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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 14:47

Source : Santé médecine.net le 25 septembre 2008


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Dominique

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 14:41

Source : santé médecine .net


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Dominique

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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 12:26

L’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) rappelle que l’association de certains aliments avec certains médicaments peut accentuer les effets indésirables de ces derniers ou diminuer leur efficacité. Parmi les aliments concernés, on notera :
- le jus de pamplemousse, qui interragit en particulier avec la simvastatine et, dans une moindre mesure, avec l’atorvastatine, ainsi qu’avec les immunosuppresseurs préconisés contre les rejets de greffe (tacrolimus, ciclosporine, etc.). L’Afssaps conseille d’éviter de prendre du jus de pamplemousse dans les 2 heures qui précèdent la prise de ces médicaments et d’en limiter la consommation à moins d’un quart de litre par jour ;
- les aliments riches en vitamine K (choux, brocolis, épinards, avocat, persil, laitue et abats), qui sont à consommer avec parcimonie avec les médicaments anticoagulants oraux ;
- l’alcool, qui doit être évité avec tous les médicaments qui réduisent la vigilance comme les tranquilisants (anxiolytiques de type benzodiazépines), analgésiques ou antitussifs à base de codéine ou de tramadol, neuroleptiques, certains antidépresseurs et certains médicaments antiallergiques commercialisés depuis longtemps. La consommation d’alcool avec les anti-inflammatoires (type ibuprofène) ou l’aspirine peut, de plus, être à l’origine de brûlures d’estomac ou de reflux acides ;
- les agrumes (citron, pamplemousse, orange, par ordre décroissant d’acidité), qui doivent être évités avec les anti-inflammatoires ou l’aspirine ;
- les aliments contenant de la caféine, qu’il faut éviter de consommer lors d’un traitement par certains antibiotiques (comme l’énoxacine, la ciprofloxacine, la norfloxacine, utilisés notamment pour traiter les infections urinaires), ainsi qu’avec la théophylline.


Pour éviter ces interactions, l’Afssaps recommande donc une lecture attentive de la notice des médicaments.


En savoir plus
:
Communiqué de presse Afssaps (13 octobre 2008)
Mise au point sur l’interaction médicaments et jus de pamplemousse Afssaps (octobre 2008)


Mise au point sur l’interaction entre médicaments et jus de pamplemousse

L’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) publie une mise au point sur l’interaction entre les médicaments et le jus de pamplemousse. Pour rectifier spécifiquement certains éléments récemment évoqués par les médias, l’Agence précise que :
- jusqu’à présent, seul le jus de pamplemousse est connu pour interagir fortement avec quelques médicaments ;
- l’interaction ne se traduit pas par une réduction de l’efficacité de ces médicaments, mais par une augmentation de la fréquence et de la gravité de leurs effets indésirables. Le risque d’interaction est d’autant plus important que la marge thérapeutique du médicament concerné est étroite.


Les médicaments à risque sont :
- la simvastatine (et dans une moindre mesure l’atorvastatine) ;
- les immunosuppresseurs (tacrolimus, ciclosporine, etc.) ;
- le cisapride.


Un effet identique sur les dihydropyridines a été démontré mais, à l’exception de la lercanidipine, les variations pharmacocinétiques observées lors d’une prise simultanée de jus de pamplemousse et des médicaments de cette classe n’ont pas de traduction significative sur les effets hémodynamiques ou indésirables de ces médicaments.
Enfin, le Thesaurus des interactions médicamenteuses recense quelques autres médicaments (buspirone, carbamazépine) pour lesquels une majoration du risque de surdosage est possible.


En fonction des médicaments qui vous ont été prescrits, lisez les notices et soyez vigilants, posez des questions car tous les aliments ne sont pas “inoffensifs”…ou “bons pour l’organisme”…



Dominique

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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 11:39

PsychoMédia - Publié le 23 octobre 2008


Plusieurs femmes ignorent certains facteurs de risque du cancer du sein sur lesquels elles pourraient agir pour diminuer leurs risques, selon des experts de la Société française de sénologie et de pathologie mammaire qui vont se réunir, début novembre à La Baule, sur le thème «prévention du cancer du sein, mythe ou réalité?»
.


