

 

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Ch@t : l'ostéoporose

rédigé le 2 novembre 2011 par La rédaction de Bonjour-docteur 

 

 
Avec les réponses du Pr. Bernard Cortet, rhumatologue et du Dr Karine Briot, rhumatologue.

 

Sommaire

 

Les réponses du Dr Karine Briot, rhumathologue

 

  • Etant chirurgien-dentiste, je suis confronté à un nombre croissant de patients traités par biphosphonates et ces patients ne sont pas au courant des conséquences énormes pour les soins dentaires. Il faudrait bien mieux les informer.

Les patients traités sont normalement informés de la nécessité d'avoir un suivi régulier dentaire comme cela est recommandé.

 

  • Une augmentation des phosphatases alcalines est-elle courante dans l'ostéoporose ?

Non. Pas dans l'ostéoporose mais dans d'autres causes de fragilité osseuse. 


  • Ma gynécologue m'a dit que le Bonviva® qui m'avait été prescrit à 58 ans, présentait des risques de cancer de l'oesophage et devait normalement être prescrit après 70 ans. J'ai 63 ans. Que faut-il en penser ?

L'indication d'un traitement repose sur le bénéfice le risque qui est individuel. La tolérance de ces traitements à long terme est bonne et l'âge n'intervient pas dans ce cas. Rediscutez en avec votre médecin.

 

  • Est-ce que beaucoup d'irradiation peut augmenter l'ostéoporose (en un mois : scintigraphie, scanner, ostéodensitométrie). Cela ne fait-il pas trop d'irradiations ?

Non.

Non.

 

  • Opérée d'une thyroïdectomie totale (cancer de la thyroïdes avec nodules), mes parathyroïdes ont été abimées et une arrachées sur les 4. Je maintiens aujourd'hui mon calcium avec un traitement par Un-alpha® 0.5mg. Suis-je plus exposée au risque d' ostéoporose ? Je précise que je n'ai que 27 ans.

Les problèmes de santé que vous rapportez ne prédispose pas à de l'ostéoporose.  


  • J'ai 42 ans diagnostiqué ostéopénie avec 3 fractures vertébrales et mon rhumatologue me dit que ça ne fait pas mal. Je souffre depuis janvier 2011, que dois-je faire je suis perdue ?

Toutes les fractures vertébrales ne font pas mal. Mais d'autres maladies comme l'arthrose ou des problèmes musculaires peuvent expliquer ces douleurs. Rediscutez en avec votre médecin.  


  • Ma gynéco m'a donné Optruma® pour de l'ostéoporose lombaire mais le rhumatologue m'a conseillé de ne pas le prendre plus de trois ans. J'aimerais savoir pourquoi ?

L'indication de la poursuite ou non d'un traitement se rediscute après 3 à 5 ans.

 

  • Le contrôle des CTX (C-télopeptide par prise de sang) est-il suffisant pour déceler l'ostéoporose ?

Les CTX ne sont pas utiles pour le diagnostic de l'ostéoporose.  


Elle permet de faire le diagnostic de fragilité osseuse; des examens sanguins (calcium, vitamine D) permettent de vérifier que la fragilité osseuse est bien due à de l'ostéoporose.  


Non c'est la fracture liée à l'ostéoporose qui est douloureuse.  


  • Par rapport à une femme de 30 ans, j ai un T-score de -0,3 pour le rachis et -2,6 pour le col du fémur. Comment expliquer une telle différence ? (J'ai 61 ans).

L'examen montre une ostéoporose non exceptionnelle à votre âge. La discordance entre le rachis lombaire et le col nécessite de vérifier que l'examen a été fait dans de bonnes conditions et si c'est le cas, l'arthrose de la colonne lombaire peut surestimer les valeurs de densité osseuse et expliquer cette discordance.

  • Je prends de l'Aclasta® pour une ostéoporose  micro-fracturaire sévère au niveau des pieds. Au bout de combien de temps le traitement fera-t-il pleinement effet ?

Pour prévenir les fractures, environ 9 à 12 mois après la première perfusion.  


