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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 17:44

 

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Avoir une activité physique est une source de bien-être du corps et de l’esprit. On sait même désormais que cela diminue les risques d’avoir un cancer, études scientifiques à l’appui.

De récentes expériences, en France, montrent que l’exercice physique permet aussi aux patients de mieux sortir de la maladie.

 

Quelles activités physiques pratiquer ?

Trouver la bonne intensité

L'exercice aide à lutter contre la depression

 

 

 

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 11:11

 

 

ce que le kinésithérapeute doit savoir 
– Dr Claude Boiron

Les propos exprimés par l’intervenant n’engagent que sa propre responsabilité

SOIREE AKTL
29 MAI 2009
NECKER , PARIS

 

AKTL : Association Française des masseurs-kinésithérapeutes
pour la recherche et le traitement des Atteintes Lympho-veineuses.




L'évolution du traitement des cancers du sein amène les kinésithérapeutes à entendre de nombreuses questions de la part de leurs patientes. Parmi ces questions, nombreuses sont celles qui portent sur le rôle et l’interêt pour chacune d’entre elles de la chimiothérapie. Loin de vouloir remplacer l’information médicale qui doit être délivrée par le cancérologue, le kinésithérapeute doit en connaitre les grandes lignes. La conception actuelle de cette maladie fait d’elle une maladie à la fois locale et générale. C’est pourquoi, dans un grand nombre de cas, on associe au traitement local un traitement qui diffuse dans l’ensemble de l’organisme de façon à prévenir l’apparition de métastases.

Le traitement princeps du cancer du sein est le plus souvent réalisé initialement par la chirurgie. Elle permet l’ablation de la tumeur, son analyse, précise le statut des nœuds lymphatiques du creux axillaire. Son intérêt est curatif et informatif. La radiothérapie adjuvante permet le contrôle local de la région pariétale. Un traitement par voie générale est proposé en cas de N+ ou de N- associés à de facteurs de risques associés. Ces traitements systémiques sont représentés par la chimiothérapie, l’hormonothérapie et la thérapie ciblée.

La chimiothérapie représente un traitement de la maladie par voie générale. Son mode d’action est de tuer préférentiellement les cellules en cours de division. Or, l’anomalie caractéristique des cellules cancéreuses est la perte de la régulation du cycle cellulaire avec une réplication anormale et hautement prolifération. C’est pourquoi la chimiothérapie détruit préférentiellement les cellules cancéreuses. Cependant, dans l’organisme, il existe 3 autres tissus présentant un niveau de réplication élevé : ce sont le tissu hématopoïétique, les phanères et les muqueuses digestives. Ainsi s’expliquent les effets secondaires les plus communs des chimiothérapie, à savoir l’atteinte des cellules du sang (neutropénie, anémie et thrombopénie), alopécie et les mucites.

Les cures de chimiothérapie sont débutées au plus tard 1 mois après la chirurgie et sont espacées de 3 semaines afin que les cellules saines aient le temps de se réparer avant les cellules tumorales.

Selon les protocoles, la chimiothérapie est administrée sur un total de 6 a 8 cures.

Les médicaments les plus utilises dans le cancer du sein sont : FEC (5FU, ENDOXAN, EPIRUBICINE) et les TAXANES, DOCETAXEL (TAXOTER) ou PACLITAXEL (TAXOL).

Les indications de son administration sont les patientes à haut risque de rechute : femmes jeunes (< 35 ans) et/ou présentant des nœuds lymphatiques envahis (N+) et/ou une tumeur de taille supérieure à 1cm et/ou non sensible aux hormones féminines (RH-) et/ou présentant des caractéristiques cellulaires agressives comme la surexpression du récepteur HER2. Seules les femmes N0 et ne présentant pas de facteurs de risque ne bénéficient pas d’une chimiothérapie.

Les effets secondaires de la chimiothérapie :
Les effets secondaires sont redoutés par les patientes, d’autant qu’ils sont majorés par un effet levier de l’inconscient collectif.

La chute des cheveux (alopécie). Étape fréquente mais réversible, elle représente une difficulté souvent mal vécue par la patiente.

Les nausées et/ou les vomissements concernent près de la moitié des patientes traitées. Certains facteurs de risque d’apparition sont connus comme l’âge jeune et l’existence de nausées ou de vomissements préalables liés à d’autres causes. Des traitements comportementaux ou médicamenteux améliorent largement ces effets.

La fatigue générale est systématique. Elle est présente pendant la cure mais aussi de nombreux mois après l’arrêt du traitement. Elle est fonction des produits utilisés. La réalisation régulière d’une activité physique permet de la limiter. Elle semble apparaître en moyenne au 4ème jour après la réalisation de la cure.

Les mucites témoignent de l’action des produits utilisés sur les cellules des épithéliums muqueux. L’apparition de champignons dans la cavité buccale est prévenue ou traitée au minimum par des bains de bouche alcalins.

La diminution des globules blancs (neutropénie) est la complication la plus redoutée car elle peut être fatale par le risque infectieux qu’elle fait courir à la patiente.

La prise de poids est d’une observation fréquente. Elle doit être combattue du fait de la relation avérée entre prise de poids et diminution du pronostic.

L'aménorrhée est souvent induite. Elle ne fait parfois qu’anticiper une ménopause naturelle.

Quelques effets secondaires caractéristiques des taxanes sont bien répertoriés. Le Docetaxel possède une toxicité unguéale qui affecte la couleur, la solidité des ongles. Le Paclitaxel présente une neurotoxicité cumulative avec la survenue de paresthésies.

Indépendamment de la chimiothérapie, hormonothérapie est proposée à certaines patientes : les patientes dites RH+ (récepteurs hormonaux positifs), c’est-à-dire dont les cellules tumorales expriment les récepteurs hormonaux en très grande quantité. L'hormonothérapie agit soit en bloquant la synthèse des estrogènes (analogues de la LHRH et anti aromatase), soit en empêchant la fixation des oestrogènes au niveau des récepteurs par compétition (tamoxifène). L’hormonothérapie est administrée pour une durée de 5ans.