Certains de ces experts appellent à des campagnes grand public pour mieux prévenir cette maladie qui frappe 49000 nouvelles femmes chaque année en France et une femme sur sept au cours de sa vie. Ils se joignent ainsi à l’Académie de médecine qui, il y a quelques mois, a plaidé dans ce sens.


Le mode d’alimentation est un facteur bien établi mais très mal connu des femmes, disent-ils.


L’obésité doublerait le risque de cancer du sein. «L’obésité modifie le métabolisme des hormones sexuelles, explique le Pr Pierre-Marie Martin, et accroît le taux d’œstrogènes chez la femme. Or, plus la période d’exposition de la femme aux œstrogènes est longue, plus le risque de cancer du sein est important.»


La consommation de graisses animales, ainsi que celle d’acides gras trans (qui entrent dans la composition de nombreuses préparations de l’industrie alimentaire) sont aussi des facteurs de risque.


La pratique d’un exercice physique régulier (30 minutes 5 fois par semaine) pourrait réduire le nombre de nouveaux cas de 30 à 40% chaque année, selon le Pr Pierre Kerbrat (Centre Eugène-Marquis, Rennes). Il exerce un effet protecteur, soit par le biais de l’obésité combattue, soit par un effet direct sur les sécrétions hormonales. Des études américaines ont montré qu’il réduit la récidive.


Peu de femmes savent, disent des experts, qu’une consommation même modérée d’alcool augmente le risque de 20 à 30 %. Le risque croît de 10 % lorsque la consommation moyenne d’alcool par jour augmente de 10 grammes, quelle que soit la boisson.


La première grossesse tardive, de plus en plus fréquente et l’absence d’allaitement représentent deux facteurs de risque très bien documentés
. Il est important d’informer les femmes sur ces sujets, considèrent les experts.


La contraception orale représente aussi un certain facteur de risque. Une méta-analyse publiée dans le Lancet en 1996 a conclu que les femmes prenant la pilule ont un risque légèrement augmenté par rapport à celles ne la prenant pas et ce pendant les dix années suivant l’arrêt.


Enfin, le traitement hormonal de la ménopause (THM) est désormais considéré comme un facteur de risque de cancer du sein, notamment lorsqu’il est pris pendant plus de cinq ans.

___________________________________________________________________________________


Alors il parait justifié que l’on puisse extrapoler et appliquer ces conseils sur les facteurs de risque pour éviter une récidive notamment en bougeant et mangeant de façon équilibrée

- afin de perdre du poids si nécessaire, et surtout adopter de bonnes habitudes en privilégiant certains aliments : les matières grasses végétales (huile d’olive, d’arachide, margarine végétale…), les viandes maigres (dinde, poulet sans la peau), le poisson, les fruits et légumes et limiter voire supprimer tous les plats préparés industriels qui contiennent tous ou presque des oméga trans
- bouger même si des douleurs existent : l’idéal est de pratiquer au moins 30 minutes de marche rapide par jour, en une ou plusieurs fois.
Mais il est possible aussi de faire d’autres activités équivalentes:
45 minutes : marche lente ou laver les vitres…
30 minutes : danser, faire du vélo, ou ramasser des feuilles dans le jardin
20 minutes : jouer au foot … ou bêcher…
- pas de consommation d’alcool régulière même modérée, sauf occasionnellement bien sûr
- limiter et se faire aider pour arrêter de fumer…
- pas de contraception orale ni de THM…



Dominique

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 14:08
Cela parait être une blague, mais ça pourrait être cela quand le cadre d'accueil pour les traitements est tout bêtement "humain"

Lisez le texte qui suit et donnez nous votre avis !
 


« Entre Nous »

 

Tel est le nom du nouveau service de chimiothérapie ambulatoire de Bizet qui vient d’ouvrir ses portes le 2 octobre 2008.
Conçu, pensé, réfléchit grâce à l’implication active des patients et des cadres infirmiers en collaboration avec les médecins, « Entre Nous » est une bulle de soin protectrice et chaleureuse privilégiant la prise en charge personnalisée des patients  où l’humain s’associe pleinement à l’acte médical .

 

Le point de départ

 

Un petit service de chimiothérapie à Bizet (5 lits) ou règne depuis 1995 grâce au dynamisme et à l’énergie de Marie-Jo Estève, cadre infirmier et de son équipe, une ambiance hors du commun alliant chaleur humaine et complicité aux traitements de qualité prodigués.

