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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 08:23

 

 

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AUCUN...

C’est à l'occasion d'une mammographie de dépistage que la maladie est découverte. C'est le cas le plus fréquent de nos jours.
L'usage de plus en plus répandu des mammographies de dépistage permet, aujourd'hui, de diagnostiquer nombre de cancers du sein avant qu'ils ne causent des symptômes. Néanmoins, une fraction notable des cancers du sein n’est pas découverte par une mammographie de dépistage pour les raisons suivantes :

  • Certaines femmes ne suivent pas encore de programme de dépistage
  • Plus rarement depuis l'instauration des normes de qualité, des mammographies de dépistage réalisées dans des conditions non optimales
  • Le manque de sensibilité de la mammographie qui, même dans des conditions idéales, ne peut pas détecter tous les cancers du sein


De ce fait, même lorsqu’un programme de dépistage de cancer du sein est mis en œuvre, il est nécessaire d’être vigilant devant la survenue de symptômes qui pourraient évoquer la maladie.

 

Une boule dans un sein

Le signe le plus commun est l'apparition d'une boule ou d'une masse dans un sein. Cette boule est indolore, dure et a des contours irréguliers. Cependant, certains cancers se présentent sous forme de tumeurs de consistance molle et avec une forme arrondie.
Pour cette raison, il est important que toute masse nouvellement apparue dans un sein soit examinée par un médecin entraîné au diagnostic des maladies du sein.

 

DES SIGNES PLUS MARQUÉS...

DES MODIFICATIONS DE LA PEAU DU SEIN OU DU MAMELON

La peau du sein peut apparaître rétractée ou d’une consistance inhabituelle. Son aspect peut aussi ressembler à une peau d’orange.
Le mamelon peut être rétracté (tiré vers l’intérieur).
Un écoulement de liquide par le mamelon, autre que du lait, peut être un signe précurseur de cancer et doit vous amener à consulter.

UNE EXTENSION AUX GANGLIONS

Le cancer du sein peut s'être déjà étendu aux ganglions lymphatiques situés sous les aisselles.
Parfois, les ganglions grossissent, avant que la tumeur initiale soit assez grande pour être palpée dans le sein.

 

 

 

Pour nous résumer...

  • Signes habituels...
    • Un nodule ou une masse indolore dans le sein
    • Une modification de la peau du sein et/ou une modification du mamelon
    • Une fatigue ou un amaigrissement sans raison apparente   
  •  

 

  • Parfois...
    • Un gonflement d'une partie du sein, même sans masse distincte
    • Une irritation ou une irrégularité de la peau
    • Une douleur ou une rétraction du mamelon
    • Une rougeur, la peau du sein ou du mamelon qui pèle

 

Mise à jour

5 octobre 2010 

 

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 19:59

 

 

Courir pour Elles 2012 - grande affiche

 

 

FIN DES INSCRIPTIONS

Nous sommes très heureux d'avoir atteint notre objectif de 6 000 participantes.
 
Merci à vous toutes pour votre mobilisation et votre engagement pour Elles.
Nous sommes désolés pour toutes celles qui n'auront pu s'inscrire à temps.


La bonne nouvelle c'est qu'en 2013, on recommence et que l'Édition est déjà programmée au Dimanche 26 Mai


Si vous souhaitez faire un don ou porter le t-shirt "J'aime Courir POUR ELLES", contactez Céline à l'adresse suivante


donoutshirt@courirpourelles.com


Toute l'équipe de Courir POUR ELLES vous remercie

 

 

 


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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 19:24

 

 

 

Projet Vénus Toulouse

 

 

 

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Projet Vénus III

 

Présentation                                                                        


Pour la première fois le projet Vénus et les quinze oeuvres feront escale à Toulouse. 
Porté par Les Sens de l’Art et ses partenaires, l’événement trouve un ancrage positif sur les terres de l’Oncopôle avec le soutien de ses mécènes.

Réunies par la rencontre entre Jérome Catz et Pascal Boursier, tous deux fondateurs respectifs de Spacejunk Art Centers (fondateur du projet Vénus) et de Les Sens de l’Art, les deux structures oeuvrent désormais ensemble pour accroître l’ampleur du projet Venus et l’écho sur la nécessité du dépistage du cancer du sein auprès d’une catégorie de la population peu ou pas informée.
À l’origine mené à Lyon par Spacejunk dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS), le projet Vénus a pour objectif de sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et de rompre avec les tabous associés à la maladie et cela par la voie artistique. 
Ce projet a été mené en étroite collaboration avec l’association de coalition européenne Europa Donna.

Pour soutenir les actions d’Europa Donna (soutenir, rassembler, donner la parole aux femmes et les accompagner auprès des institutions), quinze artistes ont été sélectionnés par un commissariat d’exposition (Anne et Richard Julien- Paris) afin de créer quinze moulages en résine du célèbre buste représentant la Vénus de Milo. 
Après un circuit d’expositions associé à des événements nationaux autour de la BD et du sport, les Vénus feront une halte à Toulouse dans la Chapelle de l’Hôtel Dieu. Un lieu exceptionnel pour valoriser la visibilité d’un projet d’envergure.
Les Vénus termineront leur circuit d'exposition par une vente aux enchères à Paris. L’ensemble des fonds récoltés sera reversés à l'associations Europa Donna.