Les effets secondaires les plus fréquents des analogues de la LHRH (ZoladexR) sont la perte de la libido, la fatigue et la déminéralisation osseuse.

Les effets secondaires du Tamoxifene sont les risques thrombo-emboliques, les bouffées vasomotrices et le risque de cancer de l'endomètre. Les anti aromatases entrainent le plus souvent des arthralgies surtout les deux premiers mois et une perte de la minéralisation osseuse.

Enfin, le trastuzumab (Herceptine) est un anticorps bloquant spécifiquement la croissance des cellules tumorales qui expriment un récepteur appelé HER2. On parle alors de thérapie ciblée. Ce récepteur est exprime dans 25 à 30% des tumeurs du sein. Dans ce cas, l’Herceptine est administrée pendant 1 an à raison d’une injection toutes les 3 semaines. Le risque principal est la toxicité cardiaque et les patientes bénéficient donc d’une surveillance le plus souvent par échographie cardiaque tous les 3 mois.

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 12:05

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Du 04 Décembre 2012
La 4e édition de ces Rencontres portera sur les « inégalités face aux cancers. Recherche, soins et santé publique : la nécessité d’une approche intégrée ». Cet événement, qui se déroulera à la Cité universitaire de Paris, s'organisera autour de la présentation de projets de recherche et d’actions de terrain, de la confrontation des expériences en France et à l’étranger et d'échanges avec la salle.

Paris, Cité Universitaire


4ème édition des Rencontres annuelles de l'INCa : Inégalités face aux cancers. Recherche, soins et santé publique : la nécessité d'une approche intégrée

 

Télécharger le icon pré-programme (55.34 KB)

 

 

 

 

 


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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 08:00


Espace Cancer

Le système nerveux est formé des organes des sens (goût, odorat, audition, toucher), des nerfs, de l'encéphale et de la moelle épinière, notamment. Il permet la coordination des mouvements musculaires, le contrôle du fonctionnement des organes et la transmission des informations permettant de percevoir les sensations et les mouvements.
Certaines chimiothérapies, notamment celles issues d'agents dérivés de la platine, des vinca-alcaloïdes ou des taxanes, sont connues pour avoir parfois une répercussion sur le système nerveux en cours de traitement ou après celui-ci. Ces effets se manifestent de manière différente selon le produit utilisé.
Afin de s’assurer de la bonne tolérance au traitement et de prévenir des séquelles à long terme, l’oncologue évalue les fonctions du système nerveux. Selon le type de chimiothérapie proposé, il poursuit cette évaluation tout au long du traitement. Il peut parfois prescrire des examens complémentaires. Le choix des médicaments, leur dosage et le rythme d’administration est adapté en conséquence.
Le terme médical général utilisé pour caractériser l’ensemble des affections ou des atteintes nerveuses est neuropathie.
Une paresthésie désigne un trouble de la sensibilité désagréable mais non douloureux, appelé parfois fourmillement, pouvant s’accompagner d’une disparition plus ou moins importante de la sensibilité, de picotements et parfois d’une sensation de «chaud-froid».
Une dysesthésie est une diminution ou une exagération de la sensibilité. Elle peut se manifester par des sensations de douleurs, d’engourdissements, de picotements ou de brûlures.

Ce que vous pourriez observer ou ressentir

- Modifications des perceptions sensitives
  • sensation de douleur, de brûlures ou de chaud-froid au niveau des mains et des pieds;
  • sensation d’étau, de décharges électriques ou de picotements au niveau des pieds;
  • impression de marcher sur du gravier ou du coton;
  • engourdissement, faiblesse ou diminution de la sensibilités des mains et des pieds.
Ces sensations peuvent entraîner une maladresse en marchant, des troubles de l’équilibre et parfois des pertes d’équilibre ainsi qu'une maladresse à ramasser des objets, à écrire ou à réaliser des gestes fins et précis.

- Manifestations liées à certains médicaments
Traitements à base de vinca-alcaloïdes
  • constipation;
  • rétention urinaire, observable par la sensation d’avoir la vessie constamment pleine sans pouvoir la vider efficacement;
  • chutes de pression pouvant provoquer un malaise;
  • chez l'homme, troubles de l’érection.
Traitements à base de cisplatine
  • bourdonnement ou tintement d'oreilles;
  • sensation d’avoir les oreilles bouchées;
  • audition diminuée.
Traitements à base de taxanes (principalement le paclitaxel)
  • douleurs musculaires et articulaires.
Traitement à base d’oxaliplatine
  • sensation d’engourdissement autour de la bouche et au niveau de la gorge;
  • difficultés à avaler;
  • impression de manquer d’air, difficultés à respirer, voire d’étouffement.
    Ces manifestations peuvent être augmentées par le froid et les objets froids.

Ce que vous pouvez faire

Si vous ressentez ou observez une des manifestations décrites ci-dessus, signalez-le à votre médecin oncologue afin qu’il puisse envisager les solutions qui conviennent: examen complémentaire, adaptation des doses du traitement de chimiothérapie, par exemple.
Vous trouverez ci-dessous des recommandations et des conseils qui visent principalement à diminuer l'inconfort et à prévenir les dangers liés aux différents symptômes.

