Un chercheur a fait une découverte essentielle pour bloquer les métastases qui causent la grande majorité des décès par cancer du sein, grâce aux dons faits à la Société canadienne du cancer.
Le cancer du sein met en péril la vie des femmes parce qu’il menace de se propager à d’autres organes vitaux, comme le cerveau ou les poumons, y formant de nouvelles tumeurs. Ces métastases sont responsables de presque tous les décès par cancer du sein. Malgré les grands progrès accomplis (le taux de mortalité par cancer du sein a chuté de 42 % depuis 1986), trop de femmes décèdent encore.
Pour sauver plus de vies, il faut empêcher ce voyage des cellules cancéreuses. C’est l’objectif de Jean-François Côté, qui travaille à l’Institut de recherches cliniques de Montréal. Grâce aux dons faits à la Société canadienne du cancer, ce chercheur a découvert que, pour certains types de cancer du sein, les cellules cancéreuses du sein bougent dans le corps grâce à un gène.
Comprendre ce mécanisme va permettre de chercher des moyens de l’enrayer en bloquant ce gène. L’équipe de Jean-François Côté a déjà montré que c’était faisable en testant sur des cellules en laboratoire une molécule créée par un collaborateur japonais. Cette molécule n’est pas parfaite, mais elle donne l’espoir que ce soit possible chez des patientes. « De nombreux chercheurs dans le monde cherchent aujourd’hui de meilleures molécules qui pourraient devenir de futurs médicaments », s’enthousiasme le Dr Côté.
De tels médicaments seraient formidables pour les femmes atteintes de ces cancers du sein, qui éviteraient ainsi que leur maladie ne dégénère. Ce serait là un gain de plus contre le cancer du sein, grâce à la recherche.
Pour en savoir plus sur la santé des seins, communiquez avec le Service d’information sur le cancer au 1 888 939-3333 ou visitez cancer.ca. Suivez l’actualité SCC sur facebook.com/sccquebec.
Publié le samedi, 05 octobre 2013 11:02 - par Réal-Jean Couture sur ce SITE
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