Les Sens de L’Art vous invite à visiter l’exposition du 8 Avril au 30 Mai à la Chapelle de l’Hôtel-Dieu, 2 rue Viguerie- Toulouse.
L’entrée est gratuite.
Les Acteurs                                                                       

                                                                                            Spacejunk Art Centers

Spacejunk a ouvert ses portes en octobre 2003 à Grenoble – France. Créé afin de proposer un véritable centre d’expression aux plasticiens des cultures émergentes (Lowbrow, Board Culture, Pop Surréalisme, Street Art...) la programmation de cet espace a très rapidement conquis un large et souvent jeune public, montrant la pertinence de ce projet.
Depuis 2003, le porteur du projet et commissaire d’exposition Jérome Catz n’a cessé de multiplier expositions et événements, collaborations et projets grâce à ses contacts, son approche novatrice et un choix d’artistes reconnus ou encore en devenir. Trois nouveaux espaces Spacejunk ont ainsi vu le jour entre-temps, un second en 2005 au pied des Alpes à Bourg-Saint-Maurice (Savoie), un troisième sur la côte Ouest à Bayonne en 2007 (Pyrénées Atlantiques) puis un quatrième en 2009 dans la deuxième ville de France à Lyon (Rhône-Alpes).
                                                                                                            Les Sens de l’Art
cf onglet présentation

                                                                                                                    Europa Donna

Association militante européenne de femmes ayant eu le cancer du sein ou se sentant concernées
par cette maladie, est présente dans 44 pays. Europa Donna informe, soutient, rassemble,
et donne la parole aux femmes pour mieux les accompagner et les représenter auprès des
institutions


L'Evénement toulousain                                                      

 

Dans la volonté de développer le projet  Vénus  dans les  grandes villes françaises développement durable, Quiksilver Europe, partenaire du projet Vénus) provoque la rencontre entre l’initiateur du projet Jérome Catz fondateur de Spacejunk Art Centers et Pascal Boursier, fondateur de l’association toulousaine Les Sens de l’Art.
Autour de l’exposition des Vénus sur le site du championnat du monde de Surf féminin Roxy à Biarritz, le projet Vénus III trouvait une autre ville d’accueil : Toulouse.

L’association Les Sens de l’Art propose alors de contribuer au financement du projet et de sensibiliser les toulousains à l’importance du dépistage du cancer du sein. Pour cela, l’association toulousaine mandate un de ces partenaires, À Tout Sens en tant que fundraiser
pour rechercher des mécènes toulousains et ainsi clôturer le projet Vénus III.

Ce projet d’ampleur nationale et internationale, est alors accueilli pour la première fois et en exclusivité dans notre ville Toulouse à la Chapelle de l’Hôtel-Dieu du 8 Avril au 30 Mai 2012, avant de partir à Bayonne, Biarritz, Lyon et enfin finir à Paris.

Pour la première année à Toulouse, seule l’exposition réalisée par les 15 artistes de renom est proposée. Il s’agit cette première année de créer les liens avec des partenaires locaux (santé, financiers…) dans la volonté de pérenniser le projet.
Parmi les artistes                                                                

                                                                               David B
Après avoir étudié à l’Ecole supérieure des Arts Appliqués Duperré à Paris, David B commença à dessiner dans le domaine de la bande dessinée en 1985. Entre 1996 et 2003, il créa L’Ascension du Haut Mal, une série autobiographique de 6 tomes consacrée notamment à la maladie de son frère aîné et considérée comme l’un des plus grands chefs-d’oeuvre de la bande dessinée moderne, comme le prouvent les multiples nominations de cette série au Festival d’Angoulême: en 2000, le tome 4 reçut l’Alph’art du meilleur scénario et en 1998 et 2004, les tomes 2 et 6 furent nommés pour le Prix du meilleur album. Il a gagné, avec le 6e volume, le Prix International de la Ville de Genève en 2003. 



Parmi ses albums publiés

- Pas de samba pour capitaine Tonnerre
- L’Ascension du Haut Mal, L’Association, coll. « Éperluette » (6 tommes)
- Hiram Lowatt & Placido
- Le Capitaine écarlate (scénario), avec Emmanuel Guibert (dessin), Dupuis, coll. « Aire Libre », 2000.
- Le Jardin armé et autres histoires , Futuropolis, 2006.
                                                               Charles Berbérian
Il est né à Bagdad, Irak. En 1978, à 19 ans, après une année de médecine, Berbérian suit les leçons de l’Atelier Leconte, qui prépare aux concours d’entrée des Beaux-Arts, des Arts Appliqués et des Arts Décoratifs à Paris. Il rencontre Philippe Dupuy en 1983 avec lequel il invente un process de création bicéphale où tous deux signeront d’une seule main dessin et scénario. 