Si vous avez une modification de la sensibilité des mains
- Protégez-les afin de prévenir les blessures
  • Manipulez avec précaution les objets tranchants, brûlants ou glacés afin d’éviter des blessures.
  • Optez pour des gants lors de travaux ménagers, d’entretien ou de jardinage.
  • Mettez des gants l’hiver afin d’éviter les engelures.
- Utilisez des astuces pour saisir les objets
  • Utilisez une gomme au bout d’un crayon pour tourner les pages d’un livre.
  • Utilisez un gant de caoutchouc ou un chiffon antidérapant pour ouvrir les pots.
  • Enfilez une chemise déjà boutonnée ou avec pressions.
  • Ajoutez un trombone ou un cordon à votre fermeture éclair.
  • Préférez des chaussures à velcro plutôt qu'à lacets.
Si vous avez une modification de la sensibilité des pieds
- Protégez-les afin de prévenir les blessures
  • Optez pour des chaussures confortables, déjà formées à vos pieds et qui tiennent bien (évitez temporairement les nus pieds et les mules).
  • Détectez, en passant vos doigts dans la partie intérieure des chaussures, les aspérités qui pourraient vous blesser (coutures, fils rigides, doublures mal ajustées).
  • Evitez de marcher pieds nus.
- Sécurisez votre environnement
  • Pensez à enlever les tapis glissants.
  • Installez des points d’appui dans votre douche ou votre baignoire. Si nécessaire, prévoyez d’être assis sur un tabouret stable placé dans votre douche par exemple.
- Adaptez vos activités quotidiennes
  • Privilégiez les activités physiques (ou sportives) pour lesquelles vous vous sentez à l'aise du point de vue de l'équilibre, de la stabilité, de la force.
  • Lors d’un trajet en voiture, pensez à être avec un co-chauffeur et, dans la mesure du possible, évitez de prendre le volant.
Les offres de soutien à disposition
Selon les manifestations ressenties, demandez à votre équipe de soins de vous mettre en contact avec un ergothérapeute. Ce professionnel vous aidera à trouver des moyens pratiques afin d’adapter votre environnement durablement (matériel, aménagements de l’espace, etc).
Si vous avez une tendance à la constipation (traitement de vinca-alcoïdes)
  • Evitez les mucilages (son, par exemple), parfois prescrits lors de constipation. Ils sont contre-indiqués dans cette situation. Les mucilages augmenteraient le volume des selles alors que les intestins sont ralentis pour les faire avancer. Vous pouvez par contre stimuler votre transit avec l’ingestion de pruneaux trempés ou de sirop de figue, par exemple.

Recommandations particulières: froid et traitement à base d’oxaliplatine
  • Pendant l’administration du traitement et durant les heures qui suivent, évitez absolument toute boisson ou aliment froid et aussi les boissons à température ambiante. Les boissons chaudes peuvent être consommées sans modération.
  • Les jours qui suivent le traitement, évitez les boissons et aliments glacés et même froids. Les boissons tempérées peuvent être consommées.
  • Quelle que soit la saison, couvrez-vous lorsqu’il fait froid dehors, en portant un foulard ou une écharpe autour du cou.
  • Par temps froid, évitez les activités qui demandent un effort à l’extérieur.
  • Faites usage d’eau tiède ou chaude pour vous laver les mains.
  • Portez des gants lorsque vous retirez des aliments du réfrigérateur et du congélateur. Si votre métier exige une partie de travail dans une chambre réfrigérée (stockage d’aliments, de fleurs, etc.), organisez-vous avec vos collègues pour éviter absolument de vous y rendre.

Dernière modification le 06.09.2011

 


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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 08:00

Espace Cancer

Certaines chimiothérapies, notamment les «anthracyclines», sont connues pour avoir une possible répercussion sur la fonction du cœur en cours du traitement ou après celui-ci.
Afin de s’assurer de votre bonne tolérance au traitement, si celui-ci est connu pour ces effets, l’oncologue vous ausculte avant de débuter la chimiothérapie et poursuit cette surveillance régulièrement. Il peut parfois compléter l’auscultation d’examens complémentaires, tels un électrocardiogramme, des ultrasons ou une scintigraphie cardiaque (voir encadré à droite).
Le choix des médicaments est adapté en conséquence. En particulier pour les «anthracyclines», il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale cumulative pour l’ensemble des traitements. L’oncologue y est attentif.

Ce que vous pourriez observer ou ressentir

  • sensation que le cœur bat plus vite ou «plus fort», ou avec un rythme irrégulier
  • oppression ou sensation de brûlure dans la région du thorax et du cœur (signes de l’angine de poitrine)
  • essoufflement
  • gonflement des pieds et des jambes (oedèmes).

Ce que vous pouvez faire

Urgences
Consultez immédiatement votre oncologue ou un centre d’urgence si vous ressentez soudainement une respiration «sifflante», une sensation d’essoufflement même au repos, ou une douleur dans le thorax soudaine et persistante.

Recommandations générales
  • Discutez avec le médecin et l’équipe soignante:
    • des signes à observer et à signaler à l’équipe soignante
    • des actions à entreprendre si un signe devait survenir.
  • Vérifiez avec votre oncologue les risques d'interactions avant de commencer la prise de tout nouveau médicament, y compris ceux à base de plante, prescrits pour un autre problème de santé ou obtenus en vente libre.

 

Dernière modification le 06.09.2011

 


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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 08:00

Espace Cancer

Certaines chimiothérapies ont une répercussion sur les cellules de la reproduction et sur l’activité des hormones. Chez la femme, cela peut induire l’interruption de l’activité des ovaires et de ce fait arrêter le cycle menstruel. Chez l’homme, le nombre et la qualité des spermatozoïdes peuvent en être modifiés.
Le risque d’hypofertilité (diminution de la fertilité) est variable. Celle-ci peut être transitoire ou irréversible selon le type de cancer, les médicaments utilisés, leur dosage, leur association à un autre traitement et l’âge du patient.
En cas de risque d’hypofertilité ou d’infertilité chez des patients en âge de procréer, l’oncologue aborde la question du désir d’enfant et les options disponibles pour répondre au projet de maternité ou de paternité.
Suite à cette première discussion, selon les désirs et besoins de la personne ou du couple, un rendez-vous est organisé avec un médecin spécialiste de l’Unité de médecine de la reproduction (UMR) du CHUV. Cet entretien permet d'obtenir une information détaillée sur les possibilités de préservation de la fertilité, le déroulement des traitements, les coûts, les chances, les risques, etc. L’UMR participe activement aux recommandations établies par un réseau de spécialistes, dont l’objectif est d’offrir, lorsque cela est possible, les meilleures options thérapeutiques de conservation de fertilité connues à ce jour lors d’un traitement contre le cancer (Réseau Romand de Cancer et Fertilité).
Les cellules du système reproducteur féminin sont les ovocytes, produits par les ovaires. Chez l'homme, ce sont les spermatozoïdes, produits par les testicules.

