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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 15:42

 

 

ALLEZ REVOIR VOTRE MÉDECIN TRAITANT !

Il a reçu les résultats et il sera en mesure de vous dire ce qu’il faut faire. 
Si les images sont en faveur de la bénignité, ACR2 ou ACR3, il vous proposera de vous suivre sans autre examen. 
Si les images sont douteuses, il pourra demander une seconde lecture. 
Le tableau ci-dessous vous donne les définitions des différents ACR, leur signification et leur implication pour vous, en pratique.

 

COMMENT LIRE LE COMPTE RENDU DE MAMMOGRAPHIE ?

 

ON M'A TROUVÉ DES MICROCLACIFICATIONS ...

DE QUOI S'AGIT-IL ? 

C’est très banal et toutes les microcalcifications ne sont pas synonymes de cancer du sein .
Ce sont, par définition, des calcifications dont la taille est inférieure à 1 mm. 
Les scientifiques retiennent deux causes principales, la calcification de débris cellulaires morts stagnant dans la lumière des canaux et des galactophores et l'hypersécrétion active de sels calcaires par les cellules, d'abord dans le cytoplasme puis secondairement dans les canaux. Ces deux mécanismes sont valables aussi bien pour les microcalcifications bénignes que malignes. 

QUELLE IMPORTANCE ? 

Les microcalcifications peuvent avoir des causes multiples, mais elles posent des problèmes de diagnostic car, 40 % des cancers infracliniques, sont révélés par des microcalcifications isolées. A l’opposé, les grosses calcifications, macrocalcifications, sauf lorsqu'elles sont vermiculaires ou branchées, sont, elles, toujours bénignes. 

Le tableau ci-dessous résume les différents types de microcalcifications rencontrées et le risque de cancer du sein.

 

COMMENT LIRE LE COMPTE RENDU DE MAMMOGRAPHIE ?

VOS AUTRES INTERROGATIONS ...

 

« Ils m’ont trouvé quelque chose et le « mammotome » est négatif ; comment est-ce possible ? » 

Cette situation n’est pas exceptionnelle, pour les microcalcifications « ACR4 ». C’est ce que les médecins appellent un « faux-positif ». Ceci est inhérent à toute méthode de dépistage ! 

« On m’avait dit que c’était normal, à la relecture des clichés, le second radiologue a vu quelque chose … » 

C’est rare. On estime qu’un « second lecteur » détecte, dans moins de 3 % des cas examinés, une anomalie. Même dans cette situation, dans seulement 15 % des cas le diagnostic de la maladie sera confirmé. 

« Docteur vous m’avez palpé le sein, il y a huit mois et tout allais bien … » 

Les cancers qui surviennent entre deux dépistages, appelés « cancers d’intervalles » sont rares, mais c’est possible, malheureusement ! On estime ce risque à 6 cas pour 10 000 femmes dépistées. 

« A mon âge ! » 

Même au-delà de 65 ans, le dépistage systématique a montré son intérêt. Il permet toujours de repérer les problèmes à un stade précoce, et d’améliorer le pronostic la maladie. 

On a parlé de surdiagnostic et sur-traitement... 


L’objectif du dépistage est de détecter des cancers à un stade précoce pour les guérir.
On sait maintenant que certaines lésions détectées par la mammographie de dépistage et traitées n'auraient pas évolué vers un cancer évolutif du vivant de la personne. C’est ce que l’on appelle le surdiagnostic. Il est inhérent à tout dépistage mais plus ou moins important selon les techniques utilisées et le dépistage concerné. 

Le surdiagnostic concerne surtout les cas de cancers in situ , c'est-à-dire les lésions cancéreuses qui ne sont donc pas invasives. Pour ces lésions, les spécialistes considèrent qu’environ un cancer in situ sur trois ne serait pas évolutif et correspondrait donc à un surdiagnostic et en conséquence un surtraitement. 

Les rayons provoquent le cancer... 

Les cancers radio-induits sont la conséquence d'irradiations reçues au cours d’examens ou de traitements utilisant des rayons. 
Dans étude récente publiée en 2001, a montré que des cancers radio-induits par une irradiation à faible dose, comme celle délivrée lors d'une mammographie de dépistage, bien que rare, était possible, notamment chez les femmes porteuses de mutation des gènes BRCA1 et BRCA2 
Il faut insister que ce risque de cancers radio-induits est très faible au regard des bénéfices escomptés du dépistage. De plus, les progrès en imagerie médicale autorisent des doses d’exposition de plus en plus faibles.
Néanmoins, cela a conduit, d'une part, à maintenir l'âge de 50 ans pour le début du dépistage organisé tous les deux ans et, d'autre part, qu’en l’absence de symptôme ou de facteur de risque, il n’y a pas d’indication à se faire dépister avant l’âge de 50 ans.

 

COMMENT LIRE LE COMPTE RENDU DE MAMMOGRAPHIE ?