Parmi ses albums publiés
- Sauve qui peut, Carton, Paris, 1985
- Des mouches pour Nemon, Futuropolis, Paris, 1986
- Le Pigeon, Futuropolis, Paris, 1988
- Cycloman, Cornélius, Paris, 2002
- Les Gens, Alain Beaulet, Paris, 2007
- Rien que pour vos yeux, En Marge, Paris, 2009.
- Quoi !, L’Association, 2011
Partenaires                                                                           
Toulousains
- Mairie de Toulouse
- Hôpitaux de Toulouse
- InNaBioSanté
- Institut Claudius Régaud
- Doc31
- À Tout Sens
- McDonald’s
- Gibert Joseph
- Les Fabuleux Festins
- Kassar International
- Mme Florance
- Sweetcommunication
- Immersion
- Grégori Séleccion
- Les Garçons Coiffeurs
Nationaux
- Quiksilver Fondation
- Roxy
- Géodis

 

 

Merci à Tatiedanièle pour cette information.

 

 


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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 14:33

 

 

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Facteurs de risque

Augmentation du risque
Mutation BRCA1-BRCA2
> 10
Cas de cancers du sein dans la famille
- 1 cas au premier degré
- 2 cas au premier degré
- 3 ou plus cas au premier degré
- 1 cas au second degré

1,5 à 2
3
4
1,2 à 1,5
Irradiation thoracique avant 30 ans 7 à 17
Facteurs hormonaux
- Plus de 30 ans lors de la première grossesse ou nullipare
- Règles avant 12 ans ou ménopause tardive (>55 ans)
- Traitement substitutif de la ménopause pendant 10 ans ou plus
- Obésité après la ménopause

1,2 à 1,7
1,2 à 1,3
1,5
1,2 à 1,9
Consommation d’alcool (2 verre contre abstinence) 1,2
Sédentarité 1,1 à 1,8
Race blanche 1,1 à 1,5
Densité des seins: très denses contre ceux de consistance graisseuse 5
Existence de lésions atypiques canalaires ou hyperplasie lobulaires ou carcinome in situ lobulaire ou antécédents de biopsies du sein 4

 

 

AVEZ-VOUS UNE AUGMENTATION DU RISQUE ?

Aux USA, l’Institut National du Cancer met à la disposition des médecins et des femmes un outil permettant une évaluation individuelle du risque de développer la maladie.
Le score dit de Gail* comporte les informations suivantes :

  • Votre âge
  • L'âge de vos première règles
  • A quel âge avez-vous eu votre premier enfant
  • Le nombre de cancers du sein dans la famille du premier degré
  • Avez-vous eu une biopsie mammaire ? Si oui
    • Le nombre de biopsies
    • Y-a-t-il eu au moins une biopsie avec une hyperplasie atypique
  •  

  • Votre race ou ethnie


Si vous lisez l'anglais vous pouvez calculer votre score en allant sur le site du National Cancer Institute (NCI ).

(* Gail MH et al. J Natl Cancer Inst  1989;81:1879-86 ; Costantino JP et al. J Natl Cancer Inst 1999;91:1541-8)

 

Génétique et cancer du sein

  • Loi du risque
    • Cancer du sein chez sa mère : risque double
    • Cancer du sein chez une sœur : risque triple
    • Cancer du sein chez sa mère et chez une sœur : risque multiplié par 15
  •  

  • Loi du côté
    • La tumeur du même côté que sa mère ou que sa sœur
  •  

  • Loi de l’anticipation
    • La fille fait un cancer du sein 10 ans plus tôt que sa mère ou sa tante
  •  

  • Loi de la bilatéralité
    • S'il y a un antécédent familial de cancer du sein avant la ménopause, la patiente à 5 fois plus de risque de présenter un cancer du sein bilatéral

 

Mise à jour

15 septembre 2011

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 14:01

 

 

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Gynécologiques

LES CYCLES MENSTRUELS…

La réduction de la durée totale de la période ovulatoire conduit à un risque de cancer plus faible.

Les femmes ayant eu leurs règles très jeunes, avant l'âge de 12 ans (puberté précoce), ou qui ont eu leur ménopause après 50 ans ont un risque légèrement accru de cancer du sein.

AVOIR EU OU PAS DES ENFANTS…

Les faits

Depuis longtemps, chez les religieuses, il a été noté depuis longtemps que la mortalité par cancer du sein était environ sept fois plus élevée par rapport à la population générale

La première étude cas-témoins moderne menée par Janet Lane-Claypon sur le cancer du sein en 1926 a montré une incidence plus élevée chez les femmes célibataires.
Les femmes n'ayant jamais eu d'enfants ou qui ont eu leur premier enfant tardivement, après l'âge de 30 ans, ont un risque légèrement accru de cancer du sein.
Les femmes n'ayant jamais allaité ont un risque légèrement accru de cancer du sein.

En résumé...

Le risque de cancer du sein diminue à chaque naissance et avec un allaitement long. Cet effet protecteur apparait après 10 ans et persiste ensuite dans le temps.

 

Les hormones

LA PILULE

Les faits


Le rôle des contraceptifs oraux (pilule contraceptive) dans le cancer du sein n'est pas encore bien défini. Une récente analyse, rassemblant les données des études contrôlées publiées, a révélé que les femmes utilisant des contraceptifs oraux ont un risque légèrement accru de cancer du sein par rapport aux femmes ne les utilisant pas. Cependant, cette augmentation n’est observée que pendant la période d’utilisation et quelques années après l’arrêt. Les femmes qui ont arrêté la prise de contraceptifs oraux depuis plus de 10 ans ne semblent pas avoir de risque augmenté de cancer du sein.