Ce que vous pourriez observer ou ressentir

Si vous êtes une femme
- Les manifestations possibles d’une répercussion sur les ovaires :
  • cycles menstruels irréguliers (règles irrégulières);
  • flux modifié ou interruption totale des règles;
  • apparition de signes pouvant être assimilés à ceux de la ménopause:
    • bouffées de chaleur et sudations noctures
    • sécheresse et/ou démangeaisons vaginale pouvant provoquer des rapports sexuels douloureux
    • diminution du désir sexuel.
Si vous êtes un homme
Il n’existe pas de manifestations visibles concernant les modifications de la qualité des spermatozoïdes. Elles peuvent être évaluées par un examen appelé spermogramme lors de situations précises.

Ce que vous pouvez faire

- Avant le début de traitement
Si vous avez un projet de maternité ou paternité, même lointain, parlez-en à votre médecin oncologue. La présence de votre partenaire durant cette discussion est encouragée. Cet échange permet:
  • d'exprimer les préoccupations individuelles ou partagées afin de bénéficier de réponses personnalisées;
  • d’accéder à de l’information qui concerne votre situation particulière: risque d’hypofertilité et moyens d'y remédier, contraception durant votre traitement.
Il est légitime de ressentir une confusion à l’annonce d’un risque d’hypofertilité ou d’infertilité. N’hésitez pas à demander des informations précises concernant :
  • les possibilités de préservation de la fertilité et de procréation médicalement assistée après la fin du traitement et leurs conditions de réalisation;
  • le réseau de soutien et d’accompagnement pour faire face aux répercussions de la maladie sur votre projet personnel ou de couple.
- Après le traitement
Les médecins recommandent d’attendre un certain temps après la fin des traitements avant d’envisager une grossesse. Ce temps d’attente varie en fonction du type de cancer et du traitement réalisé. Il est utile d’aborder ce sujet avec votre médecin en fin de traitement.
Contraception pendant le traitement
Les couples en âge de procréer doivent impérativement utiliser un moyen contraceptif (non hormonal) durant le traitement, même si la femme n’a plus de cycles menstruels. Les médicaments de la chimiothérapie peuvent effectivement compromettre le bon déroulement d’une grossesse. Discutez des différents moyens à disposition avec votre oncologue.

Dernière modification le 21.05.2012

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 08:00

Espace Cancer

Effets sur les reins

Après avoir exercé leur action dans le corps, les chimiothérapies sont éliminées par les reins qui ont pour fonction de filtrer les déchets de l’organisme. Le passage à travers ceux-ci est sans conséquence pour autant qu’ils fonctionnent normalement. Leur fonctionnement est donc vérifié régulièrement durant le traitement au moyen d’une prise de sang et parfois d’une analyse d’urine. Ces analyses mesurent prioritairement la créatinine, l’urée et le potassium.
Une perte de liquide non compensée causée par des vomissements ou une diarrhée par exemple, peut aussi provoquer une dysfonction des reins.
Une situation particulière : les sels de platine
Les chimiothérapies à base de sel de platine sont connues pour être irritantes pour les reins. Elle font l’objet de précautions particulières pour éviter le risque d’insuffisance rénale. Deux à trois litres de liquides ou plus peuvent être perfusés avant, pendant et après le traitement.
L’administration de sel de platine nécessite en principe un séjour hospitalier avec une surveillance de douze ou vingt-quatre heures une fois la séance de chimiothérapie terminée. Cette surveillance est réalisée entre autres par la mesure systématique des boissons ingérées et des urines émises.
Une insuffisance rénale désigne une diminution importante de la fonction des reins. Le calcul de la clairance de la créatinine (protéine mesurée dans le sang) mesure l'élimination de la créatinine par les reins et donne ainsi des informations sur leur fonctionnement.

Effets sur la vessie

L’urine est produite par les reins et transite par la vessie.
Certaines chimiothérapies colorent les urines en rouge, jaune ou bleu selon la couleur du produit administré. Cela est sans conséquence. C’est un signe que la chimiothérapie est éliminée.
D’autres produits peuvent provoquer une inflammation de la vessie entraînant des saignements visibles dans les urines, de quelques heures à plusieurs jours après l’administration. Afin de prévenir ce risque, l’oncologue prescrit un traitement protecteur pour la vessie avant chaque chimiothérapie. Si cette inflammation survient malgré tout, elle est sans danger mais peut être inconfortable ou douloureuse. Elle est appelée cystite, même si elle n’est pas d’origine infectieuse dans cette situation.
En langage médical, la diurèse indique la quantité d’urines émises. La miction désigne l'émission naturelle de l'urine accumulée dans la vessie.
On parle d'hématurie, si on observe la présence de sang dans les urines.
Les uro-protecteurs sont un groupe de médicaments qui a pour fonction de protéger la vessie d'une irritation due aux déchets de la chimiothérapie.