  • Combien de temps peut-on prendre Fosavance® ? Est-ce utile si on est passé du stade ostéoporose  au stade ostéopénie en quelques années de continuer le traitement ?

La poursuite ou non d'un traitement doit être réévaluée après 3 à 5 ans de traitement. La poursuite du traitement dépend de la sévérité initiale de l'ostéoporose et des résultats du traitement. Rediscutez en avec votre médecin.  


Les antécédents familiaux de fracture favorisent le risque de fracture mais n'expliquent pas tout.  


  • J'ai 57 ans et une   ostéoporose avérée. On m'a proposé un traitement avec biphosphonates. Etant traitée et suivie pour une parodontite importante, y aurait-il un risque de nécrose de la mâchoire même faible. Est-ce une contre indication à la prise de biphosphonates ?

Non.

 

  • Après dosage de la vitamine D à 70 ans (un peu tard) il s'est avéré que j'en manquais. Est-ce que la prise de vitamine D que je prends maintenant peut améliorer mes os en fixant mieux le calcium ?

 Oui et il faut en prendre régulièrement.

 

  • Une alimentation spécifique (végétarien ou moins de viande) assortie d'une activité physique régulière peut-elle ralentir une ostéoporose en cours ?

Des apports alimentaires équilibrés sont nécessaires: protéines, calcium. Ils doivent être associés à des taux de vitamine D corrects et à une activité physique régulière.

 

  • Mon épouse (78 ans) prend du Protelos® depuis 3 ans et le supporte très bien, notre médecin de famille lui a conseillé d'arrêter. Qu'en pensez-vous ?

La poursuite du traitement dépend du bénéfique risque. Il doit être réévalué après 3 à 5 ans.

 

  • Depuis 12 ans, j’ai une déformation des pouces (arthrose), qui semble s’être accentuée après la prise de vitamine D pendant un an et demi. Est-ce liée à la vitamine D ?

Non.

 

  • Est-il nécessaire de faire une densitométrie de tout le corps (bras, jambes, pieds) ou seulement des hanches et des vertèbres, ce qui est la seule chose proposée... ?

On ne fait qu'une ostéodensitométrie du rachis lombaire et des hanches et dans des cas particuliers les avant-bras.

 

  • J'ai 54 ans, je viens d'être opérée d'une arthrodèse L4 L5. Quels sont les risques en cas d' ostéoporose ?

Pas de risque d'ostéoporose liée à l'arthrodèse.

 

Non pas en rapport avec l'algodystrophie.

 

  • Après une double fracture de fatigue du bassin, j'ai été traitée pendant 18 mois au Forsteo®. J'étais très satisfaite, 2 ans tranquille mais chute sur le dos et fracture des apophyses) du coup, douleur. Traitement Protelos® résultat pratiquement nul, je soufre depuis 6 mois.

D'autres traitements de l'ostéoporose existent, ils ont pour but de diminuer le risque de fractures. Pour les douleurs il faut adapter antalgiques et rééducation. Parlez à votre spécialiste.

 

Non. Rediscutez en avec votre dentiste

 

  • J'ai 60 ans. Je n'ai pas pris de traitement hormonal car je ne le supportais pas. Mon gynécologue m'a prescrit de l'Evista® (ostéopenie). Les effets secondaires de ce médicament m'inquiètent. Que faut-il en penser ?

 C'est un traitement qui a des effets bénéfiques. Parlez de vos doutes à votre médecin.  

 

Toutes les personnes avec ostéoporose ne sont pas forcément traitées (âge jeune..), d'autres éléments de décision interviennent et parfois les CTX sont utilisés.

 

  • Je prends Evista® depuis plus de 5 ans pour l'ostéoporose  . Y a t-il des inconvénients à en prendre sur de longues périodes. Arrêter peut-il être préjudiciable pour l'organisme ?

La durée recommandée avant de réévaluer un traitement est de 3 à 5 ans et on a une expérience rassurante avec l'utilisation prolongée des traitements.  

  • Je prends  Protelos® depuis 4 ans prescrit par un gynécologue, mon généraliste me dit de stopper. Que dois-je faire ?