De plus, les cancers du sein diagnostiqués chez les femmes sous contraception orale, ou peu après son arrêt, se présentent à un stade plus précoce que les cancers du sein diagnostiqués chez les non-utilisatrices. L’augmentation observée des cancers du sein pourrait être simplement la conséquence d’une meilleure surveillance des femmes utilisant un contraceptif oral, conduisant à un diagnostic plus précoce.

Que pensez de ces études ?

Les femmes désirant utiliser des contraceptifs oraux doivent discuter avec leur médecin de leurs autres facteurs de risque de cancer du sein.

 

 

LE TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF (THS) APRÈS LA MÉNOPAUSE…

Ce que l'on sait aujourd'hui...

Les œstrogènes sont prescrits pour atténuer ou prévenir les symptômes de la ménopause, comme les bouffées de chaleur ou la sécheresse vaginale. Ils sont aussi utilisés pour prévenir l'ostéoporose et les fractures des vertèbres et de la hanche. L’intérêt du THS dans la prévention des accidents cardio-vasculaires et de la maladie d’Alzheimer n’a pas été confirmé par des études récemment publiées.

Les faits

La plupart des études suggèrent que l'usage prolongé, au-delà de 5 ans après la ménopause, d'hormones de remplacement, augmente le risque de cancer du sein d'environ 1,4 fois. Il est important de savoir que le risque accru de cancer du sein lié au traitement substitutif disparaît 5 ans après son arrêt.

Qu’en penser ?

La décision de prendre un traitement hormonal substitutif doit être prise entre vous et votre médecin. Elle doit prendre en compte l’effet bénéfique du THS sur les symptômes de la ménopause et sur la prévention de l’ostéoporose et du risque de fractures. Dans tous les cas, la durée du traitement substitutif ne doit pas dépasser 5 ans, car ces effets bénéfiques ne doivent pas faire oublier la légère augmentation du risque de cancer du sein !

 

LES QUESTIONS QUE VOUS DEVEZ VOUS POSER...

  • Ai-je été réglé avant 12 ans ?

  • Ai-je pris une pilule contraceptive ?

  • Ai-je été enceinte ?

  • Ai-je allaité ?

  • Ai-je été ménopausée avant 50 ans ?

  • Ai-je pris des hormones, après la ménopause ?

 

 

 

 

Certaines maladies des seins

CERTAINES PATHOLOGIES BÉNIGNES

Les mastopathies hyperplasiques épithéliales avec atypies cellulaires et non pas les mastoses fibrokystiques simples non proliférantes sont un facteur de risque reconnu avec un risque relatif est de 4 à 5.
Les femmes, qui ont déjà eu des biopsies ayant permis de diagnostiquer une hyperplasie atypique bénigne , ont un risque plus élevé de cancer du sein. Le risque est 2 à 5 fois plus élevé que chez les autres femmes. En revanche, une biopsie, qui conclut à des modifications fibrokystique sans hyperplasie, ne modifie pas le risque de cancer du sein.

LES CANCERS

Les cancer in situ

Un cancer in situ dont la malignité est très réduite car il ne donne ni envahissement ganglionnaire ni métastase. Néanmoins, non traité, il évolue dans 50 % des cas vers un  cancer infiltrant.

Un antécédent de cancer du sein


Une femme ayant eu un cancer dans un sein a 3 à 4 fois plus de risque de développer un nouveau cancer dans l'autre sein ou dans une autre partie du même sein. Il s'agit d'un événement différent de la récidive du cancer initial.

 

Une irradiation ayant englobé un sein dans le passé

Les femmes ayant eu une radiothérapie du thorax étant plus jeune ou étant enfant, pour traiter un autre cancer, comme par exemple pour une maladie de Hodgkin ou un lymphome, ont un risque plus élevé de cancer du sein.
Pour en savoir plus, sur cette problématique, cliquez ici, sur Radiothérapie...

 

J' ai eu des problèmes avec mes seins, quel risque de développer un cancer du sein ?

  • Pas d'augmentation du risque, si j’ai eu :

  • Un kyste

  • Un adénofibrome

  • Un papillome

  • Un traumatisme du sein

  • Un risque augmenté, si j’ai eu :

  • Une hyperplasie atypique

  • Une biopsie

  • Des rayons (radiothérapie) sur le sein

  • Un premier cancer du sein guéri

 

Autres facteurs

L'ALCOOL

Plusieurs études, dont l'enquête LACE, ont démontré que la consommation régulière d’alcool (> 6g/jour) augmente le risque de récidive et de décès par cancer du sein sans affecter la survie globale. A l'inverse, il n’y pas d’effet évident délétère pour des consommations quotidiennes moindres
En pratique, l e risque lié à l’alcool de développer la maladie est majoré après la ménopause, si vous êtes en surpoids et si vous êtes porteuse d'une tumeur n'exprimant pas les récepteurs hormonaux (RH -).