Ce que vous pourriez observer ou ressentir

Dysfonction des reins
Les effets de la chimiothérapie sur les reins sont vérifiés par des examens sanguins et urinaires.
Vous pourriez observer aussi :
  • une diminution ou une forte augmentation de la quantité des urines (fréquence et/ou volume)
  • une variation de poids rapide (prise de poids)
  • un gonflement des jambes (œdèmes).
Ces signes ne sont en eux-mêmes pas spécifiques d’une dysfonction des reins mais peuvent être des indicateurs utiles au médecin.
Inflammation de la vessie
  • douleurs lorsque vous urinez (sensation de brûlures)
  • spasmes
  • besoin urgent d’uriner sans en être capable
  • présence de sang dans les urines.

Ce que vous pouvez faire

  • Si vous ressentez une des manifestations décrites, signalez-la sans délai à votre oncologue afin qu'il puisse définir les mesures à prendre.
  • Sauf avis contraire de votre médecin, buvez au moins deux litres de liquide par jour pour faciliter l’élimination de la chimiothérapie sans en réduire l'efficacité (équivalent de 10 verres). Cet apport est d’autant plus important après avoir reçu une chimiothérapie à base de platine.
  • Prévenez votre oncologue si vous souffrez de vomissements ou de nausées importantes, malgré la prise du traitement anti-nauséeux, qui vous empêchent de vous hydrater les jours qui suivent la chimiothérapie.
  • Contactez votre oncologue si vous êtes dans l’impossibilité de vous hydrater en suffisance lors d'une diarrhée persistante les jours qui suivent un traitement.
Récolte d’urine de 24 heures: comment la pratiquer ?
Il s'agit de la collecte de toutes les urines émises pendant 24 heures avant leur examen en laboratoire.
  • Urinez une première fois dans les toilettes. L’heure de ces premières urines marque le début de la récolte (par exemple: 08h00).
  • A partir de là, collectez toutes les urines émises au cours de la journée et de la nuit suivante. Vous recevez à cet effet un grand récipient lors de la consultation.
  • Les dernières urines collectées dans le récipient sont celles émises 24h après le début de la récolte. Selon l’exemple, l’horaire correspond à 08h00 le lendemain.
  • Amener le récipient contenant la totalité des urines émises au cours de ces 24 heures au lieu qui vous aura été indiqué (consultation ou laboratoire).

Dernière modification le 06.09.2011

 


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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 08:00

Espace Cancer

Les cellules qui tapissent la bouche (palais, gencives, langue, plancher buccal, joues internes, lèvres) font partie des cellules à renouvellement rapide susceptibles d'être touchées transitoirement par certaines chimiothérapies. Ces zones peuvent être irritées, enflammées, voire ulcérées sous forme d’aphtes. L’inflammation provoque une sécheresse locale et inversement.
Des médicaments associés à la chimiothérapie peuvent également contribuer à la diminution de la salive et à la sécheresse buccale.
La salive a un rôle protecteur pour la bouche. Sa diminution, associée à une baisse des défenses de l’organisme, augmente le risque d’infection à bactéries ou à champignons comme le «muguet». En outre, une bouche sèche et ulcérée est à risque de saignements, cela d’autant plus si le nombre de plaquettes dans le sang est diminué par la chimiothérapie.
Ces symptômes ont des conséquences sur la capacité à boire, à s’alimenter, à pré-digérer les aliments, sur la sensation du goût, sur la parole et sur certains gestes, comme celui d’embrasser, par exemple. Ces lésions peuvent non seulement être inconfortables mais aussi douloureuses.

Ce que vous pourriez observer ou ressentir

  • une sécheresse de la bouche
  • une bouche «pâteuse»
  • une mauvaise haleine
  • une modification de la salive
  • une difficulté ou des douleurs à la mastication des aliments
  • des douleurs ou maux de gorge et de la peine à avaler
  • un ou des gonflements, des rougeurs, une gencive «à vif»
  • des dépôts blanchâtres
  • des picotements ou des brûlures
  • des blessures de la gencive
  • une ou des ulcérations, sous forme d’érosions ou d’aphtes
  • une sensation d’inconfort (boule dans la gorge) ou de douleur au moment d’avaler
  • l’impression d’avoir un corps étranger au fond de la gorge.
Un aphte est une ulcération caractéristique de la cavité buccale. Le terme médical utilisé pour caractériser une inflammation d’une muqueuse en général est mucite. La stomatite désigne une inflammation de la bouche.
Une mycose buccale, appellée aussi candidose buccale ou muguet buccal est une infection de la bouche due à un champignon. Elle se présente sous forme de petites plaques blanches regroupées sur la langue ou à l'intérieur de la bouche.