L’équipe étant toujours la même, c’est un choix stratégique ! On s’y rencontre, noue des amitiés, on prend le café, on fête les anniversaires, on échange les conseils utiles et personnels…Ce service, à l’origine confidentiel, ou l’on se sent bien et réconforté, facteurs déterminants de l’optimisation du  soin médical, doit s’agrandir pour répondre à la demande croissante.

 

Création d’ « Entre nous » : les patients expriment leurs souhaits

 

L’idée de génie de l’équipe de chimiothérapie: écouter et prendre en compte la parole des patients,  les associer à la mise en œuvre de ce nouveau service.
Qu’on t’il a dire ces patients ?  Que souhaitent-ils trouver dans un tel service ? Comment veulent-ils être accueillis, soignés ? Dans quel cadre idéal voudraient-ils passer leurs interminables journées  de chimiothérapies, qui durent parfois des années ?

 

  • retrouver l’ambiance humaine du petit service d’origine : pause café, fêtes, conseils…
  • être suivi par une équipe médicale dédiée et fidèle
  • bénéficier des conseils d’un (e) nutritionniste, d’un(e) psycho-oncologue, des soins d’une réflexologue, d’une esthéticienne…
  • évoluer dans un décor qui ne fasse pas ressentir que l’on est dans un univers hospitalier triste et austère. Pas de murs blancs, pas de sol moucheté plastifié !!
  • ne pas se sentir stigmatisé « cancéreux » lorsque l’on appuie sur le bouton ascenseur à service de chimiothérapie ou d’oncologie

 

 

 

 

 

L’esprit Bizet

 

A Bizet, Marie-jo a trouvé du répondant en la personne de  Bénédicte Pewzer, la directrice de la clinique. En un temps record, celle-ci mobilise ses équipes, trouve des financements et un espace privilégié. La demande des patients satisfaite est complétée par la mise en place d’un  service d’accueil performant dont la mission est de préparer le patient la veille de son entrée en chimio pour une mise en confiance,  d’accompagner celui –ci tout au long du protocole de soins puis de lui apprendre à se sevrer du service en fin de traitement pour lui éviter le sentiment de solitude qui arrive parfois.

 

 

« Entre Nous » : visite guidée

 

« Entre-nous », c’est le mot de passe à la réception de la clinique, sur les panneaux d’information, sur le bouton de l’ascenseur.

Direction le 4ème étage on quitte l’ambiance hôpital pour se retrouver dans un appartement chaleureux, parquet blond au sol, murs aux multiples couleurs, expositions de tableaux appelées à être renouvelées régulièrement. Le décor a été conçu avec l’aide d’une patiente architecte d’intérieur.

 

Finit le bureau d’accueil qui met une distance rigide face au patient. « Entre vous et nous »,   est un salon  de mise en confiance.  Installé dans un canapé confortable, thé et café vous sont servis sur une table basse. Cet instant est précieux puisque c’est le moment où l’on explique le déroulement de la chimio, les protocoles de traitements, les effets secondaires, la vie avec…

 

Pour prendre ses prochains rendez-vous : le bureau de la secrétaire s’intitule « entrevue ». Celle-ci met un point d’honneur à tenir compte des désirs des patients, attribuer un rendez-vous en même temps qu’une personne avec qui un lien amical s’est créé, à l’occasion d’un atelier « aquarelle », du passage de l’esthéticienne etc.  Le service étant ouvert de 9h du matin à 19h, les possibilités sont vastes.

 

La salle d’attente se nomme « Entracte » on sait pourquoi on est là. La maladie, c’est un interlude dans notre vie.

 

L’espace traitements s’appelle « Entre vous »  .Les fauteuils sont disposés en demi cercle de manière à favoriser la convivialité tout en respectant l’intimité de chacun. Pour les solitaires des pièces réservées sont à disposition.

 

Pour faire oublier le temps si long, outre les rendez-vous avec la nutritionniste, l’esthéticienne, la psychologue, une bibliothèque, des dvd sont à disposition. Des ateliers de dessins, de collage… peuvent être organisés par les patients eux mêmes. Une fois par mois, un goûter à thème est initié…

 

Bizet est un lieu où tous les malades sont des cas particuliers « Entre nous » en est une nouvelle expression.

En fin de traitement, ne pas oublier de signer le livre d’or de Marie-Jo Estève et de son équipe !!!
 