 

LE TABAC

Il existe une relation controversée entre le cancer du sein et l’usage du tabac. Cependant, il est clair que le tabac affecte négativement la santé et augmente le risque de plusieurs autres cancers, en particulier du poumon, ainsi que le risque des maladies cardiovasculaires.

L'EXCÈS DE POIDS

L'obésité

L'excès de poids chez les femmes ménopausées est associé à un risque légèrement accru de développer un cancer du sein.
 

Une alimentation riche en graisse

On a longtemps pensé que l'alimentation riche en graisses pouvait augmenter le risque de cancer du sein. Cependant, à ce jour, il n’existe aucune preuve formelle de cette relation.
La consommation de certains types de graisses a une influence certaine sur le risque de maladies cardiovasculaires. Il est donc recommandé de surveiller votre poids afin de maintenir un poids sain et de limiter la consommation de graisses, en particulier celles d'origine animale.

La sédentarité et l’absence d'activité physique

L'étude des rapports entre exercice physique et risque de cancer est un domaine de recherche relativement nouveau.
Des études ont montré que l'exercice physique dans la jeunesse procurerait une protection contre le cancer du sein, et que même une activité physique modérée à l'âge adulte pourrait diminuer le risque de cancer du sein.

Les facteurs psychologiques

Le stress...

Le rôle des événements douloureux de la vie comme un divorce, un décès, une perte d'emploi, et plus généralement le stress, sont réputés pour favoriser la survenue ou la récidive d'un cancer..
Devant ces affirmations, une revue médicale britannique s’est élevé en 2002 contre cette croyance qui pouvait conduire les personnes atteintes d’un cancer à se culpabiliser. Celle-ci soulignait qu’il n’existait pas de preuve sérieuse permettant d’affirmer que le stress puisse être la cause du cancer du sein.
En fait, il semble vraisemblable que le stress soit susceptible d'intervenir par l'intermédiaire de phénomènes hormonaux, de diminution des défenses immunitaires ou autres, dans l'apparition et l'évolution de certains cancers, en particulier du sein.

La dépression
 
En ce qui concerne la dépression ou les états dépressifs, les résultats des travaux scientifiques sont majoritairement négatifs ce qui est confirmé par une analyse de 22 études qui ne révèlent pas d’association significative avec le cancer du sein.

La personnalité

De nombreuses études ont tenté de cerner un éventuel lien entre certaines personnalités et le cancer. Les résultats sont essentiellement contradictoires. Il existe un lien faible entre le cancer du sein et la répression émotionnelle voire des résultats contradictoires. D’autres études prospectives se sont également révélées négatives si ce n’est contraires.

Une liste à la Prévert...

Un virus

Certaines études épidémiologiques ont remis à l’ordre du jour la possibilité d’un virus murin. Cependant, à ce jour, il n’existe aucune preuve formelle pour confirmer cette hypothèse.

L'usage de déodorants...

De récentes rumeurs sur Internet ont suggéré que les composants chimiques des déodorants corporels absorbés par la peau interfèrent avec la circulation de la lymphe et entraînent l'accumulation de toxines dans le sein ce qui peut causer un cancer du sein. Il n'y a pas de preuve épidémiologique ou expérimentale pour alimenter cette rumeur.

Le soutien-gorge à armature

Des rumeurs, véhiculées par courriels sur Internet et au moins un livre, suggèrent que les soutien-gorges à armature pourraient causer un cancer en bloquant la circulation lymphatique. Cette idée n'est prouvée ni scientifiquement ni cliniquement.

L'IVG ou les fausses couches...

Une grande étude récemment réalisée au Danemark a démontré que les avortements n'ont aucun effet sur le risque de cancer du sein. Dans la plupart des autres études publiées, il n'y a aucune preuve de relation directe entre l'avortement spontané (fausse-couche) et le risque de cancer du sein.

Les implants mammaires en silicone

Ils peuvent provoquer la formation de tissu cicatriciel dans le sein. Cependant, plusieurs études ont montré qu'ils n'augmentent pas le risque de cancer du sein. Par contre, les implants altèrent la visualisation du tissu mammaire sur les mammographies classiques. Une grande quantité de rayons X supplémentaires peut être nécessaire pour examiner plus en détail le tissu mammaire, et directement influencer le risque de cancer du sein.

La pollution

Les recherches ne montrent pas, en général, de lien direct et clair entre le cancer du sein et l'exposition à des polluants environnementaux comme les pesticides et les PCB (biphényles polychlorés).

MISE A JOUR

8 février 2011

près la ménopause ?

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 13:23

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Des caractéristiques propres

LA OU LES CAUSES
 
Les tumeurs malignes du sein seraient issues de la multiplication d’une seule cellule issue d’un composant normal du sein et devenue maligne. Ces cellules cancéreuses sont issues d'un canal (cancer de type canalaire) ou d'un lobule (cancer de type lobulaire).

Le siège habituel des cancers du sein est le quadrant supéro-externe dans environ 40 % des cas, suivi de la région centrale. Les autres quadrants sont moins souvent atteints. Cette topographie s’explique par la quantité de tissu glandulaire toujours plus présent dans la partie centrale et supéro-externe.