Ce que vous pouvez faire

Il s’agit pour l’équipe soignante, et avec votre collaboration, d’identifier aussi exactement que possible les éléments influençant l’irritation afin de trouver les stratégies adaptées pour y faire face.
Les mesures à prendre visent essentiellement à prévenir les irritations et à atténuer l'inconfort si les symptômes sont présents.
Précautions de soins
Si vous avez une prothèse dentaire, il est recommandé de faire un contrôle dentaire avant le début de la chimiothérapie afin de vérifier que la prothèse est bien ajustée et prévenir ainsi les irritations par frottements.
- Durant le traitement, maintenez la bouche humide et propre :
  • Hydratez-vous en suffisance (en moyenne 2 litres/jour) en variant les apports de boissons à votre convenance.
  • Rincez-vous la bouche le plus souvent possible, en évitant les solutions alcooliques. Les équipes soignantes peuvent vous aider dans votre choix ou vous conseiller des rinçages au bicarbonate de soude.
  • Brossez-vous délicatement les dents après chaque repas, en utilisant une brosse à poils très souples afin de ne pas léser la gencive (brosse souple pour enfant, par exemple).
  • Renoncez à l’usage d’un dentifrice abrasif (polissant) et de fil dentaire.
  • Si vous êtes porteur d’une prothèse dentaire, rincez-vous la bouche après chaque repas et faites tremper l’appareil dans une solution nettoyante durant la nuit.
  • Evitez tant que possible l’alcool, le tabac, les aliments irritants (acides, durs, épicés) et les fruits secs à coque (noix, amandes, noisettes, arachides).
  • Favorisez l’hydratation de vos lèvres en appliquant régulièrement un baume pour les lèvres.
La grille Eilers (pdf 76ko) est un bon outil pour évaluer l'état de la bouche. Elle vous permettra d'observer et relever les changements d'apparence à signaler à l'équipe soignante.
Atténuation des symptômes
- En cas de sécheresse buccale
  • Rincez-vous la bouche à l’eau plusieurs fois par jour, ou selon votre préférence, utilisez un spray de salive artificielle disponible sans ordonnance dans les pharmacies.
  • Plusieurs patients ont remarqué que les sorbets, les glaces à l’eau, les boissons au cola, les bonbons acidulés et chewing-gums sans sucre ont un effet favorable sur la sécheresse buccale. Ils sont alors à envisager à l’occasion pour une durée limitée dans le temps.
- En cas de mauvaise haleine
  • Testez l’effet de pastilles de chlorophylle (à avaler) disponibles sans ordonnance dans les pharmacies.
- En cas de lésions dans la bouche
Tentez, tant que possible, de remédier à vos douleurs. Leur soulagement est indispensable pour votre confort et le maintien de votre équilibre nutritionnel :
  • Privilégiez des aliments tièdes ou froids, sauf en cas de traitement par chimiothérapie à base d’oxaliplatine pour lequel les boissons et aliments trop froids sont contre-indiqués. Les boissons glacées ont le bénéfice de diminuer la sensation de douleur par leur effet anesthésiant. Dans la même idée, les sorbets sont à envisager à l’occasion.
  • Adoptez les bains de bouche anesthésiants qui rendent la cavité buccale moins sensible à l’absorption d’aliments. Sur prescription médicale, ils nécessitent des précautions d’usage comme de respecter une demi-heure entre le gargarisme et le repas pour permettre au médicament de déployer toute son action et éviter d’«avaler de travers» (diminution de la sensation lors du passage des aliments).
  • Reposez vos gencives si vous êtes porteur d’une prothèse dentaire en la retirant la nuit ainsi que quelques heures entre les repas.
  • Discutez avec votre médecin des possibilités de traitement contre la douleur: gels pour une application locale ou médicaments. Parfois un traitement temporaire par morphine est indiqué.
  • Signalez au médecin l’apparition d’une gêne douloureuse au moment d’avaler. Ce pourrait être le signe d’une inflammation qui se situe plus bas dans la gorge.
  • Avec votre équipe soignante, considérez les alternatives aux médicaments en comprimés si leur absorption est trop douloureuse. Souvent les traitements sont disponibles en sirop, en suppositoires ou en injections (en usage temporaire).
  • Mettez en pratique les recommandations nutritionnelles en privilégiant une alimentation «non irritante».
- En cas de difficulté à vous alimenter et/ou de douleurs, des soins complémentaires peuvent vous être proposés: des préparations nutritives enrichies faciles à avaler, par exemple, ou, le cas échéant, la mise en place temporaire d’une sonde d’alimentation.
- En cas de saignements de la gencive et de la cavité buccale
  • Changez votre brosse à dents à poils très souples contre des cotons-tiges si votre nombre de plaquettes dans le sang est très bas.
  • Evitez les aliments secs, rugueux, coupants si vous ne pouvez pas les ramollir par l’ajout de sauce ou autre liquide avant absorption.
Traitement en cas d’infection
L’ensemble de vos observations (mauvaise haleine, apparition de dépôts blanchâtres, etc.) contribue à guider le médecin dans son analyse. Il peut compléter son auscultation par un frottis afin de déceler une infection (prélèvement par frottement d’un coton tige stérile sur la muqueuse en vue d’une analyse microbiologique).
S’il y a une infection, un traitement est nécessaire. Ce peut être un antibiotique ou un médicament contre les infections causées par des levures ou des champignons, ou par les virus herpes et zona. Ce traitement a un effet favorable rapidement sur les lésions infectées de la bouche et de ce fait, sur les douleurs.

Dernière modification le 06.09.2011

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 08:00

Espace Cancer

Les cellules de la peau et des ongles font partie des cellules à renouvellement rapide susceptibles d'être touchées transitoirement par certaines chimiothérapies. Le traitement peut induire une modification de ce rythme, visible par des manifestations cutanées sur l’ensemble du corps ou sur une partie de celui-ci, en particulier les mains et les pieds. Ces symptômes peuvent facilement être atténués.
La renouvellement cutané reprend son rythme habituel et normal après la dernière dose de chimiothérapie reçue. La peau et vos ongles retrouvent leur aspect habituel.
D’autres traitements, tels que l’hormonothérapie et les thérapies ciblées, peuvent induire des modifications cutanées transitoires. Il s’agit donc d’identifier la cause des manifestations afin de trouver les moyens les plus adaptés pour y faire face.
En langage médical, un érythème désigne une rougeur sur la peau; un prurit des démangeaisons; une dermatite une inflammation; une desquamation la peau qui pèle.

Ce que vous pourriez observer ou ressentir

Les patients et les professionnels remarquent différents symptômes selon le type de traitement administré. Ce peut être :
  • Une irritation, telle qu’une peau sèche qui pèle et qui présente rougeurs, sensibilité et fourmillements. Ces signes sont parfois localisés strictement dans la paume des mains et sous la plante des pieds.
  • Un changement d’aspect de la peau, qui devient sensible au soleil ou qui laisse apparaître de petites taches brunâtres.
  • Les ongles qui deviennent cassants, striés ou dédoublés.
  • Une irritation et une sécheresse des yeux, des narines, de l’intérieur de la bouche et des lèvres ou, pour les femmes, de la muqueuse vaginale.