Contacts presse : Presse&Papiers

Catherine Gros 121, rue du Vieux Pont de Sèvres - 92 100 Boulogne-Billancourt

Tél : 01 46 99 69 69 - Fax : 01 46 99 69 68

catherine.gros@pressepapiers.fr - g.calvache@pressepapiers.fr

 

 


 

 



 

 

 

 



 

 

 

 

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 00:05


Quand on sort du cancer, on a des projets…et donc des besoins de financement
.


Une association peut vous aider à trouver une assurance et donc à réaliser ces projets
.
Avantages attendus:
L’association Vivre_avec_assurance vient en aide aux personnes ayant souffert du cancer pour les aider à trouver un prêt.


La convention AERAS en vigueur depuis janvier 2007 devrait permettre aux plus grand nombre de personnes ayant été malades d’accéder à une assurance et donc au prêt.
Ce n’est dans la réalité pas toujours le cas
. Certains assureurs se sont spécialisés dans ce type d’assurance et l’association permet donc de les connaître.


A savoir : en général, inutile de demander un prêt (important comme un prêt immobilier) dans l’année qui suit la fin du protocole
.
Ensuite, selon le dossier médical, c’est-à-dire en fonction de la maladie et du délai depuis la fin de cette maladie, il y aura surprime, parfois très lourde et donc il faudra tenir compte dans le budget du projet…


l’association

présentation de l’association par la fondation-roche


note de l’INCA sur les prêts


aide AREAS par aidéa


la convention AERAS


POUR INFORMATIONS
:


Refus de prêt aux personnes malades 13 ème législature


Question orale sans débat n° 0076S de M. Robert Hue (Val-d’Oise - CRC)
• publiée dans le JO Sénat du 25/10/2007 - page 1898
M. Robert Hue attire l’attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur le refus de prêt bancaire auquel sont confrontés de nombreux malades malgré l’adoption de plusieurs conventions. Il lui demande de bien vouloir lui faire part de son sentiment sur le sujet.


Réponse du Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports
• publiée dans le JO Sénat du 21/11/2007 - page 5013
M. le président. La parole est à M. Robert Hue, auteur de la question n° 76, adressée à Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports.


M. Robert Hue. Madame la ministre, la signature, le 19 septembre 2001, de la convention dite « Belorgey » était censée faciliter l’accès à l’assurance des personnes présentant « un risque aggravé concernant leur état de santé », qui ne devaient donc plus se voir opposer un refus de crédit ou des tarifs prohibitifs.


Trois années de discussions avaient été nécessaires pour que cette convention voie le jour, mobilisant autour de Jean-Michel Belorgey, conseiller d’État, les associations de malades, les professionnels de l’assurance, ainsi que les ministères de la santé et des finances.


Or cette convention n’a pas été appliquée. Pour régler ce problème, de nouvelles dispositions sont entrées en vigueur, le 8 janvier 2007 : la convention dite AERAS, ou « S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé », qui annule et remplace la convention Belorgey.


Ces nouvelles dispositions comportent, je dois le reconnaître, de réelles avancées, mais elles restent nettement insuffisantes. En effet, certaines compagnies bancaires ou sociétés de crédit semblent ignorer les dispositions adoptées et omettent d’en parler à leurs clients, ou alors se contentent de proposer une garantie décès dans des dossiers qui, pourtant, sont particulièrement délicats.


Il est inadmissible que des personnes soient aujourd’hui exclues du marché de l’immobilier et interdites d’acquisition sous prétexte qu’elles sont ou ont été malades, parce qu’elles sont considérées comme un risque pour les banques et les compagnies d’assurance.


Or plus de 9 000 personnes se voient ainsi chaque année refuser l’accès au crédit immobilier - l’assureur refuse de les garantir, souvent sans même motiver sa décision -, ou bien doivent subir des surprimes effrayantes. Ainsi, et je vous livre le témoignage de l’un de mes administrés, pour un simple souffle au coeur, la surprime appliquée au prêt peut dépasser 9 600 euros sur vingt ans !


Tout cela est extrêmement choquant.


Par ailleurs, les compagnies d’assurance ne prennent pas en compte de manière satisfaisante les progrès thérapeutiques accomplis au cours de ces dernières années ; en effet, nous le savons, certaines maladies, autrefois mortelles, deviennent aujourd’hui chroniques, ce qui est heureux.