 

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 08:08

 

 

logoInfCancer

 

 

QUELQUES PRECISIONS SUR LES TERMES...

 

mammographie-0289207

La mammographie

C'est une technique d'imagerie médicale qui permet d'obtenir une image de la structure interne du sein par rayons X.

Les rayons X permettent de déceler de minuscules lésions avant les autres méthodes, y compris l'autopalpation des seins.
Elle est réalisée à l'aide d'un appareil spécial de radiographie qui permet de prendre facilement des photos des seins.
C'est un examen totalement indolore et de courte durée, sans aucune contre-indication.
 
La mammographie de « diagnostic »

Elle est proposée par le médecin pour diagnostiquer une maladie, du ou des seins, chez les femmes qui présentent des symptômes ou qui ont découvert "une boule".
 
La mammographie de « dépistage »

Elle est utilisée pour détecter une éventuelle maladie du sein chez les femmes ne présentant pas de symptômes (asymptomatiques).

 

 

NE MANQUEZ PAS LA MAMMOGRAPHIE DE DEPISTAGE QUI VOUS AI PROPOSEE GRATUITEMENT...

LE DÉPISTAGE ORGANISÉ

Vous êtes âgée de 50 à 74 ans


Une invitation pour passer une mammographie de dépistage vous sera adressée tous les deux ans. 

  mammo-2

Comment ?

Cet examen est gratuit chez les radiologues agréés dont vous trouverez le nom et l’adresse au dos de l’invitation. Il faut savoir que ces médecins ont suivi une formation spécifique et que leur matériel est performant et agréé.

Lors de cet examen, vous verrez le médecin radiologue qui vous posera quelques questions et examinera vos seins. On fera deux clichés par sein.

 

 

 

radiol-machine-3.jpg

 

 

Les résultats...

Le radiologue vous dira verbalement le résultat qui sera transmis à votre médecin traitant. Il faut savoir que les clichés sont lus deux fois, et parfois trois fois s’il apparaît une divergence sur l’interprétation.
Vous pourrez avoir vos clichés dans environ un mois. N’oubliez pas de les récupérer !

 
VOUS AVEZ MOINS DE 50 ANS

Vous n’êtes pas concernée par le dépistage organisé.
Votre médecin ou votre gynécologue, s'il le juge utile, peut vous proposé une mammographie de dépistage.
Cet examen est, alors, remboursé par la Sécurité Sociale et les mutuelles.

 

 

La mammographie de dépistage...
  • Diagnostique 90 % de cancers du sein
  • Réduit le risque de décès par cancer du sein de 26 % !
  • Est associée à un risque de sur-diagnostic et de sur-traitement évalué à 10 % des cancers de sein

 

 

Les rayons utilisés pour la mammographie peuvent contribuer au développement d'un cancer du sein.

Ce n'est pas totalement faux ce qui explique les restrictions actuelles en matière de mammographie de dépistage chez les femmes jeunes.
Les études épidémiologiques estiment le risque à 86 cancers et 11 décès pour 100 000 femmes dépistées annuellement entre 40 et 55 ans et tous les deux ensuite.
Dans ce cas le rapport bénéfice/ risque est de 4,5:1 pour les vies sauvées par le dépistages et 9,5:1 pour les années de vie sauvées.

 

Mise à jour

5 octobre 2011

 

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 20:52
Cette classification radiologique, décrite d’abord par les radiologues américains (American College of Radiologists), a été adoptée en France.
Elle permet de décrire l’imagerie du sein (mammographie, mais aussi échographie et IRM) en classant les anomalies en fonction de leur aspect, selon le classement ci-dessous :

• ACR 1 : Seins strictement normaux, sans image même bénigne.

• ACR 2 : Seins présentant une/des images 100% rassurantes et identifiables comme bénignes. La surveillance doit alors être standard (tous les deux ans pour une femme sans antécédent, différente si antécédents particuliers).

• ACR 3 : Présence d’une image d’allure bénigne mais dont la bénignité ne peut être affirmée à 100% (97% seulement).Seule une surveillance pourra affirmer la bénignité sur deux ans. Une biopsie n’est cependant pas nécessaire sauf cas exceptionnels ou si l’image se modifiait. Il est donc proposé un contrôle à 4 mois (images nodulaires) ou 6 mois (microcalcifications).

• ACR4 : Présence d'une image suspecte qui peut être une lésion bénigne, pré-cancéreuse, ou même un cancer dans 40% des cas environ. Une cytoponction ou biopsie est nécessaire rapidement pour affirmer le diagnostic de façon certaine.

• ACR5 : Présence d'une image très suspecte (97% de cancers). Une biopsie ou cytoponction est nécessaire pour affirmer le diagnostic et guider le geste opératoire.

• ACR0 : On ne peut conclure, plus d’éléments sont nécessaires (mammographie insuffisante, pas d’échographie, etc).


_________________
Nanon

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