Il faut réévaluer avec votre spécialiste les bénéfices de 4 ans de traitement et discuter en fonction des résultats de la poursuite ou non.

 

  •  La prise de vitamine D  est-elle obligatoire avec un traitement sous Bonviva® ?

Il faut avoir un taux de vitamine normal lorsqu'on est traitée pour l'ostéoporose.

 

  • Quel est le bon taux de vitamine D  dans le sang ?

Pour des sujets à risque d'ostéoporose ou avec ostéoporose le taux de vitamine D doit être supérieur ou égal à 30 ng/ml ou 75 nmol/l.

 

  • J'ai eu une perfusion d'Aclasta® depuis 8 mois, je fais de la rééducation musculaire des lombaires et du dos (fractures de T12 et L1). Au bout de 2 heures de marche ou en position debout, j'ai mal et commence à me courber en avant. Ensuite, j'ai du mal à me redresser, croyez-vous que cela passera ?

Il faut bien continuer la rééducation des muscles de la colonne et poursuivre le traitement.

 

  • J'ai une ostéoporose    et je suis une hypertendue en plus d'une insuffisance veineuse et risque de phlébite a été détecté assez tardivement un stade assez avancé avec un traitement d'ostéoporose y a t-il des risques complications mes médecins hésitent à cause de risque d'inflammation ? Si oui quelle autre solution ?

Oui il existe des traitements adaptés à votre situation et à vos problèmes de santé. Rediscutez en avec votre médecin.

 

  • Des infiltrations d'anti-inflammatoires (genoux) peuvent-elles accentuer l' ostéoporose     à la longue ?

Non.

 

Il existe des traitements pour l'ostéoporose chez l'homme comme la classe des bisphosphonates. Vos antécédents ne les contre indiquent pas. Demandez conseils à votre médecin.

 

  • Je suis une femme de 64 ans avec déjà beaucoup de sciatiques et d'arthrose (hérédité familiale). Je suis actuellement avec un cachet tous les jours de calcium  vitamine D, et une fois par semaine un comprimé de Fosavance®. Or, il parait que ce traitement agit sur le foie, les dents et la mâchoire.

Ce traitement a des effets bénéfiques pour prévenir le risque de fracture. Sa tolérance est bonne, il faut un suivi d'une fois par an chez le dentiste.

 

  • J'ai 46 ans et je suis ménopausée avec une ostéoporose     , j'ai Evista® comme traitement, j'ai beaucoup de douleurs dans le dos et je perds mon autonomie. Je ne peux plus bouger, les médicaments contre la douleur ne font plus rien, j'ai des paresthésies est-ce en rapport avec l'ostéoporose ? J'ai la maladie de little j'ai besoin de conseils.

Les symptomes que vous décrivez ne semblent pas liés à l'ostéoporose.

 

  • Est-ce que le Levothyrox® peut avoir une réaction avec une perfusion d'Aclasta® 5 mg ?

Non il n'y a pas d'interactions.

 

  • J'ai été opérée d'une parathyroïde en 2009 qui détruisait mes os. Ma PTH était de 180 alors que le maxi est de 65. Actuellement, je suis encore à 86. Je ne prends aucun traitement. Dois-je m'en inquiéter et consulter un spécialiste ?

L'élévation de la parathormone PTH peut être liée à d'autres causes comme le manque de vitamine D. Rediscutez en avec votre spécialiste.

 

  • Je lis que le Dr Cortet préconise Aclasta® plutôt pour les factures non vertébrales. J'ai eu Aclasta® pour 2 fractures D12 et L1 ? Que dois-je penser ? Je pense, que cette perfusion ne me convient pas. Qu'en pensez-vous ?

Non c'est un traitement qui convient à tous les types d'ostéoporose. Si vous avez des doutes rediscutez en avec votre médecin.

 

  • Concernant la  vitamine D, quel dosage devons nous prendre en cas d'ostéopénie.

Cela dépend votre taux de vitamine D.

 

Tout dépend de vos douleurs, du nombre de fractures vertébrales et de leur localisation... mais dans un délai moyen de 1 mois.