Le précédent Président de la République, Jacques Chirac, avait pris un engagement, à l’époque où ces conventions étaient en discussion, déclarant : « La vie, avec ou après le cancer, c’est aussi pouvoir faire des projets et les mener à bien ».


Cependant, au début du mois, dans cet hémicycle, le secrétaire d’État chargé des sports, M. Laporte, annonçait que l’application de certaines dispositions de la loi exigeait une évaluation, qui serait rendue le 1er juillet 2008.


Madame la ministre, que vont faire en attendant les gens qui souhaitent emprunter aujourd’hui ? Comment voulez-vous que j’explique aux personnes qui viennent me demander de l’aide, comme il en vient sans doute aussi dans vos permanences, mes chers collègues, qu’elles devront attendre juillet 2008 pour que la loi, votée pourtant en janvier 2007, soit enfin appliquée ? C’est une aberration !


Pour toutes ces raisons, madame la ministre, je souhaite savoir ce que le Gouvernement a l’intention de faire pour que les malades et leur famille ne subissent plus une situation que l’on peut qualifier de double peine. En d’autres termes, quelles dispositions comptez-vous prendre afin que la convention AERAS soit respectée et améliorée ?


M. le président. La parole est à Mme la ministre.


Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports. Monsieur le sénateur, merci, tout d’abord, de votre question, qui porte sur un sujet sur lequel, au-delà de nos divergences politiques, nous nous sommes souvent retrouvés.


Comme vous l’avez souligné, de nombreuses personnes malades, en rémission complète ou même guéries, se voient fréquemment opposer un refus lorsqu’elles sollicitent un prêt à la consommation, un prêt immobilier ou un prêt professionnel, faute d’être couvertes par le contrat d’assurance garantissant les risques décès et invalidité que demandent les établissements de crédit.


Ce refus est ressenti par ces personnes comme une double peine - je reprends tout à fait à mon compte l’expression que vous avez employée, monsieur le sénateur -, qui les empêche de se reconstruire et de refaire leur existence.


En outre, lorsque ces personnes obtiennent une proposition d’assurance, elles ne sont pas toujours en mesure d’acquitter les surprimes demandées, dont le montant est parfois très élevé. Vous avez cité la somme de 9 600 euros sur un contrat de vingt ans : les chiffres observés sont effectivement de cet ordre de grandeur.


Ces situations, difficilement vécues par ceux de nos concitoyens qui ont surmonté parfois depuis longtemps déjà la maladie et qui ont souvent repris le cours normal de leur vie, constituent une entrave à la réinsertion.


Monsieur le sénateur, vous avez souligné les progrès permis par la convention AERAS, signée le 6 juillet 2006 par le ministre de l’économie et des finances, le ministre de la santé et des solidarités, les fédérations professionnelles de la banque, de l’assurance et de la mutualité ainsi que les associations de malades et de consommateurs.


Cette convention met en place un dispositif global visant à faciliter l’accès à l’emprunt et à l’assurance des personnes présentant un risque aggravé de santé. Comme vous l’avez noté, elle comporte des avancées par rapport à la précédente convention, à savoir davantage de transparence dans les décisions de refus, la prise en compte de la couverture du risque invalidité et la création d’un mécanisme de prise en charge des surprimes en faveur des emprunteurs, sous condition de ressources.


La convention AERAS, dont les stipulations ont été consacrées par la loi du 31 janvier 2007, est entrée en vigueur au
début de cette année, très exactement le 6 janvier 2007.


Depuis cette date, les instances prévues par la convention ont été installées - elles fonctionnent sans difficulté - et des actions de communication ont été lancées par l’ensemble des parties signataires afin de faire connaître la convention.


L’État, pour sa part, a créé un site internet qui totalise plus de 90 000 connexions depuis le mois de janvier 2007.


De leur côté, les établissements de crédit et les entreprises d’assurance ont mis en place le mécanisme de mutualisation des surprimes.


Enfin, vous le savez, la loi du 31 janvier 2007 prévoit une évaluation des conditions d’application de la convention AERAS au plus tard le 1er juillet 2008.


Monsieur le sénateur, je suis très attachée à la mise en oeuvre concrète, sur le terrain, des dispositions de cette convention.