SON ÉVOLUTION

Par rapport aux tumeurs bénignes, les cancers se présentent sous la forme d’une masse mal limitée avec des prolongements. C’est cette caractéristique qui est à l’origine du nom « cancer » qui veut dire « crabe » en latin.
Surtout le cancer se distingue par son évolution. Il augmente de volume de façon plus rapide qu’une tumeur bénigne. Non traité, le cancer se propage aux ganglions lymphatiques, aux organes de voisinage, ainsi qu’aux organes à distance.

 

 

L'évolution d'une tumeur

  • De 5 à 10 ans entre les premières cellules cancéreuses et la découverte d'une tumeur de 0,5 et 1,5 cm
  • Temps de doublement de taille d’une tumeur maligne : 3 mois
  • 1 gramme de tumeur c'est déjà un milliard de cellules !

 

LA DISSÉMINATION

L'évènement le plus fâcheux au cours de l'évolution d'un cancer du sein,

chaine-ganglionnaire-sein-1186405

est la survenue de métastases ou dissémination des cellules tumorales

au-delà de la glande mammaire.

L'ATTEINTE DES GANGLIONS

Où ?

C’est surtout sous le bras (creux axillaire ou aisselle)

que peuvent se retrouver, à la palpation, les ganglions,

au cours de l’évolution de la maladie. Il est, aussi,

fréquent de retrouver des petits ganglions dans l’aisselle

sans que cela soit un signe de cancer. Même lorsque l’on palpe

des ganglions de la taille d’une noisette (~1 cm) chez une femme

atteinte d’un cancer du sein, ceux-ci peuvent ne pas être

des ganglions cancéreux, mais seulement des ganglions inflammatoires.

Seule l’analyse au microscope, du ou des ganglions, peut permettre de savoir

s’ils sont touchés par le cancer. C’est pourquoi lors de l’intervention

pour un cancer du sein, les ganglions axillaires sont enlevés (curage axillaire)

et analysés.

Sa signification…
 

L’atteinte des ganglions lymphatiques signifie que certaines cellules cancéreuses ont eu la capacité de sortir de la glande mammaire pour former d'autres colonies tumorales en dehors du sein.
Il existe donc un risque que d'autres cellules aient suivi le même processus pour aller dans d'autres organes du corps. C'est pourquoi il est important de déterminer si le cancer du sein s'est étendu aux ganglions lymphatiques axillaires afin de mettre sur pied le meilleur traitement.

 

 

LES MÉTASTASES

Elles se font par migration des cellules tumorales soit par les vaisseaux lymphatiques soit par les vaisseaux sanguins.
Les organes le plus fréquemment touchés sont l'os, le cerveau, le foie et le poumon.

 

 

Quels sont ganglions concernés ?

  • Les ganglions du creux axillaire peuvent être palpés
  • La chaîne mammaire interne est derrière le sternum; elle ne peut pas être palpée
  • Le creux sus claviculaire peut être palpé, mais les ganglions y sont plus rarement retrouvés  

 

Mise à jour

9 août 2010

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 13:21

 

 

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Quelques définitions

UNE LÉSION PRE-CANCÉREUSE

C'est une lésion qui, laissée en place, peut se transformer en carcinome invasif en lieu et place de la lésion initiale.Bien que non obligatoire, la plupart des carcinomes invasifs se développent à partir de lésions pré-néoplasiques définies comme les hyperplasies atypiques et les carcinomes in situ .


L’HYPERPLASIE


C’est une multiplication de cellules normales du sein. Elle peut être responsable d’une modification de la consistance de certaines parties du sein. Il est plus rare que l’hyperplasie soit responsable d’un nodule.

L’HYPERPLASIE ATYPIQUE

Parfois, les cellules en phase de multiplication peuvent ressembler à des cellules cancéreuses. Il s’agit alors d’une hyperplasie atypique. Les femmes chez qui une biopsie a montré une hyperplasie atypique ont plus de risque de développer un cancer du sein.

LE CANCER NON INVASIF in situ

Un cancer non-invasif est aussi appelé « in situ ». A ce stade, les cellules malignes demeurent confinées dans le tissu qui leur a donné naissance. Elles restent à l'intérieur des canaux, en cas de cancer de type canalaire ou des lobules, pour le cancer de type lobulaire. Elles n'ont pas envahi le tissu avoisinant. Les cellules malignes du sein ne sont pas encore susceptibles de donner des métastases.

 

LE MODÈLE DE PROGRESSION

La modélisation de la progression tumorale dans le cancer du sein est caractérisée par une transformation linéaire s'effectuant en plusieurs étapes correspondant à des séquences lésionnelles identifiées additionnelles :

  • Des altérations moléculaires de l’épithélium normal donnent naissance à la lésion d’hyperplasie atypique
  • A partir de cette première étape précancéreuse, des altérations moléculaires successives vont donner naissance au carcinome in situ , enfin au carcinome invasif puis métastatique 


Il existe différents types d’arguments pour évoquer cette filiation tumorale entre hyperplasie atypique et carcinome in situ et invasif. Ces arguments sont :

  • Chronologiques : âge moyen des femmes avec lésions atypiques plus jeune que l’âge moyen de survenue des carcinomes in situ , puis de l’âge moyen de survenue des carcinomes invasifs
  • Épidémiologiques : identité des facteurs de risque entre lésion pré-néoplasique et lésion néoplasique
  • Statistiques : les résultats des études de cohortes et cas–témoin
  • M orphologiques, immunohistochimiques et de biologie moléculaire en faveur d’un continuum évolutif.