 

  • J'ai 30 ans et je dois subir une hystérectomie, cela aura t-il des conséquences sur une ostéoporose       précoce et si oui que faire ?

Cela dépend du geste, s'il y a une conservation des ovaires, le risque d'ostéoporose n'est pas augmenté. Redemandez conseils à votre médecin.

 

  • Le bénéfice de Fosavance® se perd-il dès qu'on arrête le traitement ?

Non il a encore des effets bénéfiques sur l'os pendant quelques années.

 

  • Quel est le dosage de vitamine D  que je dois prendre par jour, je suis métisse, et atteinte d'ostéopénie. On m'a dit que les personnes d'origine africaine devaient prendre plus de vitamine D.

Cela dépend du taux de vitamine D. La synthèse de vitamine D est en effet plus difficile en raison de l'hyperpigmentation.

 

  • A partir de quel chiffre l'ostéoporose        est déclarée ?

Sur l'ostéodensitométrie : T score inférieur ou égal à -2,5.

 

Le traitement le plus adapté: bisphosphonates qui sont disponibles et remboursés chez l'homme.

 

  • Mon fils de 26 ans a une ostéoporose avancée suite à une corticodépendance pour une maladie de Crohn, peut-il prétendre à un traitement lui permettant d'être moins exposé à des risques de fractures ?

Oui il existe des traitements pour prévenir le risque de fracture; il faut que votre fils en parle à son spécialiste.

 

Nombreuses mais pas disponibles tout de suite..  

 

  • Peut-on dire que l'ostéoporose n'est pas une maladie, mais plutôt un mauvais capital osseux selon les individus ?

Non c'est une vraie maladie qui est chronique avec des conséquences graves.

 

Habituellement on pratique un densitométrie osseuse avant la mise sous traitement et à la fin d'un 1er cycle thérapeutique (5 ans). Une densitométrie intermédiaire (2 à 3 ans) peut également être réalisée mais elle n'est pas remboursée.

 

  • Ayant pris du Fosamax®, puis du Bonviva®, j'étais traitée avec Protelos®. Au vu de la polémique récente, par quoi remplacer ce médicament ? Il est très difficile d'obtenir des renseignements.

Comme tout traitement le Protélos® peut être à l'origine d'événements indésirables (phlébites et allergies notamment). Les allergies surviennent dans les premières semaines de traitement. Le rapport bénéfice/risque du traitement n'est pas remis en cause actuellement ( la dernière en date datait de 2009 et une réévaluation à l'échelon européen a été demandée par l'afssaps )

 

  • Quels sont les effets secondaires dus à la prise du Protelos®. Quel autre traitement est préconisé ?

Les effets indésirables les plus fréquents sous Protélos® sont d'ordre digestif: nausées, douleurs abdominales et accélération du transit. Le risque de phlébite est également discrètement augmenté. Enfin des cas exceptionnels d'allergie ont également été décrits de telle sorte que toute éruption sous Protélos® nécessite son interruption définitive. Les cas d'allergie surviennent lors des premières semaines de prescription. En dehors du Protélos® les autres traitements sont représentés par les bisphosphonates le tériparatide et les modulateurs sélectifs du récepteur aux oestrogènes.

 

On utilise dans les cancers du sein hormono-dépendants des médicaments inhibiteurs de l'aromatase qui peuvent favoriser la survenue d'une fragilité osseuse. Il faut donc dans ces conditions effectuer une densitométrie osseuse.

 

  • Y a t-il un lien entre thyroïdectomie totale et apparition de l'ostéoporose ?

Après thyroïdectomie totale on donne en substitution des hormones thyroïdiennes qui lorsqu'elles sont données en excès peuvent favoriser la survenue d'une ostéoporose.

 

  • Combien d'années peut-on prendre actonel 75® ?

La durée d'un traitement anti-ostéoporotique est fonction de la sévérité de l'affection. Ce type de traitement peut être prescrit si nécessaire pendant 10 ans mais une réévaluation régulière est nécessaire.

 

Les réponses du Pr Cortet, rhumatologue

 

 

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-ch-t-l-osteoporose-5039.asp?1=1&IdBloc=2

 

 

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