Ce que vous pouvez faire

Les symptômes cutanés sont transitoires. Voici quelques suggestions pour prendre soin de votre peau durant le traitement et agir sur les manifestations.
Rougeurs, démangeaisons, sécheresse de la peau
Traitez votre peau avec délicatesse, en cherchant à l’adoucir et à l’aider à cicatriser si la peau est gercée :
  • Privilégiez des douches rapides plutôt qu’un long bain chaud.
  • Choisissez de vous savonner à la main, cela permet un soin doux et délicat et évite les germes qui peuvent être contenus dans les gants de toilette.
  • Optez pour de l’eau tiède plutôt que de l’eau chaude lors de vos soins.
  • Tamponnez, tapotez votre peau avec votre serviette de bain pour la sécher (évitez de la frotter), et/ou utilisez un sèche-cheveux pour sécher les plis de la peau.
  • Préférez les savons doux et hydratants.
  • Appliquez des crèmes hydratantes pour le corps sans alcool ou des huiles en insistant souvent sur les zones plus sensibles (mains, coudes, pieds). Profitez-en pour vous faire un massage.
  • Limitez l’utilisation de parfums, eau de Cologne et après-rasage contenant de l’alcool, le temps des traitements car ceux-ci dessèchent la peau.
  • Privilégiez des apports alimentaires naturels riches en acide gras et en vitamines pour leur effet favorable sur l’élasticité de la peau.
  • Informez votre équipe spécialisée si vous remarquez que vos paumes de mains ou vos plantes de pieds deviennent sensibles ou si vous ressentez un engourdissement ou des picotements.
D’astuces de patients, l’emploi d’une lessive douce pour le lavage de votre linge et l’application d’une crème pour le visage «peau sensible», avec indice de protection, peuvent participer favorablement à votre mieux-être.
Sensibilité au soleil, changement de coloration de la peau (petites taches brunes)
  • Evitez de vous exposer au soleil de manière directe.
  • Ayez recours à un écran solaire avec un haut indice de protection (30 minimum ou selon le conseil de votre médecin) lorsque vous programmez une sortie en plein air.
  • Utilisez un baume protecteur pour les lèvres avec indice de protection.
  • Limitez les tenues ajustées et privilégiez des vêtements amples, de couleur claire, couvrant bras et jambes et si possible en fibres naturelles (coton, lin, soie).
  • Mettez de côté l’usage de crèmes autobronzantes.
Ongles cassants, striés ou dédoublés
  • Utilisez des gants lorsque vous faites la vaisselle, lorsque vous jardinez ou faites des travaux ménagers. Cela aura un effet préventif sur vos ongles et sur votre peau.
  • Protégez vos mains du froid en mettant des gants lorsque vous sortez l’hiver.
  • Profitez des bénéfices d’une crème hydratante appliquée régulièrement sur vos mains et la plante de vos pieds.
  • Si vous le souhaitez, appliquez un durcisseur d’ongles proposé en droguerie ou en grande surface.
Transmettez à votre équipe soignante vos observations, notamment si les ongles sont colorés et/ou vous font mal.
D’expériences de patientes, il semble que le vernis à ongles foncé non nacré posé en double couche la veille ou le jour même de la chimiothérapie permette de les ménager. Il s’agit plus d’une astuce que d’une recommandation. Il est alors important de renouveler l’opération avant chaque traitement et de retirer le vernis avec un dissolvant sans alcool ni acétone. Il se peut que la mesure de certains paramètres médicaux ne permettent pas l’usage d’un vernis à ongles. Parlez-en donc à votre équipe soignante.
Sécheresse des yeux ou des muqueuses
- Effets ressentis au niveau des yeux :
  • Réalisez un soin doux des yeux avec un coton et de l’eau plusieurs fois par jour. Il diminuera les larmoiements et aura un effet apaisant.
  • Optez pour l’application d’un collyre (larmes artificielles) ou d’une crème oculaire conseillée par votre médecin afin de diminuer les rougeurs et l’irritation.
- Effets ressentis au niveau des narines :
  • Appliquez un gel nasal conseillé par votre médecin pour humidifier les muqueuses. Le produit va diminuer la formation de croûtes et le risque de saignement superficiel.
- Effets ressentis au niveau de l’intérieur de la bouche:
  • Réalisez des soins de bouche réguliers plusieurs fois par jour. Préférez l’eau à une solution commercialisée qui peut augmenter la sécheresse locale selon sa composition.
  • Profitez de l’effet des bonbons sans sucre. Ils vont activer la production de salive et donc humidifier la bouche. Les bonbons à la menthe sans sucre ont, en plus, un effet rafraîchissant. Il en est de même pour les glaces à l’eau et les sorbets.
  • Evitez le tabac et l’alcool qui ont un effet asséchant.
  • Soignez vos lèvres en appliquant un baume hydratant.
  • Si vous le souhaitez, vous pouvez utiliser un spray de «salive artificielle» que le médecin vous aura conseillé.
- Effets ressentis au niveau vaginal :
  • N’hésitez pas à parler de vos symptômes à votre médecin. Il peut vous conseiller et vous prescrire une crème ou des gélules traitant l’irritation.
  • Optez pour l’application d’un gel lubrifiant lors de relations intimes.
Si d’autres symptômes sont associés à ceux de la ménopause, sentez-vous libre de discuter avec votre médecin de la possibilité d’un traitement substitutif.

Dernière modification le 03.03.2011

 


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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 08:00

Espace Cancer

Les cellules du bulbe pileux (racine et poil/cheveu) font partie des cellules à renouvellement rapide susceptibles d'être touchées transitoirement par certaines chimiothérapies. La perte des cheveux et des poils causée par le traitement peut être totale ou partielle selon les médicaments. Après la fin du traitement, la repousse est certaine.
Le terme médical utilisé pour désigner la chute des cheveux et des poils est alopécie.