J’ai donc demandé qu’un groupe de travail soit constitué afin d’élaborer, avec l’ensemble des parties signataires, les indicateurs permettant d’évaluer objectivement le respect des engagements pris ou le caractère éventuellement insuffisant des mesures arrêtées dans le cadre de cette convention.


Cette évaluation de la convention AERAS constitue pour moi une phase essentielle, qui doit permettre aux pouvoirs publics de tirer toutes les conséquences de l’application de ce texte et de chercher, le cas échéant, des solutions de rechange.


Néanmoins, je suis extrêmement sensible aux précisions que vous m’avez apportées s’agissant de la mauvaise volonté dont font preuve certains établissements, en violation de la loi. Croyez bien que, sans attendre le résultat des travaux du groupe de travail, ni le terme de la période probatoire, je saurai rappeler aux partenaires concernés leurs obligations légales.


Nous le devons aux malades et anciens malades qui se heurtent à ces difficultés.


M. André Trillard. Bravo, madame la ministre !


M. le président. La parole est à M. Robert Hue.


M. Robert Hue. Madame la ministre, vous abondez dans mon sens, ce qui n’a rien d’étrange puisque, chacun l’aura constaté, nous avons la même appréciation de ce problème.


Je note que le groupe de travail que vous avez mis en place avant même l’évaluation de la convention AERAS devrait permettre d’améliorer le dispositif, et je vous en remercie, madame la ministre, mais je regrette que cette évaluation, comme vous l’avez confirmé, ne soit disponible qu’en juillet 2008, certes, conformément à la loi, mais tout de même bien tardivement…


Je n’ajouterai rien sur la double peine que subissent les personnes concernées, notamment dans une période où l’accès au crédit immobilier est particulièrement difficile, ce qui pèse lourd, d’ailleurs, dans la situation sociale actuelle.


Le délai constaté dans la mise en oeuvre concrète de cette loi peut écarter bien des gens du marché immobilier. Nous
connaissons la conjoncture et nous savons que la crise qui sévit actuellement aux États-Unis peut avoir des conséquences en France, notamment un relèvement des taux, ce qui réduirait d’autant l’accès des ménages à l’emprunt. Aussi, des milliers de gens qui auraient pu bénéficier d’un prêt risquent de ne pas pouvoir donner suite à leur projet immobilier et se trouver dans une situation difficile.


Je vous remercie donc, madame la ministre, d’accélérer sensiblement la mise en oeuvre de ce dispositif.



Rapport sénatorial: application de la convention AERAS malgré des progrès, des défaillances subsistent
.


Le bilan de la Loi du 31 janvier 2007 relative à l’accès au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé montre que des avancées incontestables ont été réalisées mais que des marges de progrès importantes subsistent aussi selon la sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange.
La convention est désormais mieux connue, tant par le public concerné que par les professionnels mais les référents qui doivent être désignés dans les établissements de crédit, et auxquels les emprunteurs devraient avoir un accès direct, ne sont pas encore facilement identifiables.
Les trois instances de suivi prévues par la convention - commission de suivi et de proposition, commission de médiation, commission des études et recherches - ont été installées dès février 2007.


Le rapport relève deux défaillances principales:
- l’inexistence de véritables garanties alternatives permettant de substituer à une police d’assurance d’autres éléments de garanties en appui au crédit, tels qu’un bien immobilier, un contrat d’assurance-vie, une caution, un portefeuille de valeurs mobilières…
- la persistance d’une mauvaise prise en compte du risque invalidité, raison pour laquelle plus d’une quinzaine d’associations de malades, y compris l’APF, ont refusé de signer la convention. La convention prévoit en effet que lorsque l’assurance invalidité s’avère nécessaire à l’aboutissement d’une demande de prêt, les assureurs doivent proposer une assurance couvrant au minimum le risque de perte totale et irréversible d’autonomie ainsi qu’une couverture additionnelle d’invalidité dans des cas déterminés par contrat. l’objectif étant de couvrir les personnes relevant de la troisième catégorie d’invalidité ainsi qu’ environ un tiers des personnes relevant de la deuxième catégorie. Or selon les associations, ces dispositions ne sont pas appliquées.