 

 

Délai estimé CONDUISANT LA CELLULE NORMALE A LA CELLULE MALIGNE

  • 14 à 18 ans entre hyperplasie atypique et cancer in situ
  • 10 ans entre cancer in situ et cancer invasif

 

 

 

Mise à jour

24 avril 2010

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 13:17

 

 

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C'est fréquent...

La plupart des tumeurs du sein sont bénignes, c'est-à-dire non cancéreuses. Les tumeurs bénignes ne sont pas dangereuses pour la santé. Néanmoins, il est important de rappeler que, seule la biopsie ou la ponction dans certains cas, permet de savoir par l'analyse si le tissu prélevé correspond ou non à une tumeur bénigne.

LA MALADIE FIBRO-KYSTIQUE DU SEIN

La maladie fibro-kystique du sein (MFK) toucherait une femme sur deux entre 45 et 50 ans, atteintes de dysovulation avec insuffisance lutéale. Elle peut survenir plus précocement. Elle disparaît progressivement à la ménopause. Elle peut toutefois continuer à se développer en cas de prise d'un traitement hormonal substitutif.

Les kystes sont bénins, ne dégénèrent pas, mais la mastose fibro-kystique apparaît sur le même terrain hormonal que le cancer du sein . Elle représente donc un risque épidémiologique de cancer.

Elle peut être responsable de douleurs des seins ou mastodynies de milieu de cycle.

L’examen du sein, idéalement en période après les règles, peut retrouver un placard dense et parfois un écoulement mamelonnaire.

La mammographie est d’interprétation difficile, d’où l’intérêt de clichés comparatifs.

 

Les principales tumeurs bénignes du sein

eL'ADÉNOFIBROME


C’est la pathologie du sein la plus fréquente de la femme jeune, l'âge moyen du diagnostic situant entre 20 et 30 ans.
C'est une tumeur unique indolore ayant, le plus souvent, tous les critères de la bénignité, bien limitée, élastique, mobile par rapport à la peau et au reste de la glande mammaire et sans adénopathie ni signe cutané.
L’échographie est l’examen de référence en raison de la densité des seins chez la femme jeune. Au moindre doute, et systématiquement chez une femme de plus de 35 ans, une microbiopsie devra être réalisée.
Les traitements médicaux sont inefficaces et l’abstention thérapeutique avec une surveillance médicale est la règle. La chirurgie ne s'adresse qu'aux adénofibromes volumineux, inesthétiques ou gênants.

LES AUTRES TUMEURS BÉNIGNES

L'hamartome ou adénofibrolipome

C'est une tumeur bénigne rare constituée de tissu mammaire normal isolé du reste de la glande réalisant un véritable « sein dans le sein »

La cytostéatonécrose

Elle correspond à une nécrose du tissu adipux mammaire, le plus souvent secondaire à une intervention chirurgicale, à une radiothérapie ou à un traumatisme.

 

 

Mise à jour

30 mars 2012
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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 13:04

 

 

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LE SEIN

CE QU’IL FAUT RETENIR…

Les seins varient considérablement d’une femme à l’autre, tant en volume qu’en forme. Le volume et la forme de vos seins sont déterminés par la quantité de tissu mammaire et de tissu adipeux qu’ils contiennent. De plus, la glande mammaire subit de fortes modifications physiologiques tout au long de la vie de la femme, en particulier à la puberté, durant la grossesse et la lactation et après la ménopause. Ces modifications sont sous l'influence d'hormones produites par les ovaires. La production d'hormones par les ovaires est sous la dépendance de sécrétions hormonales cérébrales, depuis la période de la puberté jusqu'à celle de la ménopause.


  • L'anatomie du sein (lobules et canaux)

UN PEU D’ANATOMIE…

Les divisions anatomiques

Les anatomistes définissent 5 régions. 


 

  • Quatre quadrants: supéro-externe (latéral) avec le prolongement axillaire ou l'on retrouve environ la moitié des cancers du sein, inféro-externe (latéral), supéro-interne (médial) et inféro-interne (médial) 
  • Une région centrale aréolaire : le mamelon


Sa structure 


  • Une enveloppe
  • 15 à 20 lobes principaux :
  • Les lobules ou acini, secrètent le lait
  • Les canaux galactophoriques permettent l’écoulement du lait vers le mamelon
  • Un tissu de soutien conjonctif et adipeux (graisseux), appelé le stroma
  • Des vaisseaux sanguins : artères, veines et vaisseaux lymphatiques

 


LE SEIN ET LA LACTATION

Le lait est fabriqué par les cellules spécialisées de l’épithélium mammaire dans les lobules, il est sécrété en continu dans la lumière des alvéoles où il y est stocké jusqu’à ce qu’il soit expulsé dans les canaux galactophores et vers le mamelon au cours du réflexe d’éjection. 