Ce que vous pourriez observer ou ressentir

Les premiers signes apparaissent généralement 2 à 3 semaines après le premier traitement de chimiothérapie. Certaines personnes décrivent une douleur au niveau du cuir chevelu quelques jours avant le début de la chute des cheveux, ainsi qu’une sensibilité au toucher.
La repousse se fait environ 2 à 3 mois après le dernier traitement de chimiothérapie, à la vitesse de croissance normale du cheveu, soit 1 centimètre par mois. Certaines personnes remarquent que la couleur et la texture de leurs nouveaux cheveux est différente de celle d’avant les traitements. Généralement, ils reprennent leur structure habituelle au fil des mois.

Ce que vous pouvez faire

La perte des cheveux et de la pilosité peut être une période difficile à vivre. Les modifications engendrées touchent la personne dans son identité et son intimité.
Vous trouverez ci-dessous quelques suggestions de personnes passées par là et de professionnels spécialisés. Ces conseils ne remplacent pas les échanges avec votre équipe soignante, mais offrent une base de discussion qui vous permettra d'identifier plus facilement vos attentes et vos besoins. 

Se préparer à la chute des cheveux
Une coupe de cheveux courte peut aider à vivre le moment de la chute des cheveux. Elle donne l’impression de plus de volume et d’épaisseur et prépare visuellement. La chute des cheveux peut paraître ainsi moins déprimante lorsqu’elle survient.
Plusieurs messieurs et dames optent pour un rasage préalable du cuir chevelu. Cette solution permet de choisir plutôt que de subir et aide à se sentir en situation de contrôle. Souvent ces personnes choisissent de se faire accompagner par une personne en qui elles ont confiance pour vivre ce moment. Pour l'enfant en traitement, d’expérience de parents, il est préférable de faire réaliser ce rasage par une tierce personne hors du réseau familial.

Soins capillaires et soins du cuir chevelu
Durant le traitement et si vous avez une chute partielle des cheveux, traitez-les avec délicatesse :
  • évitez les lavages superflus,
  • lavez vos cheveux à l’eau tiède,
  • utilisez un shampooing doux,
  • séchez vos cheveux à basse température ou à l’air libre,
  • utilisez une brosse à cheveux souple,
  • évitez les colorations et permanentes.
Il est nécessaire de protéger votre cuir chevelu lorsque vous êtes à l’extérieur. Vous pouvez le faire par le port d’un large chapeau, d’une casquette ou d’un foulard. De même, utilisez une crème solaire avec indice de protection élevé (50-60) ou un écran total avant d’aller à l’extérieur.
Perruque, coiffe, foulard ou chapeau
Si vous envisagez de porter une perruque, un premier contact avec un perruquier ou coiffeur spécialisé avant la perte des cheveux a l’avantage de faciliter le choix au plus près de votre style et couleur. Si ce contact n'est pas possible avant la chute des cheveux, le perruquier vous demandera une photo. Une fois que vous aurez votre perruque, vous pourrez toujours demander à votre coiffeur habituel s’il est d’accord de donner un dernier coup de peigne ou de finaliser la coupe de la perruque afin que celle-ci corresponde à votre style. Pour les messieurs, des toupets sont possibles.
Selon les personnes, le choix d'une perruque peut être au contraire l’occasion d’adopter un nouveau style. Si tel est votre cas, munissez-vous d’une photo ou image d’un modèle qui vous plaît pour soutenir vos explications et aider le spécialiste dans des conseils personnalisés.
L’équipe soignante ou l’assistante sociale de la ligue régionale contre le cancer attribuée à votre service peuvent vous mettre à disposition les adresses utiles (pdf 87ko) et vous renseigner plus précisément sur les possibilités de remboursement. Dans tous les cas, une ordonnance et un formulaire d’attestation médicale sont nécessaires pour l’acquisition d’une perruque. Si l’envie de renouveau devait se faire sentir ou si les traitements devaient se prolonger, il est bon de savoir que l’AI rembourse les frais jusqu’à concurrence de 1500 frs par an et  l’AVS jusqu’à 1000 frs par an.
Pour certaines personnes, le port d’une perruque doit se faire progressivement afin d’habituer le cuir chevelu.
Les foulard, coiffe, turban, chapeau ou casquette peuvent être une alternative ou un complément à la perruque. Il existe de nombreux modèles permettant de prendre en compte vos goûts, votre style et s’adaptant aux différentes saisons. Certains sont conçus pour les sorties et d’autres pour la nuit afin de garder la tête au chaud.
Soins du visage: cils et sourcils
Le maquillage permet de pallier la perte des sourcils et des cils. Il peut contribuer au mieux être. Des esthéticiennes et des visagistes spécialisées peuvent vous guider dans la découverte de cette technique de maquillage. Il existe aussi le maquillage semi-permanent. Si cette technique est envisagée, il est nécessaire que vous en parliez au préalable avec votre médecin afin de définir le moment le plus opportun pour sa réalisation. Il doit en effet être fait dans des règles d’hygiène très strictes s’il est pratiqué durant votre traitement.
Les cils protègent les yeux des poussières environnantes. Leur chute temporaire rend l’œil plus sensible; il devient sec ou au contraire plus larmoyant. Le port de lunettes solaires ainsi qu’un soin délicat des yeux (avec eau et coton) est utile quotidiennement. En cas de sécheresse, l’utilisation d’un collyre ou de larmes artificielles est efficace. N’hésitez pas parler de cet aspect et signaler à votre équipe si vous êtes porteur de lentilles oculaires.
La repousse
Lors de la repousse des cheveux, il est conseillé de poursuivre pour quelques mois les soins du cuir chevelu suggérés durant le traitement.
Les apports alimentaires naturels riches en protéines, minéraux et vitamines peuvent participer favorablement à la repousse des cheveux et à la qualité de la texture. Inversement, il est peu probable qu’un produit ou une lotion vendue pour un usage externe ait une quelconque efficacité sur la repousse.

Dernière modification le 27.04.2011

 


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