Dominique

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 00:04


Elle a pour objectif d’apporter une aide financière aux travailleurs âgés de moins de 60 ans qui ont perdu au moins les 2/3 de leur capacité de travail
L’invalidité est une incapacité acquise par un assuré social par suite d’un accident ou d’une maladie non professionnelle ou d’une usure prématurée de l’organisme et qui, de ce fait, n’est pas en mesure de se procurer dans une profession quelconque un salaire supérieur au tiers de la rémunération normale perçue par un travailleur de la même catégorie professionnelle à laquelle il appartenait.


Comment l’obtenir ?
Quel est son montant?
Est-elle définitive? et si je travaille ?
Le recours
Les avantages rattachés à la pension d’invalidité
La pension de veuve invalide ou de conjoint survivant
Les textes de référence


LIEN
ICI



II- Mise en retraite pour invalidité des Fonctionnaires
:


voici un site sur lequel on trouve les renseignements concernant les maladies longue durée pour les fonctionnaires


et un simulateur de calcul de retraite



III- Les causes médicales de l´invalidité


En 2006, le régime général des salariés a versé des indemnités journalières à 4,5 millions de salariés. Pour 770 000 d´entre eux, l´arrêt de travail s´est prolongé au-delà de 60 jours et, parmi eux, près de 75 000 se sont vus attribués une pension d´invalidité. Tels sont les chiffres publiés par la Caisse nationale d´assurance maladie dans son « Points de repère » numéro 16. En 1998, le nombre d´entrées en invalidité n´était que de 51 000. Les affections psychiatriques, les maladies ostéoarticulaires et les tumeurs sont les principales causes de mise en invalidité.


En 2006, le montant des pensions d´invalidité versées par le régime général se montait à environ 4 milliards d´euros à près de 580 000 personnes considérées comme invalides. Parmi ces dernières, un peu plus du quart (26 %) sont considérées comme capables d´exercer une activité rémunérée dont le montant correspond à 30 % du salaire annuel moyen. 3 % en revanche nécessitaient l´assistance permanente d´une tierce personne.



Dominique

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 00:02


Trois catégories de pensions d’invalidités

Source la CRAMIF lien ici


Votre pension d’invalidité est calculée sur la base du salaire annuel moyen de vos 10 meilleures années de salaires.
Son montant diffère selon la catégorie dans laquelle le médecin-conseil de la Sécurité sociale vous a classé.


• 1ère catégorie
Vous pouvez exercer une activité rémunérée. Votre pension sera égale à 30 % de votre salaire annuel moyen


• 2ème catégorie
Vous êtes incapable d’exercer une activité professionnelle. Votre pension sera égale à 50 % de votre salaire annuel moyen.


• 3ème catégorie
Vous êtes incapable d’exercer une activité professionnelle et vous avez besoin de l’aide d’une autre personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie.
Votre pension sera égale à 50 % de votre salaire annuel moyen à laquelle s’ajoute une majoration dite “pour tierce personne”.
En cas d’hospitalisation, cette majoration sera versée jusqu’au dernier jour du mois civil suivant celui de l’hospitalisation. Au-delà de cette date, elle est suspendue sauf en cas d’hospitalisation dans un établissement long séjour.
Exemple
Si vous êtes hospitalisé(e) à compter du 15 mars, la majoration pour tierce personne cessera d’être versée au 1er mai. La suspension ou la réduction de la pension d’invalidité n’entraîne pas la suppression de la majoration pour tierce personne.


Montant maximum et minimum
La pension d’invalidité ne peut pas dépasser un maximum et ne peut pas être inférieur à un minimum garanti.
Au 1er janvier 2008, le montant annuel d’une pension d’invalidité est :
• au minimum de 3 097,31 €,
• au maximum de :
o 9 982,80 € en 1ère catégorie,
o 16 638,00 € en 2ème catégorie,
o 28 767,94 € en 3ème catégorie, incluant la majoration pour tierce personne s’élevant à 12 129,94 €.

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 00:01


Concernant la reconnaissance du statut de travailleur handicapé

Source: santea.com


• Les grands principes de la loi du 11 février 2005
Lire
• Le statut de Travailleur Handicapé
Lire
• Pourquoi demander le statut de Travailleur Handicapé ?
Lire
• Le rôle du médecin traitant : information, orientation, prévention
Lire
• Les domaines de compétences du corps médical
Lire
• Les structures spécialisées
Lire
• L’obligation d’emploi pour les entreprises
Lire
• Les principales définitions
Lire
• Pour en savoir plus…
Lire

 

Dominique

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 23:57
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