Le schéma ci-dessous résume les modalités de la lactation.


  • Le sein et la lactation

AU MICROSCOPE...

PLUSIEURS TYPES DE CELLULES... 

Globalement 

Les canaux se ramifient progressivement dans le tissu de soutien environnant pour se terminer en lobules qui ont la capacité de sécréter le lait, mais dont le phénotype glandulaire n’est réellement présent qu’au moment de la grossesse et de la lactation.
Ces structures, qu'elles soient de nature canalaire ou lobulaire, sont limitées par une membrane basale. 

Les différents types de cellules 

Ainsi, au sein des cellules épithéliales de la glande mammaire, on distingue :

  • Les cellules luminales expriment des marqueurs associés aux récepteurs hormonaux (récepteurs des estrogènes et de la progestérone), certaines cytokératines (CK8, CK18) ainsi que des facteurs de transcription spécifiques comme GATA3 et FOXA1
  • Les cellules myoépithéliales contractiles, matures et non proliférantes, assurant l’interface avec les cellules du tissu de soutien et expriment d’autres cytokératines (CK14) et à l’état très différencié, des marqueurs du muscle lisse (actine du muscle lisse).
  • Les cellules progénitrices


UNE GRANDE PLASTICITÉ... 

Le tissu de mammaire est caractérisé par sa plasticité, comme en témoignent les modifications morphologiques et physiologiques liées aux influences des hormones (œstrogène, progestérone, prolactine) et à la présence de facteurs de croissance, comme les facteurs épidermiques de croissance  (EGF - Epithelial growth factor ) tout au long des périodes de la vie génitale, du cycle menstruel ou lors des éventuelles grossesses et lactations. 

La plasticité suppose la succession de phénomènes d’apoptose, de prolifération, de différenciation et de maturation permettant un renouvellement harmonieux des différents types de cellules du sein. La rançon de la plasticité est que ce phénomène soumet les différentes cellules à d’éventuels accidents lors de la division cellulaire. 

Clic VOIR LE SITE

MISE À JOUR

   2 novembre 2012

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 12:57

 

 

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EN DEUX MOTS...

Le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe à partir des cellules normales constituant la glande mammaire.
A la suite des travaux récents de génétiques, il s’agit, en fait, d’au moins quatre maladies différentes avec leurs caractéristiques propres.

La maladie peut se voir à tout âge, mais se développe plus souvent autour de la soixantaine ; la moitié des cancers du sein étant diagnostiqués entre 50 et 69 ans.

La maladie peut aussi se rencontrer chez l'homme , mais c’est extrêmement rare. Elle représente moins d'un pour-cent des cancers du sein. Ce type de cancer sera évoqué brièvement au chapitre "formes de la maladie" : Les cancers du sein chez l'homme .

Enfin, ce sont des maladies qui demeurent graves mais que l’on peut, maintenant, dépister, traiter et de plus en plus souvent guérir, ce d’autant qu’elles sont diagnostiquées précocement.  

 

DANS LE MONDE...

Dans de nombreux pays, c’est le cancer le plus fréquent chez la femme. Chaque année, dans le monde plus d’un million de cas sont diagnostiqués, soit environ un tiers des nouveaux cas de cancers féminins dans les pays industrialisés et 14 % dans les pays en voie de développement.
Les taux d'incidence annuels , standardisés, les plus élevés sont observés aux États-Unis et au Canada avec 110 cas pour 100 000 habitants ; à l’inverse, au Japon, ils atteignent à peine 16 pour 100 000 femmes. Ces taux bas, sont en rapport avec une fréquence moindre des cancers se déclarant après la ménopause. Il faut savoir que les Japonaises ayant migré aux USA, voient leur taux d’incidence augmenter, indiquant le rôle probable du mode de vie occidentale. Ce taux croît aussi récemment dans les pays asiatiques qui adoptent ce mode de vie.
En 2006, l'incidence dans l'Union Européenne était de 109.8 cas pour 100 000 et le taux de mortalité de 38.4 pour 100 000 femmes par an.

 

EN FRANCE...

L'incidence des cancers invasifs du sein a cru globalement de 1 à 3 % par an depuis 30 ans. Cependant la courbe, depuis le début des années 2000 s'est infléchie .

Selon l'estimation du Centre International de Recherche sur le Cancer ( IARC ), pour 2008, l'incidence annuelle, ajustée pour l’âge, pour 100 000 femmes est 10,5 cas. L'incidence annuelle standardisée du cancer du sein chez la femme de moins de 35 ans semble augmenter où le registre Francim a montré une augmentation de 0,65 % par an dans le groupe d'âge de 15 à 39 ans entre 1983-87 et 1998-2002...

L'estimation pour 2012 est d'environ 53 000 nouveaux cas par an en France. Ceci veut dire qu’environ une femme sur onze développera un cancer du sein dans sa vie.

C’est la première cause de mortalité par cancer chez la femme (18,3 % des décès féminins par cancer) avec une estimation de 11 500 décès en 2011.

 

 

 

Mise à jour

8 février 2012

 

 

 

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